Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2011

Wikileaks : AZIZ : « La Mauritanie ne sera dirigée que par des maures blancs-(BIIDAANS) ; un Haalpulaar ne peut pas la présider »

 

altAu cour d’une rencontre entre  le chargé des affaires de l’ambassade de France à Nouakchott le 09/10/2008 l’ambassadeur de France constata que AZIZ était moins radical  sur les méfaits du président Ould Cheik Abdallahi  dans une dépêche divulguée par wikileaks .

L’ambassadeur de France raconta qu’AZIZ lui manifesta sa volonté d’éviter les menaces de sanctions de l’union européenne(UE) contre les putschistes, et  ajouta  qu’il avait des canaux secrets pour dialoguer avec le front national de défense de la démocratie.

Répondant à la suggestion de l’ambassadeur sur  la nécessité de l’ouverture d’un dialogue secret  avec les opposants au putsch, avec la participation du président Ould Abdallahi, pour le pousser à démissionner et organiser des  élections  présidentielles anticipées précédées par une période de  transition dirigée par le président du sénat  comme prévu par la constitution, le général AZIZ rétorqua que « la Mauritanie ne peut être dirigée que par un BIIDAANI(Maure blanc) et qu’un HAALPULAAR ne peut la diriger,  même provisoirement ».

Quand l’ambassadeur l’informa que l’UE n’approuve pas  une  candidature des membres du Haut Conseil de l’état à l’élection présidentielle à venir,  AZIZ répondit que ce sera une démarche anti- constitutionnelle; l’ambassadeur lui dit que ce serait peut être anticonstitutionnelle mais la crédibilité politique perd de sa valeur quand des putschistes participent à l’élection présidentielle qu’ils organisent eux mêmes.

Le télégramme de Wikileaks  ajouta que l’ambassadeur de France proposa à AZIZ l’idée de constituer un conseil de sécurité qui permettra aux militaires de participer aux décisions politiques majeurs. AZIZ refusa considérant que la Mauritanie n’est pas la Turquie, et qu’elle a besoin d’un amendement de la constitution qui réduirait les pouvoirs du chef de l’état, ainsi l’armée n’aurait pas besoin d’intervenir.

Il est cité dans la dépêche que l’ambassadeur s’est plaint au chargé des affaires américaines contre les espagnoles disant : Notre problème avec les espagnoles, quand nous refusons le visas à un parlementaire mauritanien pro-putschiste il se tourne vers l’ambassade espagnole qui lui accorde un visas lui permettant de parcourir toute l’Europe.

  

(SOURCE : AQLAM )

 

Cellule de Traduction du département des Relations extérieures des FLAM

Appel à manifester le 15 septembre 2011 à Bruxelles devant les Institutions Européennes

La Coordination des Mauritaniens de Belgique appelle à manifester le 15 Septembre 2011 à 11h devant les Institutions Européennes à Bruxelles (Rond – point Schuman) pour dénoncer le caractère raciste, discriminatoire et esclavagiste du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz à l’encontre des populations noires de la Mauritanie.

La Coordination des Mauritaniens de Belgique

Jusqu’où iront les régimes racistes arabo-berbères de Mauritanie ?

altOn le savait, le fantasme de beaucoup de régimes issus de l’élite arabo-berbère dominante qui se sont succédé à la tête de la Mauritanie, a toujours été la la fin de la majorité négro-africaine en termes de nombre. Et pour cela tous les moyens sont bons. La majorité des Noirs (les Bambara, les Soninké, les Peuls, les Haratines, descendants d’esclaves) a été marginalisée, humiliée, et a même subi plusieurs massacres de la part des différents pouvoirs arabo-berbères. On se souvient qu’au début des années 1980, l’arrivée du dictateur Maouya Sid Ould Ahmed TAYA fut une période de véritable terreur pour la population négro-mauritanienne. Son tort ? Avoir attiré l’attention de la minorité sur les brimades qu’elle subit à travers « le manifeste du Négro-Mauritanien opprimé » lancé par les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM, www.flamnet.info). Après de grandes purges de Noirs au sein de l’armée sous couvert de pseudos tentatives de coups d’Etat, ce régime qui a porté le racisme anti-noir à son summum, profite de conflits frontaliers avec ses voisins pour déporter plus 100 000 Mauritaniens noirs au Sénégal et au Mali.

