Monthly Archives: January 2020
– Le procès en destitution de Donald Trump en six questions
RFI– Après les prestations de serment de la semaine dernière, c’est ce mardi 21 janvier que s’ouvrent les débats du procès en destitution de Donald Trump au Sénat. Seuls deux présidents avant lui – Bill Clinton et Andrew Johnson – ont fait face à une telle procédure. Ils ont été acquittés.
Quels sont les chefs d’accusation retenus contre Donald Trump ?
Donald Trump fait face à deux chefs d’accusation. Le président sera d’abord jugé pour abus de pouvoir dans l’affaire ukrainienne. Au cœur de l’accusation : un coup de téléphone, révélé par un lanceur d’alerte, entre le président américain et son homologue ukrainien Volodymyr Zelenskiy.
Donald Trump est accusé d’avoir fait pression sur ce dernier pour que Kiev enquête sur le fils de Joe Biden, son potentiel adversaire démocrate à la présidentielle, en mettant notamment dans la balance une aide militaire cruciale des États-Unis à l’Ukraine.
En outre, les démocrates reprochent au président d’avoir ensuite bloqué la transmission de documents et de témoignages lors de leur enquête à la Chambre des représentants. C’est l’autre chef d’accusation : entrave au travail du Congrès.
Dans un dossier de 111 pages, les démocrates invitent le Sénat à condamner et à destituer Donald Trump en raison de « preuves accablantes ». Pour l’accusation, il a mis en danger la sécurité nationale.
Quelle est la ligne de défense de Donald Trump ?
Pour les avocats de Donald Trump, qui ont publié pour la première fois ce week-end une réponse aux accusations, la procédure est « constitutionnellement irrecevable ». Ils avancent que la procédure est « une perversion dangereuse » de la Constitution ; elle attaque « le droit des Américains à choisir librement leur président ».
C’est l’argument principal martelé par Donald Trump dans ses tweets depuis déjà plusieurs mois. La défense nie aussi les faits qui sont reprochés au milliardaire. Elle souligne notamment que l’aide militaire a bien été débloquée.
En omettant toutefois de préciser qu’entre-temps, le scandale avait éclaté… Les avocats de Donald Trump ont appelé lundi le Sénat américain à l’acquitter « immédiatement ».
Qui sont les protagonistes de ce procès ?
♦ Les 100 sénateurs sont les jurés de ce procès, présidé par le patron de la Cour suprême, John Roberts.
♦ L’équipe d’accusation est constituée de sept procureurs désignés par la Chambre des représentants, qui a mené l’enquête et inculpé le président. Ils sont emmenés par le démocrate Adam Schiff, bête noire de Donald Trump.
♦ La défense est menée par l’avocat de la Maison Blanche, Pat Cipollone. Il est notamment épaulé par deux avocats célèbres : le très médiatique constitutionnaliste Alan Dershowitz, qui a défendu plusieurs célébrités réputées « indéfendables » comme O. J Simpson, et Kenneth Starr, qui avait été au cœur de l’affaire Lewinsky et du procès en destitution de l’ex-président Bill Clinton.
Comment va se dérouler le procès ?
Première étape ce mardi : fixer les règles. Les sénateurs vont décider du temps alloué aux présentations de l’accusation et de la défense, déterminer la durée des questions posées ensuite par les sénateurs.
Ils devront aussi se prononcer sur un point essentiel : y aura-t-il ou non des témoins cités à comparaître ? Les démocrates souhaitent interroger de proches conseillers du président, ce que Donald Trump leur avait refusé lors de l’enquête menée par la Chambre des représentants, rappelle Corentin Sellin, spécialiste des États-Unis.
Le professeur agrégé d’histoire Corentin Sellin ce lundi matin dans l’émission «Appel sur l’actualité» 20/01/2020 – par RFI
S’il n’y a pas de témoins, poursuit Corentin Sellin, le procès devrait être très court et être bouclé en deux semaines. Si des personnes sont appelées à témoigner, le processus pourrait durer environ un mois. Pour Bill Clinton, le procès avait duré cinq semaines, et trois mois pour Andrew Johnson au XIXe siècle.
Donald Trump a lui-même prédit la semaine dernière que tout serait « très vite » bouclé. Le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, semble sur la même longueur d’onde. Un procès court permettrait au président de célébrer son acquittement lors de son discours annuel sur l’État de l’Union prévu le 4 février.
Donald Trump peut-il être destitué ?
Pour le vote des règles qui encadreront ce procès, comme pour le vote final, le rapport de force au Sénat est défavorable aux démocrates. La majorité des deux tiers, soit 67 sénateurs, est indispensable pour destituer un président. Les démocrates n’ont que 47 élus au Sénat : il leur faudrait donc convaincre 20 sénateurs républicains de retourner leur veste. Hypothèse très peu probable.
Pourquoi les démocrates lancent-ils une procédure perdue d’avance ?
En pleine campagne pour la présidentielle, les démocrates cherchent à mobiliser leur électorat et présenter Donald Trump sous un mauvais jour. C’est d’ailleurs ce que leur reproche la défense du président. Elle les accuse de vouloir interférer dans l’élection du 3 novembre. À qui profitera la procédure ? Pour l’instant, la cote de popularité du président reste stable.
RFI
Mauritanie: Mise au point de l’AJDMR
L’Ajd-mr proteste vigoureusement contre les coupes en règle opérées dans l’enregistrement de l’émission que la télévision nationale a réalisée avec le président Ibrahima Moctar SARR.
