Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2021

LES REMERCIEMENTS DU PRÉSIDENT THIAM AUX MILITANTES DES FPC

En guise de gift pour la fête de Ramadan qui s’annonce, les Dames des FPC–Mauritanie viennent de me faire une belle surprise : une tenue éclatante et des chaussures de 1ere marque !Bref, me voila joliment habillé et chaussé pour la fête…Cillo – mon épouse – était toujours gênée de me voir porter de vieux boubous –doux sur la peau- que j’aime bien revêtir au salon , en guise de pyjama. Elle détestait, mais j’y restais attaché…Je soupçonne que ces Dames-camarades soient, à leur tour, incommodées de me voir souvent en ‘’chiggués’’, même pour les grandes occasions. Expression, certainement , douce et courtoise de protestation contre cette habitude…Mais que faire ? c’était ma manière d’être, qui n’aimait pas le froufrou et les grands apparats… J’aime les choses simples, ne me prenais pas toujours au sérieux et savais parfois rire de soi, comme dirait Hampathé BA …Merci, camarades- sœurs…

Samba Thiam.

Président des FPC

Mauritanie: une historique ONG antiesclavagiste apporte son soutien à Ghazaouni

Les ONG anti-esclavagistes, historiques et authentiques ont le courage de préserver leur lutte infaillible contre vents et marées quand le féodalisme et l’asservissement persistent, dénonçant de vive voix ces pratiques primitives et inhumaines.

Quand elles ne font pas de l’esclavage un fonds de commerce pour bénéficier de prébendes du pouvoir notamment des strapontins pour se murer dans le silence total devant toutes les obscénités de l’homme contre son frère l’homme, elles ne manquent pas d’exprimer leur satisfaction lorsque  les régimes affichent des bonnes intentions et prennent des mesures visant à panser correctement, progressivement et irréversiblement la béante fracture sociale entre les communautés d’une seule et unique Nation.

AHME, l’Association des Haratines de Mauritanie en Europe, dont il est question ici, vient de se positionner par rapport à l’actuel régime de Nouakchott dirigé par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, clamant haut et fort, une fois n’est pas coutume son soutien au locataire du palais ocre.

L’actuel président loin de donner entière satisfaction à l’ONG anti-esclavagiste, s’est tout de même distingué, par l’instauration sans précédent d’un climat d’apaisement et d’une concorde nationale quoiqu’encore relative, fait-elle remarquer.

Nous enregistrons « avec satisfaction la désignation dans la première équipe de l’actuel président des ministres Haratine dont deux de souveraineté : la justice, garde des sceaux et l’intérieur et la décentralisation », ajoute AHME, qui parlant en termes de chiffres dit : « le gouvernement comporte en plus de la primature 4 ministres, une première en Mauritanie. Aussi beaucoup de cadres Haratine frappés par l’embargo de l’injustice et délaissés par le passé sont désormais actifs dans l’administration publique, trois bonnes dizaines selon Biram Dah Abeid président du mouvement abolitionniste IRA ».

Et de poursuivre : « cette ouverture bénéfique aux laissés pour compte, créa de l’amertume au sein de beaucoup de suprémacistes tapis à l’ombre parmi eux certains s’affichant même proches de l’actuel président mais dont les agendas cachés sont destructeurs ».

Rappelant sa position restée inchangée depuis 20 ans, au cours desquels, elle est demeurée un rempart contre toutes les formes d’injustice et tenace à ses principes, elle souligne chercher à travers cette prudente démarcation à privilégier « l’objectivité que la surenchère », à exprimer son soutien aux « actes forts posés par l’actuel pouvoir » et à souhaiter la reconnaissance des partis et associations toujours censurés ainsi que le retour à son poste du journaliste écrivain Elkowry Sneibe.« 

Et si demain ce pouvoir venait de changer son fusil d’épaule, il trouvera AHME devant lui dure comme un rocher, comme elle l’a été toujours contre tous les pouvoirs chauvins depuis 2001 », conclut l’ONG anti-esclavagiste.

senalioune

𝗔𝘂𝘅 𝘀𝘂𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗱𝘂 ” 𝗗𝗶𝘀𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻”

 !! Quiconque ne voit pas l’exclusion de certaines composantes nationales du   système politique, culturel et médiatique, soit a des problèmes de vision, ou ne voit que ce qu’il voudrait bien voir.

D’ailleurs, peu importent les causes  de cette myopie!

Avec leur permission, je me permets d’énumérer des exemples de ce sentiment de se sentir étranger chez certains qui est, hélas, sujet d’ironie chez ces “myopes”!