Mais malgré toute cette barbarie, les pouvoirs arabo-berbères ne sont pas parvenus à inverser le cours de la majorité démographique. Alors, ils sortent de temps en temps une autre arme: le recensement discriminatoire ciblé. Comme l’a rappelé Malick Boubou SALL, représentant de la Communauté négro-mauritanienne en Belgique dans l’émission « Sous l’Arbre à Palabres » sur Radio Campus, d’autres recensements avaient déjà été organisés dans le passé: après 1960, en 1977 et en 1988. Mais à chaque fois, les résultats n’ont pas été publiés car malgré l’exclusion de nombreux Noirs, ils restaient toujours majoritaires.

altL’actuel régime de Mohamed Abdelaziz dans lequel les nationalistes arabes sont majoritaires, tente lui aussi le coup du recensement discriminatoire après avoir tenu un discours rassembleur et antiraciste, afin de pouvoir se faire élire suite au coup d’Etat militaire qu’il perpétra en 2008. Officiellement, le recensement doit permettre de doter le pays d’un fichier d’état-civil fiable basé sur la biométrie, en diffusant de nouvelles pièces d’identité. Ce recensement exclut tous les déportés noirs ainsi que tous ceux à qui on a arraché par force leurs papiers. On demande à des vieux Noirs nés pendant la colonisation et qui n’ont pas de papiers de prouver leur « mauritanité » ! On pose des questions de géographie aux Noirs, on leur demande même s’ils connaissent telle ou telle personnalité arabe avant de se faire recenser. Une vraie infamie ! On demande même à d’anciens ministres ou députés noirs de prouver qu’ils sont Mauritaniens ! Évidemment, les Arabo-Berbères ne subissent pas toutes ces humiliations. Toutes les instances chargées d’organiser ce recensement sont composées à très grande majorité d’Arabo-Berbères.

Il est temps que le pouvoir arabo-berbère cesse toutes ces pratiques racistes nauséabondes qui n’ont qu’un seul but: réduire le nombre de Mauritaniens noirs. Il faut soutenir toutes les organisations comme les FLAM qui luttent pour la dignité des Négro-Africains de Mauritanie, qui reste un pays où l’esclavage existe encore ! Et le gouvernement ne met rien en oeuvre pour lutter contre ce phénomène barbare et inhumain !

Ecoutez l’émission Sous l’arbre à palabres de Radio campus sur la question négro-mauritanienne en cliquant sur ce lien: http://www.arbrapalabre.be/

SOIRESSE NJALL KALVIN- Conseiller juridique, chargé de projet et d’éducation permanente au MRAX (Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie), Bruxelles- Belgique.

http://soiressecalvin.wordpress.com

Birame dénonce la persistance du racisme d’Etat en Mauritanie

altBirame s’est élevé contre les brutalités policières dont ont été victimes les militants de l’IRA à Nouadhibou. Selon lui, les organisations de droits humains et leurs militants sont broyés par la machine de répression aveugle qui réprime avec violence, des protestations pacifiques. Face à cette impunité, le leader de l’IRA prend la commuté internationale à témoin. Par ailleurs, Birame a réprouvé les jets de pierre à l’encontre des forces de l’ordre soutenant que les militants de son organisation ne lèvent pas le petit doigt face aux provocations des policiers . Birame a prévenu que dans le cadre d’une collaboration future avec ces partenaires de « Touche pas à ma Nationalité », il s’agira pour eux « de souscrire au principe de la non violence ». « Nous ne fuyons devant l’arsenal de violence : on ne répond pas à la violence par la violence », a-t-il rappelé.
Il s’est félicité de la réussite de l’IRA à lancer un peu partout en Mauritanie, un mouvement de droit civique qui, estime-t-il prend de l’essor. Birame a qualifié de « détails insignifiants » les attaques portées à l’encontre de son organisation par Boydiel Ould Houmeïd et d’autres regroupements dits de défense de haratines, l’accusant de faire de la question de l’esclavage un fonds de commerce. « Nous ne répondons pas à ce genre d’individus qui ont signé un contrat avec le système pour brouter. Ils ne sont pas contre nous mais ils sont avec leur ventre», dira-t-il.
Il a mis en garde ses adversaires, les souteneurs du système contre les déclarations infamantes : « Ils ne sont pas nos adversaires. Ils sont au service de groupe raciste et esclavagiste » Birame s’est ému des résultats teintés de racisme du concours de l’ENA. 500 cadres avaient été recrutés en 2009.Un concours similaire vient de se dérouler pour le recrutement de 250 cadres destinés à rajeunir une administration vieillissante. Sur 62 magistrats admis à l’oral, il y a 3 haratines et un négro mauritanien. Pourtant, ces deux communautés regorgent de talent et de compétence. « A la place de brillants cadres, on a préféré des sortants de mahadras, d’école esclavagiste reproduisant une justice de classe, de
race », fulmine Birame.