En effet, des parties entières et essentielles du propos du président Sarr ont été censurées. C’est notamment le cas quand le journaliste pose au président une question sur un hypothétique soutien au coup d’état de 2008. La réponse du président a tout simplement disparu de l’émission. Pareil pour les points concernant le prétendu consensus autour du président Ghazouani.
La réponse du président Sarr, n’allant pas dans le sens du constat du journaliste, a également été enlevée de l’émission. Nombre de passages que nous jugeons essentiels pour comprendre la position de l’Ajd-mr sur la situation politique du pays ont honteusement fait l’objet d’une censure.
Une telle attitude relève davantage de la manipulation politicienne que de la déontologie journalistique, et vient égratigner sérieusement la propagande du pouvoir autour de l’ouverture de la presse à l’opposition. Inviter un leader de l’opposition pour censurer certains de ses propos n’est pas une ouverture, mais une forfaiture.
L’Ajd-mr s’insurge contre de telles pratiques et prévient que le président Sarr ne participera plus à une émission de la télévision nationale qui ne serait pas diffusée en direct.
Nouakchott, le 21 janvier 2020
La cellule de communication
La TVM a-t-elle rompu avec la langue de bois ?
Le 16 janvier 20, la TWM a publié, au cours de son journal  de 20H, un reportage  sur  l’état de certaines  infrastructures de la capitale. Les reporters de la chaine publique se sont rendus dans les trois wilayas  de la capitale où  ils ont effectué des reportages sur l’état des écoles et des routes. Ils ont interrogé des enseignants, des parents d’élèves, des commerçants et  des passants. Et pour la première fois, ils ont recueilli et publié les impressions de leurs  interlocuteurs qui ont osé dire tout le mal qu’ils pensent  de leurs infrastructures de base. Ils ont déploré, y compris les enseignants, le déficit de personnel, le niveau déficient de ceux qui officient dans les écoles, le manque de table-bancs poussant les enfants à s’entasser à  trois voire quatre par table, le délabrement  des salles de classes dont certaines sont fissurées, constituant même  par endroit, un danger public, l’insécurité  dans et autour des écoles…
A propos des routes, les personnes rencontrées ont tous  stigmatisé leur  mauvaise qualité, affirmant  qu’elles se détériorent  quelques temps après leurs construction. Elles n’ont pas manqué de  critiquer la pertinence dans le choix de leur emplacement et la complicité des bureaux  de contrôle et de suivi.
Une première dans les annales de la TVM, habituée jusqu’à  il y a quelques  petits mois à endormir  son maigre audimat avec la langue de bois des ministres, des secrétaires généraux, des DG et PDG, des  acteurs  politiques suppôts du pouvoir  et des  éloges  sur les  fameuses réalisations de la décennie d’Ould Abdel Aziz…
En suivant ce reportage, on se croirait  sous d’autres cieux ou sur des chaines privées comme Al Mourabitoune, par exemple. Et pourtant c’est cette même TVM qui avait couvert l’inauguration de bon nombre de ces réalisations, avec de gros reportages  et distribution de parole aux responsables et citoyens  qui  les couvrent de fleurs. Autre temps, autre mœurs.Â
Depuis son arrivée à la tête de la première chaine publique, son patron, Abdallahi Ould Ahmed Daamou s’efforce  de  corriger  la mauvaise image que cette chaine auprès des téléspectateurs mauritaniens. Ainsi, on assiste à une certaine amélioration de la grille des programmes, avec des débats contradictoires digestes. Et avec ce type de reportage et certainement  d’autres émissions, la TVM tourne définitivement la page Aziz. Elle va renouer avec sa mission de chaine d’information au service des citoyens. On se rappelle qu’il ya quelques mois, la TVM  avait décommandé une émission sur les réalisations du président sortant, inimaginable sous le règne l’ancienne patronne de la chaine.
le calame
Paris : le gendre de l’ex-président Ould Msamboue botté en touche au bureau de la SNIM
Al-akhbar – La Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a ramèné le gendre de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, en l’occurrence Mohamed Ould Msemboue de son bureau dans la capitale française Paris à son ancien poste à son siège à Nouadhibou.
La Direction Générale de la SNIM a adressé pour la circonstance une circulaire à toutes ses directions, faisant état de l’annulation du titre de responsable de tous ses fonctionnaires qui n’assurent pas un travail régulier à leur lieu de travail, dont le gendre de l’ex-président permuté dans la capitale économique.
La SNIM avait recruté il y a quelques années, dans des conditions qualifiées d’illégales, Ould Msamboue, avant de le désigner à son bureau à Paris, juste après son embauche.
Par Al-akhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem
Conseil inter-ministériel chargé de l’Enseignement : Mesures urgentes
Le comité inter-ministériel chargé de l’Enseignement, présidé par le premier ministre Ismaël Bodda Cheikh Sidiya, a pris trois décisions au cours d’une réunion organisée jeudi 16 janvier 2020. La première est le lancement d’un programme d’urgence en 2020 pour élargir la demande scolaire à travers la construction d’établissements du Fondamental et du secondaire et des structures de la formation technique et professionnelle. La deuxième est la création de comités régionaux composés des autorités administratives, des élus et des différentes parties concernées qui auront pour mission de procéder au diagnostic des écoles qui ne remplissent pas les conditions requises de sécurité et de propreté dans la perspective d’identifier leurs besoins pour une intervention d’urgence. La troisième est la mobilisation d’un budget pour la réhabilitation et l’entretien des infrastructures scolaires.
le calame