Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2017

Trump révèle le “vrai visage des Etats-Unis”, selon le guide suprême iranien

Trump révèle le Le nouveau président américain Donald Trump révèle “le vrai visage des Etats-Unis, a déclaré mardi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, lors d’un discours devant des militaires à Téhéran.

“Nous remercions ce monsieur (Donald Trump) parce qu’il nous a facilité la tâche en montrant le vrai visage des Etats-Unis. Ce que nous disons depuis plus de trente ans à propos de la corruption politique, économique, morale et sociale au sein du pouvoir américain, ce monsieur l’a mis à nu pendant la campagne électorale et après”, a-t-il déclaré.

“Avec ce qu’il est en train de faire, il montre la réalité des Etats-Unis, la réalité des droits de l’Homme dans ce pays: ils menottent un enfant de cinq ans”, a ajouté le guide.

Les médias iraniens ont rapporté qu’un enfant iranien de cinq ans avait été menotté dans un aéroport américain après le décret du président Trump interdisant temporairement l’entrée des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l’Iran.

Ce décret a pour l’heure été bloqué par la justice américaine.

Dans son discours, Ali Khamenei a également rejeté les menaces du président Trump à l’égard de l’Iran.

Il “a dit ayez peur de moi”, mais “les Iraniens vont répondre” à ces menaces lors des défilés et manifestations prévus vendredi à l’occasion du 38e anniversaire de la victoire de la révolution islamique, qui a renversé en 1979 le régime du Shah d’Iran, allié des Etats-Unis.
A Téhéran, un important défilé militaire sera organisé et le président Hassan Rohani doit prononcer un discours.

“L’Iran joue avec le feu. Ils ne se rendent pas compte à quel point le président Obama avait été +gentil+ avec eux. Pas moi!”, avait tweeté vendredi le nouveau président des Etats-Unis, juste avant l’annonce de sanctions ciblées contre Téhéran en réaction à un test de missile par l’Iran le 29 janvier.

Depuis l’investiture de M. Trump le 20 janvier, le ton n’a cessé de monter entre Washington et Téhéran, dont les relations diplomatiques ont été interrompues peu après la révolution islamique et l’occupation de l’ambassade américaine à Téhéran.

Donald Trump a mis à exécution ses menaces de durcir la position de Washington envers la République islamique, mais sans faire dérailler pour l’instant l’accord international sur le nucléaire iranien scellé en 2015 par son prédécesseur Barack Obama.

“Le nouveau président américain dit qu’on doit remercier Obama, pourquoi? Pour avoir créé Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) et mis le feu à l’Irak et à la Syrie? (…) Pour avoir voulu paralyser l’Iran avec des sanctions lourdes qui ont échoué car aucun ennemi ne peut paralyser le peuple iranien?”, s’est interrogé l’ayatollah Khamenei.

L’Iran accuse les Etats-Unis et certains pays arabes de la région d’avoir facilité la création des groupes “terroristes“, dont le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.

L’administration Obama avait imposé des sanctions qualifiées de “paralysantes” contre Téhéran à cause de son programme nucléaire, en partie levées en janvier 2016 à la suite d’un accord sur ce programme entre l’Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis.

Toutefois, selon le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, l’Iran risque de “connaître des jours difficiles”. Il est “possible que Trump tente de renégocier l’accord, ce que ni l’Iran ni les Européens ni la communauté internationale ne l’accepteront”, a-t-il dit dans un entretien au quotidien iranien Etellat paru mardi.

(©AFP / 07 février 2017 12h03)

 

Romandie News

Le président Aziz : le terrorisme et le crime sont nos plus grands défis

Le président Aziz : le terrorisme et le crime sont nos plus grands défisLors d’une conférence de presse tenue lundi à Bamako, en marge du sommet extraordinaire du G5, le président Mohamed O. Abdel Aziz a que les pays du Sahel mesurent la gravité des défis auxquels ils font face, notamment le terrorisme et le crime organisé.

O. Abdel Aziza réaffirmé la volonté de cet ensemble de travailler avec force avec ses partenaires au sein de l’union africaine, les nations unies et la communauté internationale soulignant avec force ses engagements dans le cadre du partenariat afin d’assurer la paix et e développement.

