Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2019

Etats-Unis: accord trouvé sur le budget, vers un état d’urgence pour financer le mur

mediaUne nouvelle paralysie partielle de l’administration fédérale va être évitée. La Chambre des représentants a voté la loi de financement, déjà approuvée par le Sénat. La Maison Blanche signera la loi budgétaire même si le texte ne réclame pas les 5,7 milliards de dollars que le président exige pour construire son mur. Pour obtenir les fonds qu’il réclame, le président va déclarer l’état d’urgence à la frontière. Une mesure qui lui permettra de contourner le Congrès.

 
 

La loi de financement a été approuvée jeudi à une large majorité au Sénat, contrôlé par les républicains, puis à la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, après d’âpres débats, par 300 élus (128 ont voté contre).

« Le président va signer la loi (de financement) mais il va en même temps faire une déclaration de l’état d’urgence et je lui ai indiqué que j’allais soutenir cette mesure d’urgence ». Avec cette déclaration, le sénateur Mitch Mc Connell avale son chapeau : comme de nombreux élus républicains, il s’était auparavant déclaré hostile à une déclaration de l’état d’urgence à la frontière, rapporte notre correspondante à Washington, Anne Corpet.

Pour la cheffe de la majorité démocrate à la chambre, Nancy Pelosi, c’est tout simplement un abus de pouvoir de la part du président Trump. « Premièrement il n’y a pas d’état d’urgence à la frontière, il y a un défi humanitaire auquel nous faisons face. Mais à part cela le président tente de contourner le Congrès. Nous allons étudier les options et nous préparer à riposter de manière appropriée ».

Et Nancy Pelosi d’ajouter en ce jour anniversaire de la tuerie de Parkland qui avait fait 17 morts en Floride en février 2018, « à propos d’urgence nationale, c’est aujourd’hui l’anniversaire d’une manifestation de l’épidémie de violence armée aux Etats-Unis. Ça c’est une urgence nationale. Pourquoi ne déclarez-vous pas l’état d’urgence à ce sujet, monsieur le président ? »

La déclaration de l’Etat d’urgence à la frontière risque fort d’entraîner une contestation devant les tribunaux. Le nombre de migrants qui tentent de franchir illégalement la frontière est en effet beaucoup moins élevé qu’il y a vingt ans.

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Mauritanie : une union en perspective…

Mauritanie : une union en perspective…Sahara Médias – Des sources propres à Sahara Medias lui ont révélé que les autorités mauritaniennes sont en passe de prendre une décision consacrant l’intégration du groupement général de la sécurité routière dans le corps de la police, 8 ans après la création du GGSR.

Nos sources ajoutent que les autorités mauritaniennes ont étudié les contours de cette décision et qu’elle sera officiellement annoncée dans les prochaines semaines ou les prochains mois.

Le groupement général pour la sécurité routière avait été créé en 2011 alors que la Mauritanie faisait face aux menaces de groupes islamistes armés, afin d’aider à la sécurisation des routes et la lutte contre le terrorisme.

A la fin de 2010, lors d’une adresse, le président mauritanien avait justifié la création de ce corps par la volonté des autorités d’alléger la pression sur les corps de la police et de la gendarmerie.

Le chef de l’état mauritanien avait dit, dans ce discours, que la création de ce corps intervenait alors que le besoin pour l’instauration de la sécurité sur les routes se faisait pressant, pour protéger les citoyens et les étrangers sur le même pied d’égalité, alors que des ressortissants espagnols avaient été enlevés sur l’un des principaux axes mauritaniens.

Le groupement général pour la sécurité routière était entré en service le 28 novembre 2011 mais il a été l’objet de grande controverse de la part des populations.

saharamedias

Sénégal – Violences en campagne électorale : 3 morts

ALAKHBAR (Nouakchott) – Au Sénégal, trois personnes sont mortes et plusieurs autres blessées dont des journalistes dans des violences qui ont émaillé la campagne électorale, lundi à Tambacounda, une ville de l’Est du pays.  

Des affrontements, avec jet de pierre et usage d’armes blanches, ont opposé le camp de Macky Sall, le président sortant, au militants d’Issa Sall, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR / Opposition).

Un bus transportant 27 journalistes qui couvraient la campagne électorale du PUR a été calciné. Le Bureau Exécutif National du SYNPICS, un syndicat de la presse, a condamné très fermement l’attaque et exigé le rapel des journalistes convernés vers à la capitale, Dakar en guise de protestation.

