Monthly Archives: April 2021
TCHAD: Les dessous de la tuerie qui a emporté le Maréchal guerrier Idriss Déby Itno, les armes à la main
Après plusieurs jours de l’avancée des colonnes vers les portes de la capitale NDjaména, l’armée tchadienne a pu repousser finalement les assauts des mouvements rebelles et séparatistes dont la plupart venaient du désert libyen. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, le Maréchal DEBY ITNO en dépit de l’avoir dissuadé de se rendre au front a reçu deux balles dans le dos avant de s’affaler au sol. Son fils Mahamat Idriss DEBY est à la tête du Conseil militaire de transition. Exclusif
Le Maréchal Idriss DEBY ITNO (68 ans) est mort. Les armes à la main. En bon stratège et technicien aguerri des combats à l’arme lourde. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, avant son départ pour le front, des divergences avaient surgi entre des officiers Zaghawas (ethnie du Maréchal DEBY) divergences. Deux camps se sont affrontés sur l’option de s’y rendre ou pas au front. Selon des sources autorisées parvenues à Confidentiel Afrique, son fils, Mahamat Idriss DEBY, actuel Chef du Conseil militaire de transition mis en place ce mardi 20 Avril 2021, s’y était opposé farouchement à ce que son Père aille sur la ligne de front. Des querelles qui ont duré une heure, souffle notre source. Le patron des services de renseignements Tchadiens lui avait passé un coup de fil d’une vingtaine de ministres pour surseoir à sa volonté et engagement d’aller au front. Selon nos informations recoupées, Idriss DEBY ITNO en compagnie d’une poignée restreinte de l’appareil sécuritaire militaire a quitté le palais présidentiel nuitamment sans en avoir informé certains généraux. Des informations autorisées renseignent que Idriss DEBY aurait reçu deux balles dans le dos dans la confusion des assauts. Une source a soufflé à Confidentiel Afrique, que ces deux balles ont été fatales au Maréchal. Lequel avait dû être évacué en urgence pour lui administrer les premiers soins. Son fils Mahamat Idriss DEBY se rendant compte que les jours de son Père de Maréchal étaient comptés s’est organisé en amont avec des officiers ultra- proches affidés de l’ex- homme fort de N’Djamena. Des sources ont fuité du palais de NDjamena et informent qu’un Serment attribué au Maréchal fait état d’un programme de gouvernance politique et militaire qu’il voulait après sa mort. Certains officiers ont eu accès à ce document. Ce qui explique cette harmonie des postures de la part des officiers qui ont vite mis sur place ce Conseil national de Transition composé de 11 officiers supérieurs de l’armée tchadienne. En vue de respecter la mémoire du Guerrier Maréchal DEBY ITNO, les officiers ont décidé à l’unanimité de mettre à la tête de ce Conseil le fils Mahamat Idriss DEBY. Cette mort soudaine du Maréchal DEBY est née de la fissure entre des officiers de l’ethnie Zaghawa du Maréchal qui a disjoncté et fragilisé le haut etablishment militaire dans la gestion de cette crise sécuritaire que vit le Tchad depuis quelques jours. Le malaise était profond depuis le déclenchement de l’affaire Yaya Hilo, cousin du Maréchal DEBY ITNO. Ce dernier a succombé aux côtés d’un de ses garde de corps et deux généraux proches qui l’avaient suivi à la ligne de front.
Paris et les USA lâchent le Maréchal DEBY ITNO
Selon des sources diplomatiques autorisées et parvenues à Confidentiel Afrique, le palais de NDjzmena a attendu, en vain, les informations des forces armées françaises sur des images d’avancée des colonnes vers la capitale. Bizutage premier degré de Paris qui n’a pas ou peu collaboré avec l’armée tchadienne. Plusieurs coups de fils téléphoniques de NDjamena n’ont pas servi à grand chose, souffle notre source anonyme. Paris prend ses distances, Washington de son côté somme tous ses ressortissants de quitter le territoire tchadien. Sans même demander un avis courtois au ministre des Affaires Étrangères du Tchad sur la situation. Selon nos informations, c’est le 18 Avril 2021 qu’un avion spécial d’Air France affrété par Paris s’est posé à NDjamena pour transporter la communauté américaine dont des diplomates. Paris et Washington avaient t’ils l’assurance de la fin du pouvoir du Maréchal Idriss DEBY ITNO ?
