Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 15/05/2014

L’APP accuse le candidat Biram Ould Dah d’avoir falsifié la signature d’un de ses conseillers

alt L’Alliance Populaire Progressiste (APP) a accusé le candidat Biram Ould Dah Ould Abeidi, candidat indépendant à l’élection présidentielle d’avoir falsifié la signature de Bilal Ould M’Bareck, conseiller APP dans la commune de Riyadh (Nouakchott).

Le conseiller municipal intéressé a également, selon une déclaration en conférence de presse ce jeudi de l’APP, introduit une action en annulation contre le mandat qu’il n’aurait en aucun cas donné au candidat Biram Ould Dah Ould Abeidi.

L’APP s’en est également pris au conseil constitutionnel qu’elle accuse de négligence quant à la vérification des déclarations de mandat données aux candidats soulignant qu’un tel fait en dit long sur « la mascarade électorale » qui se prépare pour le 21 juin prochain.

Notons que Biram Ould Dah Ould Abeidi, candidat à l’élection avait convoqué les médias pour leur signifier qu’il avait mis sur place une commission censée étudier son retrait ou non de cette candidature.

Une convocation interprétée par certains cercles comme une tentative de Biram Ould Dah de noyer la déclaration de retrait d’un autre candidat à cette élection, Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeini.

 

Source: mauriweb

 

 

Urgent: Les rapatriés n’ont pas vu le président

Urgent: Les rapatriés n’ont pas vu le présidentSelon une source bien informée, les rapatriés, qui espéraient rencontrer le président au Palais de la République, ont déchanté. Après une longue attente dans un salon, les 12 membres de la délégation se sont vu signifier que le calendrier du président étant trop chargé, il ne pouvait les recevoir aujourd’hui, mais, il leur donne  rendez-vous à  Boghé où il  les recevra  lors de sa visite. Les  rapatriés sont donc priés de retourner au point de départ de leur marche, le 29 avril. Selon toujours la même source, les rapatriés très déçus ont opposé un refus catégorique à cette proposition. On imagine donc la grosse déception des marcheurs qui, après un accueil  par une pluie de grenades lacrymogènes au Carrefour Madrid, ont attendu des heures, au Palais présidentiel sans croiser le  regard de son locataire. « Tout cela ressemble à un cirque », disait Samba Thiam, dans une interview au Calame, sur la répression violente de l’imposant accueil des rapatriés, au Carrefour Madrid.
La question qu’on se pose est la suivante : ces  négro-mauritaniens  du pouvoir qui se sont  mués  en « intermédiaires de circonstances », dans cette histoire  d’audience au Palais,  n’avaient-ils donc pas l’aval de leur mentor ? Que s’est-il passé réellement ?  En attendant de savoir, un membre de la commission d’accueil des rapatriés a lâché très amer : « C’est bien fait pour leur gueule. »
 
Source: le calame

Loupe du ‘Le Rénovateur’ ! : Les balles du boycott vont –elles détruire les urnes ?

Loupe du 'Le Rénovateur' ! : Les balles du boycott vont –elles détruire les urnes ?Temps Forts – Beaucoup de choses ont été dites sur nos hommes politiques. Rien n’y fait l’échec du dialogue politique est un pêché partagé. Mais le prix de cette aberration sera supporté lourdement par celui qui est aux commandes de l’Etat.

L’homme refuse la flexibilité. Il ne veut pas entendre parler de concessions ni de recettes politiques qui puissent améliorer l’image de la démocratie qu’il veut seul forger selon ses propres schémas.

Lui, l’homme à tout faire ! On peut qualifier nos oppositions de tous les maux, combien d’ailleurs en trainent – elles ! Mais on ne peut dénier à ses leaders un manque de volonté de donner de la crédibilité au champ politique.

Quand des hommes réclament l’organisation d’élections transparentes, c’est moins par tactique de reconquête du pouvoir ni une astuce de jouer avec le temps mais bien par souci de chercher à donner des chances égales à tout le monde.

Sinon à quoi rime une démocratie dans un seul sens ? Si de telles conditions étaient considérées comme risibles il y a quelques années, le refus de les accepter aujourd’hui, relève non seulement d’un manque de courage politique mais d’un mépris pour la Mauritanie et pour les mauritaniens.

L’opposition a raté toutes les chances historiques à cause de ses contradictions sans fin, ses nombreuses maladresses déconcertantes, le nomadisme de ses acteurs qui ne cessent de tomber sous les charmes du chantage et de la récupération éhontée.

Elle n’arrive pas à développer de fortes stratégies pour faire barrage aux complots ourdies contre la démocratie. À chaque fois qu’une occasion d’or se présente pour que les « conneries » passées ne se répètent et qu’une classe d’arrivistes se mette en ordre de bataille pour prendre le pays en otage, nos hommes politiques s’enfoncent de plus bel dans des positions extravagantes qui arrangent d’autres mercenaires politiques.

Le départ de Taya devrait être un coup d’accélérateur pour remettre la Mauritanie sur les rails d’une démocratie qui se respecte. Les premiers pas esquissés dans ces sens n’ont duré que le temps d’un éclair avant de replonger le pays dans l’incertitude démocratique ! Sans faire un retour sur les faits, nous disons qu’il est urgent d’arrêter cette farce électorale qui se prépare et qui met à mal le processus déjà entaché. Il faut stopper net cette mascarade.

Qu’est-ce qu’une élection où un candidat doté de tous les moyens pour gagner à plus de 90% contre des adversaires sans ressources de campagne ni de soutiens significatifs dans un contexte où les poids lourds de l’opposition ont boycotté une élection perdue d’avance. Qui de ces gens ou de Mohamed Ould Abdel Aziz a peur de la transparence ?

Comment confier toutes les clés de la supervision électorale à une CENI aux ordres, l’Etat civil à un gourou du système, le trésor de campagne du candidat favori à des irréductibles barons ayant carte blanche de puiser dans les caisses de l’Etat et espérer des résultats crédibles ?

Comment alors faire croire à l’opinion nationale et internationale que la prochaine élection boycottée de manière spectaculaire par les grosses pointures politiques de l’opposition saura crédibiliser la démocratie mauritanienne ? Point n’est donc besoin pour Mohamed Ould Abdel Aziz de dépenser des milliards d’um pour briguer un second mandat.

Les dès sont pipés en termes de dépréciation de la valeur des urnes. L’indignation habite les cœurs. L’incertitude gagne de nouveau la scène politique. Un seul homme est décidé à rester seul maitre à bord d’un navire qui tangue sur une mer furieuse !

Cheikh Tidiane Dia