Les causes de ce sentiment de se sentir étrangers chez eux pour certains sont  évidentes. Surtout pour quiconque suit les médias. A n’importe quelle heure de la journée, on constate l’incongrue niveau de présence des langues nationales.

Ce niveau est si faible qu’il inspire, ironiquement, un adage en hassaniya  “ce qui revient aux négro-africains  à la Radio “. Expression toute faite de déni, teinté de rejet et d’insatisfaction!

D’ailleurs, le dernier rapport publié par la  HAPA  en parle de manière crue. Il  a documenté en minutes, pourcentages et heures de diffusion, “ le temps d’antenne réservé à ces communautés” dans l’espace audiovisuel national. Ici, faudrait-il noter que seule la chaîne Al-Mourabitoun déroge à la règle, étant la seule, parmi toutes les chaînes TV dites nationales, à offrir un programme d’information dans les langues nationales aux heures de pointe.

 L’ exclusion est également dominante  dans les divers programmes scolaires. Elle se reflète aussi dans le déni de l’apport de ces communautés dans l’histoire commune de la Nation. Et ceci se reflète grandement à travers le narratif ventilé sur les aspects de l’expression culturelle ou sur la valorisation des symboles qui ont marqué l’histoire du pays, à l’image de la mémoire trop sélective de “la résistance”.

La discrimination est aussi incarnée par l’absence totale du poular , du Soninke et du Wolof du système éducatif.

 Il est déplorable que  l’expérience de l’Institut des langues nationales ait  été étouffée dans l’œuf, de sorte que des citoyens du pays sont privés d’apprendre et d’enseigner leurs propres langues. Pourtant, les mêmes obscurantistes qui défendent l’exclusion ne cessent de mettre en avant la pertinence de rapports et de recommandations successifs qui mettent en avant, et sans cesse, l’importance d’apprendre dans la langue maternelle !! 

Peut-être que ceux qui sont dérangés par le discours de l’exclusion considèrent que ces “exclus” n’ont même pas de mère pour leur léguer une langue!!!

L’exclusion nous rappelle d’elle-même chaque année lorsque nous faisons, à tour de rôle, la navette entre les villes anciennes où nous célébrons (à juste titre) leur grandeur de jadis! Seulement, les concepteurs (et leurs exécutants) des politiques de déportation et d’exclusion s’entêtent à  refuser de valoriser des pans de l’histoire de ce pays. C’est ainsi que sont ignorés l’empire du Ghana et le royaume du Tekrout. D’ailleurs, il y a seulement deux ans, la deuxième personnalité de la République se moquait des propos d’un interlocuteur qui evopquait  celà, se vantant ignorer même d’ignorer la capitale de  cet empire. L’affaire est tout simplement catégorisée comme le reflet  du sarcastique et méprisant humour du président!!

Ce sont là des exemples du visage terne de la discrimination que j’ai choisi dans les domaines médiatique et culturel. 

J’ai sciemment omis ses  manifestations dans tous les autres  domaines.

Ahmedou Ould Waddia

Face à Ould Abdel Aziz : Le gouvernement manœuvre-t-il bien?

Mohamed Ould Abdel Aziz n’est visiblement pas prêt à se laisser liquider par son successeur et désormais ex-ami, devenu, au vu de ce qui se déroule sous nos yeux, un adversaire déclaré. Accusé des pires reproches dont on puisse accabler un ancien président de la République – blanchiment d’argent, corruption, entrave à la justice – puis inculpé et placé sous contrôle judiciaire strict depuis le 13 Mars dernier – une Première dans notre pays – alors qu’il  s’était présenté en « président des pauvres », lors de son deuxième coup d’État en Août 2008 – le pourfendeur de la gabegie et auteur des plus « inouïes grandioses réalisations », l’ex-Président Aziz est plus que déterminé à laver l’affront.  « Je ne recule pas devant ce que je considère comme une volonté de m’humilier, de salir ma personne », lâche-t-il en substance. Contrairement à son éphémère ancien ministre de la Défense, un marabout, Ould Abdel Aziz est un guerrier, un homme à sang chaud, qualifié par certains d’impulsif, fonceur, voire bulldozer.