Le prémier tour de l’élection présidentielle est prévu le 24 février. La campagne électorale a démarré le 2 février. Cinq (5) candidats sont en lice : Madické Niang, ex-ministre des Affaires étrangères, Macky Sall, président sortant, Issa Sall, un professeur proche des Moustarchidine, un groupe religieux au sein de la confrérie Tijanya, Idrissa Seck, ancien premier ministre, et Ousmane Sonko, ex-fonctionnaire de l’Etat.

Frappes françaises au Tchad : Sauvé du «coup d’Etat», Déby visite l’Est

Frappes françaises au Tchad : Sauvé du «coup d’Etat», Déby visite l'EstLa Tribune Afrique – Lorsqu’il est accueilli à 15 heures ce mardi 12 février au pied de son avion par tout ce que la deuxième ville du Tchad compte d’hommes en treillis, Idriss Déby a été parcimonieux en déclaration à la presse.

Sans doute le président tchadien ne souhaitait pas aborder la question des bombardements français sur les colonnes des rebelles de l’UFR pour lui éviter un nouveau «coup d’Etat». Pour la visite présidentielle à Abéché, le pouvoir met en place une préoccupation d’Idriss Déby de la situation sécuritaire. Mais difficile de ne pas faire le lien avec l’intervention militaire française.

La concomitance des deux événements relève-t-elle d’un pur hasard de calendrier? Au moment où l’avion d’Idriss Déby se posait à Abéché, dans la province de l’Ouddaï, à l’est du pays, aux confins de la frontière soudanaise, Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française, justifiait devant l’Assemblée nationale, la vague de frappes françaises contre les rebelles de l’Union des forces de la résistance (UFR).

Les 750 km qui séparent N’Djamena, la capitale du Tchad, d’Abéché, deuxième ville du pays, n’ont pas découragé Idriss Déby qui y est en visite depuis ce mardi 12 février, accueilli par un escadron des hauts gradés de la région. «Cette visite s’inscrit dans le cadre du contact permanent avec la population. Les rencontres avec les différentes sensibilités inscrites dans l’agenda de la visite, devront permettre au chef de l’Etat de s’enquérir de la situation globale de la province», justifie officiellement la présidence tchadienne dans une communication sur son site.

En chef de guerre, le président tchadien visite cette région, théâtre de plusieurs bombardements de l’armée tchadienne au nom de la lutte contre le terrorisme. L’Etat tchadien, en pleine démarche de réorganisation de sa capacité opérationnelle de ses forces armées, envisage de doter l’Est, d’une base militaire pour mieux contrer la menace. Et pourtant, à y voir de plus près, d’autres raisons semblent guider ce déplacement présidentiel.

Le «coup d’Etat» écarté, Déby au contrôle

A l’appel d’Idriss Déby, l’aviation française a bombardé plus d’une vingtaine de fois, une colonne d’une quarantaine de pickups des rebelles de l’Union des Forces de la résistance (UFR), à l’aide d’une flotte de Mirage 2000, des avions de chasse, appuyés par un drone Reaper, ravitaillés par un C135, entre le 3 et le 6 février. Officiellement, c’est à l’appui du dispositif Barkhane et dans le cadre d’un accord avec l’Etat tchadien, que l’opération a été menée pour éviter une « déstabilisation» du Tchad.

«Il y a eu une attaque d’un groupe rebelle venu du sud libyen, qui est déstabilisé, pour prendre le pouvoir par les armes à N’Djamena et le président Déby nous a demandé par écrit une intervention pour éviter ce coup d’Etat venu du sud libyen, et pour protéger son propre pays», a répondu Jean Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères devant l’Assemblée nationale, ce 12 février. En clair, les rebelles de l’UFR, qui avaient déjà encerclé le Palais Rose de N’Djamena en 2008 dans le but de s’emparer du pouvoir, auraient tenté de récidivé dix ans plus tard. Dans les deux cas, le pouvoir d’Idriss Déby a été sauvé in extremis par l’armée française.

Difficile donc de ne pas relier le déplacement présidentiel à cette sortie du chef de la diplomatie. Après l’arrestation de 250 rebelles capturés dans l’opération contre leur colonne, annoncée comme une prise de guerre, Idriss Déby, qui voit la menace rebelle s’éloigner, se montre en chef de guerre dans une tentative de démontrer qu’il est toujours au contrôle. Cependant, en dépit des précautions légales de la France, son pouvoir qui a dû avoir eu recours à une force étrangère, s’en trouve plus fragilisé que jamais. Et il n’est pas dit que des rebelles, jusqu’au-boutistes, soient définitivement écartés du chemin qui mène au Palais Rose de N’Djamena.

Par Ibrahima Bayo Jr.

