Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 08/01/2020

Mauritanie : Un opposant doute de la politique de rupture de Ghazouani

ALAKHBAR (Nouakchott) – Le chef du parti d’opposition mauritnaien Tawassoul, Mohamed Mahmoud Seydi, doute de la volonté du président Mohamed Ould Ghazouani d’engager une politique de rupture.

«La rupture n’est pas un changement des visages, mais de la façon de gouverner et de gérer les affaires publiques», selon Mohamed Mahmoud Seydi qui dénonce la «reprise du même système politique» et la continuité des «mêmes mentalités».

Le président du parti Tawassoul dénonce aussi le «rejet» des amendements de l’opposition au projet de Loi de Finances «au profit des enseignements, du secteur de la santé et du domaine des Droits de l’homme» Et réitère également la demande de l’opposition d’enquêter sur les dix ans de gestion de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Mohamed Mahmoud Seydi s’exprimait lors du quatrième congrès de l’Organisation des femmes de Tawassoul, tenu samedi et dimanche derniers à Nouakchott.

Iran : 32 morts dans une bousculade lors de l’enterrement de Soleimani

Iran : 32 morts dans une bousculade lors de l'enterrement de SoleimaniUne bousculade a fait au moins 32 morts mardi lors de l’enterrement du général iranien Qassem Soleimani dans le sud-est de l’Iran où une foule réclamait vengeance aux cris de “Mort à l’Amérique”, pendant l’hommage au militaire tué en Irak par une frappe américaine.

“Malheureusement […] 32 de nos compatriotes ont perdu la vie à ce stade sur le chemin” qu’a emprunté le cercueil de Soleimani, a déclaré sur la télévision d’Etat Pir Hossein Koulivand, chef du service national des urgences iraniens.

Il a ajouté que 190 personnes avaient été blessées.

Le centre de Kerman, ville natale de l’officier qui doit y être enterré dans l’après-midi, était envahi mardi par une marée humaine semblable à celles ayant déferlé dimanche et lundi à Téhéran et dans les autres villes où les cercueils du général et de ses compagnons d’armes tués avec lui ont transité pour un hommage populaire.

Chef de la Force Qods, unité d’élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution (l’armée idéologique iranienne), Soleimani était l’architecte de la stratégie de l’Iran au Moyen-Orient.

Il a été tué vendredi par une frappe de drone américain devant l’aéroport de Bagdad.

Le processus d'”expulsion des Etats-Unis de la région a commencé”, a lancé à la foule de Kerman le général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution.

AFP / Atta KENAREDes Iraniennes défilent lors des funérailles du général Qassem Soleimani, le 7 janvier 2020 dans sa ville de Kerman (sud-est)

“Nous allons nous venger (…) S’ils (frappent de nouveau) nous mettrons le feu à ce qu’ils adorent”, a-t-il dit sur un ton énigmatique. “Eux-mêmes savent bien de quels lieux je parle”.

Le Parlement iranien a pour sa part adopté mardi en urgence une loi classant toutes les forces armées américaines comme “terroristes” après l’assassinat de Soleimani.

– ‘Terroristes’ –

Il a pour ce faire amendé une loi récente qui déclarait “terroristes” les forces américaines déployées de la Corne de l’Afrique à l’Asie centrale en passant par le Moyen-Orient. La dénomination est désormais étendue à l’ensemble des forces américaines, aux responsables de l’assassinat de Soleimani, et à toute personne physique ou morale impliquée dans sa mort.

“Le martyr Qassem Soleimani est plus puissant et vivant maintenant qu’il est mort”, et “plus dangereux pour l’ennemi”, a assuré le chef des Gardiens devant les cercueils de l’officier et de son bras droit, le général de brigade Hossein Pourjafari, exposés parmi des gerbes de fleurs sur la place Azadi de Kerman.

AFP / Gal ROMAEscalade militaire

Elevé à titre posthume au grade de général de corps d’armée, inusité depuis des années en Iran, l’officier est largement considéré dans son pays comme un héros pour le combat qu’il a mené contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Cela a permis, aux yeux des Iraniens, à leur nation multiethnique d’éviter la désintégration qu’ont connue à ses portes, l’Irak, la Syrie ou l’Afghanistan.

