Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Birame dénonce la persistance du racisme d’Etat en Mauritanie

altBirame s’est élevé contre les brutalités policières dont ont été victimes les militants de l’IRA à Nouadhibou. Selon lui, les organisations de droits humains et leurs militants sont broyés par la machine de répression aveugle qui réprime avec violence, des protestations pacifiques. Face à cette impunité, le leader de l’IRA prend la commuté internationale à témoin. Par ailleurs, Birame a réprouvé les jets de pierre à l’encontre des forces de l’ordre soutenant que les militants de son organisation ne lèvent pas le petit doigt face aux provocations des policiers . Birame a prévenu que dans le cadre d’une collaboration future avec ces partenaires de « Touche pas à ma Nationalité », il s’agira pour eux « de souscrire au principe de la non violence ». « Nous ne fuyons devant l’arsenal de violence : on ne répond pas à la violence par la violence », a-t-il rappelé.
Il s’est félicité de la réussite de l’IRA à lancer un peu partout en Mauritanie, un mouvement de droit civique qui, estime-t-il prend de l’essor. Birame a qualifié de « détails insignifiants » les attaques portées à l’encontre de son organisation par Boydiel Ould Houmeïd et d’autres regroupements dits de défense de haratines, l’accusant de faire de la question de l’esclavage un fonds de commerce. « Nous ne répondons pas à ce genre d’individus qui ont signé un contrat avec le système pour brouter. Ils ne sont pas contre nous mais ils sont avec leur ventre», dira-t-il.
Il a mis en garde ses adversaires, les souteneurs du système contre les déclarations infamantes : « Ils ne sont pas nos adversaires. Ils sont au service de groupe raciste et esclavagiste » Birame s’est ému des résultats teintés de racisme du concours de l’ENA. 500 cadres avaient été recrutés en 2009.Un concours similaire vient de se dérouler pour le recrutement de 250 cadres destinés à rajeunir une administration vieillissante. Sur 62 magistrats admis à l’oral, il y a 3 haratines et un négro mauritanien. Pourtant, ces deux communautés regorgent de talent et de compétence. « A la place de brillants cadres, on a préféré des sortants de mahadras, d’école esclavagiste reproduisant une justice de classe, de
race », fulmine Birame.

LE CALAME

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