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DETRUIRE- Par Président Amadou Moctar KANE

DETRUIRE- Par Président Amadou Moctar KANE Mauriweb – Il est difficile de Construire, mais trop facile de détruire . Nouakchott a été créé de toutes pièces, comme je l’ai décrit dans « Nouakchott, les Bains» Livre, qui vient de paraître en Janvier 2019. C’est l’Histoire de notre Capitale Nationale.

Les premières générations ont réalisé avec minutie, efficacité et réalisme, la Capitale de notre « Colonie » qui avait son siège à l’extérieur de notre Territoire National. Avant l’Indépendance, plus exactement depuis 1950 nous avions, comme toutes les Colonies Françaises, un Conseil Territorial, des Conseillers Territoriaux sont élus dans tous les Cercles Administratifs de notre Colonie.

Au tout début de Nouakchott, un grand Bâtiment est réalisé, c’était en pleine brousse, à l’endroit où se trouve actuellement la Présidence, c’était le Siège de notre Conseil Territorial. Cette bâtisse est encore là, historique.

A notre accession à la Souveraineté Internationale, l’Indépendance, le Conseil Territorial est devenu Assemblée Nationale. Nous avons élu nos Députés dans toutes les circonscriptions de notre pays, qui ont siège, au tout début dans le grand Hangar du Conseil Territorial et , l’État a réalisé, en même temps que le premier Bâtiment de la Présidence de la République, un immeuble de style très moderne, qui a abrité l’Assemblée Nationale, un joyau, qui vient d’être détruit. Un siège historique qui disparaît.

Avant cette destruction, celle des Cinq Blocs a été orchestrée.

Quelle Inconscience !

Cela est de l’esprit des jeunes générations arrivées au pouvoir, qui pensent bien faire, disant modernisé la Capitale par la création d’immeubles de « luxe » à plusieurs hauteurs. Ces destructions ne contribuent pas à la Modernisation de la Capitale dont l’Histoire doit être maintenue et doit être sacrée.

Ah ces jeunes générations n’ont rien compris et ne savent rien de l’Histoire de notre Pays. C’est inadmissible !

Plus grave encore !

On se réveille un bon matin et décide de débaptiser l’Avenue principale de Nouakchott, qui portait le nom de ‘’Gamal Abd NASSER’’ premier Président de la République sœur d’Egypte depuis 1950. Cette route, la première goudronnée de la Capitale, du Marché de la Capitale à celui du Ksar a été baptisée ‘’Gamal Abd NASSER’’ le 27 Novembre 1963 à l’occasion des festivités de l’Indépendance, qui ont commencé, cette année là , par l’inauguration de la Mosquée « Ibn Abass » le 23 Novembre 1963, un Vendredi. Et l’histoi

re nous a montré l’action efficiente de NASSER lors de notre indépendance. En juin 1957, Mohamed V, Roi du Maroc, déclare, officiellement , que la Mauritanie est un site Marocain , qui ne peut donc être indépendante.

Le premier, qui a remis les pendules à l’heure c’est NASSER , mettant en garde Mohamed V avec véhémence suivi par Habib Bourguiba de Tunisie.

Le Général de Gaulle, Président de la République Française, a été intransigeant vis-à-vis de Mohamed V a propos de sa revendication sur la Mauritanie.

En septembre 1961, à l’ouverture de la session des Nation Unies, NASSER, dans un discoure acerbe, fustige l’ONU pour reconnaître la Mauritanie comme Pays membre de l’ONU.

Après Lui, Senghor du Sénégal, Habib Bourguiba de la Tunisie ont réitéré les propos du Raîs, ainsi plusieurs Pays se sont alliés à cette démarche, et notre Pays a été admis au Nation Unies en Octobre 1962, ce léger retard est dû au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Notre reconnaissance à NASSER a été très vite ressentie à l’inauguration de cette route : capitale – Ksar, sous l’appellation de ‘’GAMAL ABD NASSER’’ le 27 novembre 1962, juste un mois après notre admission a l’ONU.

Qu’est ce à dire !

L’Unité Nationale est au dessus de tout certes, mais les raisons historiques ne permettent pas ce changement d’appellation de cette avenue.

Il y a d’ailleurs beaucoup à dire sur notre Unité Nationale, je réserve ce volet très important à un autre écrit, dans la mesure où j’en ai déjà parlé dans les livres que je fait édités ‘’ le Fouta notre Nation ’’ ‘’KAYHAÏDHI ’’ et « Nouakchott les bains »
Il est plus facile de détruire que de construire.

Le Président

Amadou Moctar KANE
22 62 70 63
41 55 39 41
36 62 70 63

 

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