A Kerman, on a attendu toute la nuit sur les lieux pour être présent.

“Nous sommes ici pour rendre hommage au grand commandant de la Défense sacrée”, dit Hemmat Dehghan, en faisant allusion au rôle de Soleimani dans la défense du pays pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988).

Il “était aimé non pas simplement à Kerman ou en Iran, mais dans le monde entier”, assure à l’AFP cet ancien combattant de 56 ans.

– “Désescalade” –

“Le monde entier, les musulmans, les chiites, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan et tout particulièrement l’Iran, tous lui doivent beaucoup pour leur sécurité”, ajoute cet homme, affirmant être venu de Chiraz, à plus de 500 km.

Depuis l’assassinat de Soleimani, le monde entier redoute une nouvelle déflagration majeure au Moyen-Orient.

Alors que les principaux dirigeants civils, religieux et militaires iraniens se relaient pour annoncer une vengeance terrible, les appels à la “désescalade” se multiplient de par le monde.

L’ancien président français François Hollande a considéré que le président américain Donald Trump avait “mis le monde en danger” avec sa décision “plus que malencontreuse” d’éliminer le général.

Dans ce climat hypertendu suivant des mois de pression entre Washington et Téhéran, sur fond d’escalade militaire dans le Golfe et de tensions autour de la question nucléaire iranienne, les Etats-Unis ont créé la confusion lundi en transmettant par erreur aux autorités irakiennes une lettre annonçant des préparatifs en vue du retrait de leur soldats déployés en Irak.

La lettre faisait référence à un vote dimanche du Parlement irakien exhortant le gouvernement à expulser les troupes étrangères d’Irak après la colère provoqué dans ce pays par la frappe ayant tué le général Soleimani.

Mais le ministre de la Défense américain Mark Esper l’a assuré dans une mise au point devant la presse: “Aucune décision n’a été prise de quitter l’Irak. Point.”

AFP

 
chezvlane

Ballon d’or africain 2019 : Sadio Mané, l’enfant de Bambali, sacré

Ballon d'or africain 2019 : Sadio Mané, l'enfant de Bambali, sacréBBC Afrique – L’international sénégalais, Sadio Mané, vient d’être sacré ballon d’or africain 2019, une distinction décernée par la confédération africaine de football au meilleur joueur africain de l’année.

Mané connu pour son humilité, n’a pas caché sa joie lors de la cérémonie organisée par la Confédération africaine de football à Hurghada, en Egypte.

Quatrième au classement mondial du Ballon d’or devant l’Egyptien Mohamed Salah (5e) et l’Algérien Riyad Mahrez (10e), les deux autres finalistes, Sadio Mané, 27 ans, est le deuxième sénégalais à recevoir ce trophée.

Son compatriote Elhadji Ousseynou Diouf a reçu ce titre à deux reprises en 2001 et en 2002.

Son coéquipier de Liverpool, Mohamed Salah, a déjà été sacré meilleur joueur africain en 2017 et 2018 tandis que Mahrez avait remporté le titre en 2016.

Humble, discret et sérieux

Sadio Mané n’est pas un homme qui cherche les projecteurs. Il est naturellement humble et discret, selon plusieurs témoignages de ces proches.

“Mané est heureux d’être à l’écart des projecteurs”, selon l’imam de la mosquée Al Rahma, dans le quartier de Toxteth à Liverpool.

Selon le chef religieux, l’attaquant sénégalais de 27 ans aide souvent au nettoyage des toilettes de cette mosquée de Liverpool.

“Il vient souvent à la mosquée. Chez lui, il a une Bentley, mais il vient à nous dans une voiture banale, alors il est incognito. Ce n’est pas quelqu’un qui recherche la lumière. Il n’y a pas d’arrogance”, déclare l’imam à la BBC.

En équipe nationale, son attitude est tout aussi empreinte d’humilité.

Dans des images largement partagées sur les réseaux sociaux, Mané aide un membre du staff à décharger des bouteilles d’eau.

C’était lors du déplacement des Lions du Sénégal en Eswatini (ancien Swaziland) pour les qualifications à la prochaine CAN. A Liverpool son humilité est un atout.