Le 19 avril Idriss Déby Itno avait été déclaré vainqueur de la présidentielle tchadienne avec 79,32% des voix, pour un sixième mandat. Le défunt ne voulant pas laisser le pouvoir aux rebelles avait préparé la transition. Un conseil militaire est dirigé depuis ce mardi matin par son fils le Général Mahamat Idriss Déby âgé de 37 ans. Un général avec quatre étoiles et commandant de la garde présidentielle, redoutable stratège et habitué des combats. On l’avait vu au Mali aux premières heures de la rébellion djihadiste salafiste au Nord Mali.
Depuis ce jour, le gouvernement et l’assemblée nationale ont été dissous par le Conseil militaire de transition qui promet des élections démocratiques.
Pour rappel, Idriss Déby, 68 ans, militaire de carrière s’est emparé du pouvoir en 1990 à l’issue d’un coup d’État. Il a été promu au rang de Maréchal en août dernier.
Par Ismael AIDARA et Maguette MBENGUE ( Confidentiel Afrique)
US, UK issue warnings in face of rebel incursion in northern Chad
The Chadian army says the offensive in the northern provinces of Tibesti and Kanem is over, with the loss of 300 rebel lives. Despite this, the United States says rebel fighters appear to be moving towards the capital N’Djamena and have ordered non-essential staff to leave. Meanwhile, vote counting continues in the wake of tense presidential elections.ADVERTISING
The Chadian army said on Monday it had killed 300 rebels who had staged a major incursion into the north of the country, adding that it had lost five of its soldiers in clashes over the weekend.
The heavily armed rebel group launched their attack from a base in Libya on 11 April, the day of polling in Chad’s presidential election.
The raid by fighters of the Front for Change and Concord in Chad (FACT) were “neutralised” near Mao, around 200 kilometres northeast of the capital N’Djamena; according to an army spokesman, quoted by the French AFP news agency.
In other reports, rival news agency Reuters, quotes a spokesman for the rebel group, saying FACT fighters had “liberated” the province of Kanem, 300 km from the capital N’Djamena.
According to RFI’s correspondent in Chad, the army reported it had taken 150 prisoners including three high-level rebel leaders and confiscated over 20 trucks, some heavily armed.
In the face of rising violence and uncertainty in the field, the US embassy ordered the evacuation of all non-essential personnel.https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=RFI_En&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfX0%3D&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1383537814633992195&lang=en&origin=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Fen%2Fafrica%2F20210419-us-uk-issue-warnings-in-face-of-rebel-incursion-in-northern-chad-fact-military-africa-idriss-deby&sessionId=7700dd9acc1965099607fe19987b3b90712f9864&siteScreenName=RFI_En&theme=light&widgetsVersion=ff2e7cf%3A1618526400629&width=550px
A day earlier the British government urged its citizens to leave Chad because of information that two rebel convoys were on the move, one near the town of Faya, some 770 km northeast of N’Djamena, and another near the town of Mao, the provincial capital of Kanem.
French authorities have called for their nationals in Chad to avoid any non-essential travel outside the capital.
FACT spokesman Kingabe Ogouzeimi de Tapol said rebels had “liberated” Kanem and were still trying to root out remaining state security forces – a claim denied by the government.
“The authors of these false statements are not even on the ground, but somewhere in Europe,” the government said in a message posted on Facebook.
Meanwhile, tensions remain high in the wake of Chad’s presidential election.
Partial results show incumbent President Idriss Deby on course to extend his three decades in power, despite signs of growing discontent with his handling of the nation’s oil wealth.
Deby has won a majority in all but two of the 84 departments announced so far, with 28 departments remaining, according to the Independent National Election Commission (CENI).
rfi
Mauritanie: des dissidents de l’UFP forment un nouveau parti
Un certain nombre de dissidents du parti de l’UFP (Union des forces du progrès) ont soumis la formation d’un nouveau parti politique au ministère de l’Intérieur, après deux ans de lutte avec la direction du parti.
Le nouveau parti, le RDP, comprend des personnalités les plus importants de l’aile affiliée à feu Moustapha Ould Bedredine.
Cette décision a coïncidé avec une escalade menée par le chef du parti d’opposition, Mohamed Ould Mouloud, contre le gouvernement actuel, et son accusation du régime de mauvaise gouvernance et de gestion.
Rappelons que le parti l’Union des Forces du Progrès (UFP) a tenu ce samedi sa première session ordinaire de son Conseil national issue de son quatrième congrès.
source: senalioune
Mauritanie: Quatre partis d’opposition alertent l’actuel pouvoir contre un retour au pré-carré d’antan
En Mauritanie, les partis d’opposition semblent adopter aujourd’hui la politique d’un pas en avant, deux en arrière quant à leur rapprochement prudent du pouvoir issu des présidentielles de juin 2019 et dirigé par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.