Et c’est justement ce tempérament qui le fait sortir de ses gonds, contre ce qu’il considère comme une « campagne de diabolisation » de la part de nos gouvernants. Le tombeur de Sidioca doit se présenter trois fois par semaine à la direction de la police, un corps qu’il avait réduit presque à néant, et ne peut désormais plus, autre affront, effectuer ses navettes entre Nouakchott et son ranch à Bénichab. Qu’à cela ne tienne, l’ancien général entend se battre les armes à la main, un peu à l’image de son défunt ami maréchal du Tchad, Idriss Deby, mort dans des conditions encore guère éclaircies. Au front contre les rebelles ou abattu par un proche ?

Le général Aziz est, quant à lui, bel et bien au front, à ceci près qu’il ne dispose plus de son bataillon tant redouté jadis, le BASEP, transformé fin 2019 en Compagnie de Sécurité Présidentielle (CSP).  Mais il dispose toujours de sa témérité qui le poussa à perpétrer deux coups de force en moins de cinq ans. Suffira-t-elle ? Difficile à croire : l’homme a perdu presque tous ceux qui lui couraient derrière ou courbaient l’échine devant lui…« Ils n’étaient fidèles qu’à leurs intérêts », regrette-t-il aujourd’hui. Trop tard, non ? Et le voilà donc à jouer sur d’autres fibres, en tirant simultanément sur le pouvoir de son ex-compagnon de 40 ans et sur l’opposition –cette pauvresse qu’il méprisa dix ans durant – pour tenter de se construire un nouveau bataillon. Certainement pas du côté de l’Assemblée nationale, comme  il s’y ingénia sous feu Sidioca, qu’il accuse maintenant d’avoir été achetée pour approuver la fondation de la CEP qui a mis à nu tout le système de malversations qu’on lui impute et dont les enquêtes n’évoquent pas moins de 41 milliards d’ouguiyas douteuses, entre lui et divers de ses proches.

Fin stratège des coups de force et opportuniste hors pair, Ould Abdel Aziz entend plutôt surfer sur les mécontentements populaires. Les lenteurs du gouvernement, reconnues par le Premier ministre lui-même, face aux difficultés de la vie aggravée par la flambée des prix, aux injustices criantes déplorées par plusieurs corps socioprofessionnels, à l’absence d’une administration réellement au service du citoyen et – tiens donc…  – à la corruption. Il n’en loupe pas une, l’ex-Président, pour noircir le tableau de son ex-ami !

Règlement de comptes personnel ?

Même si le rapport de force penche aujourd’hui du côté du marabout-Président, la manière de gérer le dossier dit de « La » décennie ne plaide pas en faveur du pouvoir. Après avoir tenté de prendre ses distances – le président de la République et son ministre de l’Intérieur répétant que le gouvernement n’interfèrerait pas dans ledit dossier – on semble tergiverser. Sinon, comment comprendre qu’à chaque sortie tonitruante de l’ex-Président, le gouvernement s’agite, pour ne pas dire panique, via ses forces de l’ordre. Ce fut le cas lors des deux premières conférences de presse de celui-là. Non seulement on interdisait aux hôtels privés de les abriter mais, plus grave, on mettait en garde les chaînes de télé privées contre les risques à retransmettre les activités d’Ould Abdel Aziz, comme s’il représentait un danger public pour le pays.

Si tel est le cas, pourquoi ne le jette-t-on pas en prison ? Malaise : tandis qu’on mobilise et braque toute la République sur cet homme, certains de ses supposés exécuteurs d’ordre, très décriés sous son règne et inculpés comme lui, pavanent en certaines manifestations, comme celle du parti au pouvoir ;on leur accorde même des gros plans à la télé publique. Saisie de leurs biens ? On n’en a pas ouï dire… On est où, là ? En agissant de la sorte, le gouvernement du président Ghazwani et/ou certains segments du pouvoir donnent bel et bien l’impression du « deux poids et deux mesures ». On accrédite ainsi la thèse de l’ex-Président et de ses conseils : seul visé dans le dossier, Ould Abdel Aziz en serait le bouc émissaire, un adversaire à abattre et à qui l’on doit donc régler les comptes. Or il n’est pas le seul inculpé, même si l’on considère qu’il porte, en sa qualité d’ex-chef de l’État, la plus lourde responsabilité de ce qui lui est arrivé.