LE CALAME

Conférence du Mouvement TPMP : «Attirer l’attention d’Aziz sur son projet cynique et honteux»

altAprès la marche mouvementée des militants et des sympathisants du Mouvement «Touche pas à ma nationalité» (TPMN) dont le bilan passe de tout commentaire: manifestants grièvement blessés, 16 arrêtés et dizaines gaz lacrymogènes lancés par la police anti-émeute dont quelques capsules ont été ramassées et exposées par Wane Abdoul Birane et ses compagnons de lutte lors de leur conférence de presse, dimanche dernier, au siège du FONADH (Forum des organisations nationales de droits de l’homme).

Dans son allocution prononcée à l’occasion, Wane Abdoul Birane, Coordinateur du Mouvement «Touche pas à ma nationalité» a, tout d’abord, donné sa version des faits, qui se sont déroulés, avant-hier, lors de la marche de leur mouvement en ces termes : «Nous avons organisé cette présente conférence de presse pour donner notre version des faits des événements d’hier (samedi dernier). Après avoir fait plusieurs sit-in dans divers lieux publics pour dénoncer l’enrôlement raciste et demander son arrêt immédiat, mais en vain. C’est ainsi que nous avons décidé de faire une marche de dénonciation le samedi 10 septembre dernier du centre ville à la présidence de la République. Car, on avait voulu terminer cette marche de dénonciation par la remise d’une lettre au président de la République. Chose que nous n’avons pas pu faire à cause de la répression ignominieuse de la police anti-émeute». Et Wane de dire : «Maintenant, nous allons mettre à profit cette conférence pour livrer le contenu de notre lettre au président Aziz via à la presse»

«Une police dressée pour réprimer les noirs »

Evoquant la correspondance – communiqué adressée au président Mohamed Ould Abdel Aziz, Wane Abdoul Birane a laissé entendre : «Après une série de sit-in pour protester contre les recensements discriminatoires et racistes, le Mouvement ‘’Touche pas à ma nationalité’’ a décidé d’organiser une marche dont l’itinéraire s’achève à la présidence. L’objectif de cette marche était d’attirer une fois de plus l’attention du président sur son projet cynique et honteux. C’est pour cette raison que le Mouvement ‘’Touche pas à ma nationalité’’ a dénoncé toutes les catégories d’injustices que subissent les noirs en Mauritanie dans une lettre qui devait être remise au président». Sur la même lancée, il a souligné : «Pour le Mouvement, cette injustice fait courir au pays de grands dangers. Décidés à remettre cette lettre au bout d’une marche pacifique, les militants ont été sauvagement attaqués par une dressée pour réprimer les noirs. L’usage de la force a été excessif, avec l’utilisation de plusieurs de grenades dont les tireurs visaient pour tuer ou blesser. Résultat, trois militants blessés et évacués au Centre hospitalier national». Et sur ce, ‘’Touche pas à ma nationalité’’ a dénoncé «l’usage de la force contre ses militants par la police raciste dont l’exploit se limite à réprimer les noirs dont la citoyenneté est niée. Pendant qu’on réprime les noirs, des arabo-berbères campent depuis longtemps devant le palais en toute sécurité. Nous appelons les citoyens à dire non à ces méthodes à l’égard d’une partie de la population»

Camara Mamady –  Le Rénovateur.