Le projet de gouvernance politique et socioéconomique initié par ce dernier, marqué par la quête de l’apaisement politique et la concertation, notamment en accordant des audiences à tous les opposants, objet de mépris et de chasse à la sorcière de son prédécesseur l’ex Chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz, reste encore plombé par l’omniprésence et le recyclage des caciques de l’ancien régime, et de leur mainmise sur les articulations du système.
En effet, après avoir baissé leurs armes et béni la nouvelle politique de Ould Ghazaouni, des partis d’opposition réputés par leur popularité viennent de donner l’alerte, appelant les autorités actuelles à une supposée rectification de la voie dangereuse dans laquelle le pays continue de s’engager.
Les 4 partis que sont L’UFP, le RFD, l’UNAD et Sawab ont mis en exergue dans un communiqué critique de l’état actuel dans lequel se trouve la Mauritanie, l’urgence « d’un consensus national pour promouvoir le changement, instaurer la justice sociale et combattre les prévaricateurs et tous ceux qui sont tentés de nuire à l’unité, à la sécurité et à la stabilité du pays ».
Ils estiment que le pays souffre de multiples problèmes et fait face à d’énormes défis, qui ont conduit à des circonstances extrêmement graves pouvant l’exposer aux deux scénarios suivants :
- soit les ennemis du changement et de la rupture avec la sinistre décennie nous ramènent à la case départ,
- soit le pays bascule dans le chaos et l’instabilité.
Les partis avancent des preuves qu’ils jugent irréfutables pour illustrer le risque de dérive évoqué citant ce qu’ils ont appelé les « récentes tentatives, désespérées, du parrain, visant à tromper l’opinion publique et falsifier les faits, en s’essayant au rôle du « leader rédempteur » …
Quelles solutions propose le quarté pour décanter la situation ?
Pour faire face à ces problèmes et défis, il y a lieu, tout d’abord, de s’éloigner des méthodes et pratiques du pouvoir précédent en Mauritanie, ajoutent les quatre partis d’opposition.
Il faut surtout aussi « se débarrasser de tous ceux qui ont été impliqués dans ces méthodes et pratiques dévastatrices, toujours en place, et dont les promoteurs bénéficient, à un rythme soutenu, d’un regain de confiance », indiquent-ils.
Le quarté a exhorté par ailleurs le gouvernement à adopter, d’urgence, les règles de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques et à rechercher des solutions promptes et appropriées aux problèmes quotidiens dont souffre le citoyen, des problèmes exacerbés par la pandémie du covid-19 et que le jeûne du Ramadan n’a fait qu’aggraver.
Les quatre rappellent enfin leur aspiration aux prochaines étapes dans la préparation du dialogue national en perspective, après que la Coordination des partis représentés au Parlement ait achevé ses contacts avec les forces politiques et les organisations de la société civile.
Aziz, vous n’avez pas détourné un sou mais un pays
Parler de sous est une passion que nous ne partageons pas avec lui.Nous avons affirmé, par contre, qu’il a mené une guerre destructrice et victorieuse contre notre pays, les comptes de la Nation et de l’Etat, les états financiers des établissements publics et des entreprises publiques et les rapports des bailleurs de fonds prouvent nos affirmations.Qu’il nous prouve le contraire!
Un audit complet de la gestion économique, financière, sociale, sociétale et environnementale de la décennie azizanienne doit être mené par le Parlement et les experts dans ces différents domaines.
*La situation financière du pays, de l’Etat, des entreprises, des banques, de l’endettement… au 1er Août 2019, date de la fin de cette guerre de liquidation d’un pays au profit d’une personne et de quelques membres de sa famille, doit être présentée à J.A, au Peuple et à nos partenaires dans le monde.L’accusation du Gérant, chef de guerre, doit être qualifiée juridiquement, en conséquence.
*Il lance ce défi, parce qu’on n’a fait jusqu’ici qu’un contrôle de caisse, pas un AUDIT INCLUSIF DE SA GESTION PERSONNELLE ET UNIJAMBISTE.
*L’enquête parlementaire ne fit que des tests sur des échantillons.
Mais ses résultats imposent un AUDIT GLOBAL SYSTEMIQUE ET INCLUSIF.
Ne pas mener cet audit équivaudrait à dissimuler devant le monde et devant l’Histoire des forfaits criminels ayant des enjeux stratégiques et portant sur des milliards de dollars.
Mohamed Ould Mohamed El HACEN
source: http://memoiredutemps.net/node/2680