“Les fans l’aiment parce qu’il est humble. À Liverpool, la pire chose à faire est d’être sûr de soi. Il n’est pas du tout comme ça”, déclare John Gibbons du podcast The Anfield Wrap.

Gibbons explique que “tout le monde à Liverpool trouve Mané vraiment facile d’abord” et explique comment une rencontre fortuite avec un fan dans un supermarché met en valeur son caractère discret.

Mécène

Pour les habitants de son village, Sadio Mané est un don du ciel.

Après y avoir construit un lycée d’une valeur de 152 millions de francs CFA, il est en train d’y ériger un hôpital avec une enveloppe de 2 milliards de francs CFA.

Ces actions sociales et humanitaires ont été saluées par le président du Sénégal Macky Sall qui l’a reçu en audience en 2019 pour le remercier.

À Bambali, quand on évoque le nom de Sadio Mané, c’est un sentiment de fierté qui se lit sur tous les visages. La star du ballon rond a effectué une ascension fulgurante.

Après des débuts difficiles à Bambali puis à Rufisque (banlieue de Dakar), il s’envole pour la première fois à Metz (Ligue 1 française) en 2012.

Notre correspondant Frédéric Tendeng s’était rendu dans le village natal de Sadio Mané, en Casamance en 2018. Il y avait rencontré ses proches.

Tous affirment que Sadio Mané était prédestiné pour le ballon rond. Le football était sa passion depuis l’enfance.

Parmi les témoignages, Omar Abdou Mendy, le professeur d’espagnol de Sadio Mané au collège de Bambali.

Selon l’imam de la mosquée de Liverpool, cela s’explique par ses origines modestes.

“Sadio vient d’une communauté pauvre. C’est le genre de gars qui va aider. Il a beaucoup d’initiatives et a contribué à la construction d’une mosquée dans son village d’origine”, a ajouté Al-Thabi.

La carrière internationale de Sadio Mané

2011-2012 FC Metz (France)

2012-2014 Red Bull Salzbourg (Autriche)

2014-2016 Southampton FC (Angleterre)

Liverpool (Angleterre) 2016-à nos jours

Boulkheir : “Œuvrons à la construction d’une nation dans laquelle tous les Mauritaniens se reconnaissent”

Boulkheir : AMI – Lors du discours qu’il a prononcé mardi, lors de la cérémonie d’installation du Conseil économique, social et environnemental (CESE), M. Messaoud Ould Boulkheir, président du conseil, a indiqué que cette institution met en synergie, par la force de la loi, toutes les forces vives du pays, au point que certains la qualifient de « parlement désigné » ou de « Mauritanie à échelle réduite ».

Il a également salué la politique de concertation et d’écoute de tous les enfants du pays suivie par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, depuis son accession au pouvoir, réitérant que son institution œuvre pour la construction d’une nation dans laquelle tous les Mauritaniens se retrouvent, sans exclusive.

Le président Messaoud Ould Boulkheir a précisé, par la suite, que les conseils économiques, sociaux et environnementaux représentent des espaces adéquats pour la discussion et le dialogue entre les partenaires économiques, sociaux et environnementaux et les ONGs.

En tant que tel, ils sont, à la fois, un volant et une boussole de la bonne gouvernance, et une ceinture de sécurité pour les pays, qui absorbe les chocs éventuels.

S’adressant au Président de la République, le président du conseil économique a dit : « Nous fondons d’immenses espoirs sur votre actuel mandat pour la concrétisation de nos attentes en matière de concorde et de réconciliation entre tous les Mauritaniens, privilégiant l’avis le plus judicieux pour la prise de décision, tout en adoptant une attitude humaniste envers les citoyens. Nous souhaitons que tous nos partenaires et leaders d’opinion soient animés par cet optimisme, afin que tous se mobilisent pour l’intérêt général, et épargnent à notre pays les troubles et les tiraillements politiques.

Jusqu’ici, Monsieur le Président de la République, vous avez pris vos décisions avec patience et calme, après écoute de tous les intervenants. Nous vous exhortons à poursuivre dans cette voie”.

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