L’attitude du gouvernement ou de ceux qui tirent dans l’ombre les ficelles, montre des limites…à moins que l’objectif inavoué et impensable soit d’assurer à Ould Abdel Aziz une campagne de publicité gratuite. Ghazwani v/s Ould Abdel Aziz, Ould Abdel Aziz v/s Ghazwani, seul spectacle autorisé pour x mandats…et le système militaire garanti jusqu’à perpette ? A contrario, si le pouvoir veut en finir avec celui qui se considère ou, qui sait, qu’il considère lui-même comme son seul adversaire, il doit s’y prendre autrement. Laisser la justice poursuivre son travail en toute indépendance, comme cela semble encore le cas à ce jour, lui garantir ses droits dans un procès équitable, si la justice en ordonne la tenue : on attendra alors le verdict. Ensuite, le laisser faire de la politique, comme il en a le droit, en plein respect des règles de l’art. Et, à l’arrivée, les urnes parleront. Faute de quoi, Ould Abdel Aziz ne cessera de hurler à la chasse aux sorcières et de se présenter en victime du régime de son ex-compagnon d’armes. En bref, le pouvoir ne doit pas céder à la provocation, d’où qu’elle vienne.

De son côté, l’ex-Président aurait tout intérêt, s’il est aussi propre sur lui qu’il le prétend, à se plier aux instructions de la justice et de l’administration, cesser de narguer, pour ne pas dire provoquer le pouvoir, en le poussant dans ses retranchements… et ne surtout pas prendre les Mauritaniens pour des amnésiques. Il pourrait en assumer de fâcheuses conséquences.

                                                Dalay Lam

le calame

Pour un soutien du pouvoir actuel – Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E.)

Suite à plusieurs attaques contre le pouvoir actuel en Mauritanie à la tête duquel se trouve Mohamed Ould Ghazouani, AHME entend apporter un soutien à ce dernier. En effet que constate-t-on ?

Abdel Fetah Ould Abeïna, qui se dit « journaliste d’investigation » alors qu’il ne fait que proférer des insultes contre le pouvoir actuel mais aussi les abolitionnistes internes et externes contre l’esclavage en Mauritanie. L’intéressé est membre de la tribu Smassid, tribu berbère.

Rappelons que les Smassid se sont amplement enrichis sous le régime de Maouyiwa Ould Taya (21 ans de pouvoir, 1984-2005). Pendant son règne, une corruption galopante a eu lieu : ses trois frères y ont contribué et surtout, l’un d’eux qui était planton à la Banque Centrale de Mauritanie.

Il en est de même de Ould Hmeme Amar, ex-maire de Awjeft qui assène des coups, on ne peut plus violents à l’adresse du pouvoir et des abolitionnistes. Ces attaques sont crues et incitent à la violence contre le pouvoir et les abolitionnistes.

Si l’ex-président Mokhtar Ould Daddah ne s’est pas enrichi, les membres de sa tribu (Oulad Beïri) ont profité de son pouvoir : les boutiques ont poussé comme des champignons. Ils ont bénéficié des meilleurs terrains à Nouakchott, Nouadhibou, etc.

Le pouvoir actuel a nommé quatre Haratine dans des ministères importants notamment le Ministère de l’Intérieur en la personne de Ould Merzoug.

Il a procédé à la nomination de plusieurs cadres haratine dans l’administration publique et des sociétés d’Etat.

Il a donné une liberté à tous les ministres afin que ceux-ci dirigent leur département en étant libres de toute pression. Il va sans dire que le Président pourrait arbitrer dans un cas ou dans un autre.

Il y a certes dans les prisons civiles beaucoup de Haratine, mais les abolitionnistes ne sont plus emprisonnés, ni harcelés contrairement au régime de Ould Abdel Aziz.

Ce pouvoir est en train de lutter contre la corruption. L’acte le plus symbolique concerne Ould Abdel Aziz qui a accompli un pillage sans précédent des richesses de la Mauritanie. Ce dernier a fait d’un membre de sa tribu (Oulad Bisba), le patron des patrons en Mauritanie.

C’est pour toutes ces raisons que AHME, à travers ses membres et ses sympathisants, porte à la connaissance du public, qu’elle se met du côté du pouvoir en vue de poursuivre non seulement la nomination des Haratine, mais aussi l’ouverture de plusieurs chantiers tels que la reconnaissance administrative et juridique des associations et des partis politiques.

Si demain ce pouvoir venait à changer son fusil d’épaule, il nous trouvera devant lui comme AHME l’a été contre tous les gouvernements racistes et ségrégationnistes depuis 2001.

A l’heure actuelle, AHME dénonce ces esclavagistes, racistes et suprématistes maures qui sont habitués à tirer profit de l’Etat au détriment de la composante majoritaire, en l’occurrence haratine.

Le 04 mai 2021

Mohamed Yahya Ould Ciré

Président de A.H.M.E