Le président tchadien a annoncé lui le passage de la présidence du G5 au président malien Ibrahim Boubacar Keita.

La conférence de presse s’est déroulée en présence du président en exercice de l’union africaine, le chef de l’état guinéen le professeur Alpha Condé.


saharamedias

MAURITANIE, GAMBIE… UNE DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE EN ÉQUILIBRISME?

MAURITANIE, GAMBIE… UNE DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE EN ÉQUILIBRISME?La liberté d’expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu’elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, celui moral…

A quelques bornes de notre Sénégal, des personnes souffrent d’esclavage et lorsque les porteurs s’en intéressent, l’on sent comme une prise de partie de l’exécutif de notre pays.     

Dans toute vie, lors qu’il n’est plus possible de toucher la vérité vraie il faudra dès lors se questionner sur notre sens humain. Pour rappel, parce qu’apparemment notre société a besoin d’un suivi perpétuel, et comme l’a d’ailleurs bien souligné un journaliste très respecté de ce pays de par sa pertinence, les hommes politiques ne font que de la politique politicienne, c’est une réalité.

Bon nombre de fois, il a été vu des politiques transhumer là où l’herbe est verte. Les mis en cause dans cette affaire de mise en demeure l’ont compris à leur dépens. Mais comment se comporter face à une telle situation ?

Laisser ceci passer sans pour autant régler un problème qui gangrène notre cité ferait de nous aussi des complices. De cette affaire, il est juste de savoir que de visu, le pouvoir exécutif a chassé dans le terrain du judiciaire. Comment prendre des mesures qui ne sont pas de l’essor de notre entité ?

C’est un prétexte oui, pour montrer à nos dirigeants qu’un Etat ne doit pas se recroqueviller sur lui-même, n’intervenir que là où une potentielle suprématie lui dit de faire. La Mauritanie, c’est un pays frère et ce sera ainsi jusqu’à la fin des temps. Comment entretenir un bon voisinage ? Il faut tout se dire, hypocrisie à part. Quels sont ceux qui doivent se prononcer sur de telles situations ? Il est évident que les analystes géopolitiques et journalistes avertis conviennent largement à ce débat.

Dès lors, pourquoi une telle posture de l’Etat sénégalais ? Ici, un certain rappel de l’histoire fraîchement vécue nous éclaircira. La crise en Gambie si elle a été résolue c’est en partie grâce aux entreprises du Sénégal. Le peuple gambien a été longtemps vu comme un peuple opprimé esclave de son propre chef. Qu’a donc fait notre gouvernement lorsque ces mêmes porteurs de voix là, dans la même chaîne de télévision ont apporté leur regard par rapport à la situation. Il n’y a eu aucune mise en demeure mieux encore, on les glorifiait d’avoir participé à cet éveil de conscience.

Donc lorsque ce même gouvernement là est en face d’un problème qui touche les ressortissants d’un pays voisin, il devrait sans réflexion et nulle attente d’une bénédiction se positionner et s’affirmer comme le ferait un frère pour son prochain. Au cas échéant, ce cas de figure ne serait pas juste un avertissement envers une télévision de la place mais un mal bien plus profond.

Senenews.com

Auteur : Dakarposte.com

Source:http://www.dakarposte.com

Kaedi: Absence de campagne agricole et menace d’insécurité alimentaire

KAEDI : 15 000 ménages en « insécurité alimentaire» faute de campagne rizicolePlus de 15.000 familles du département de Kaédi (Sud de la Mauritanie) sont  dans une situation d’insécurité  alimentaire  du fait de l’absence d’une campagne agricole pour les périmètres PPGI et PPGII, qui devait  démarrer  au mois de septembre/octobre 2016, selon une révélation faite dimanche au cours d’une conférence de presse, par des paysans et des responsables de développement.
Ces deux périmètres « qui  couvrent plus de 3000 hectares, constituent l’unique source de revenus de la majorité des populations du département » et leur non  exploitation « expose celle-ci  à l’insécurité alimentaire », explique Ba Aliou Coulibaly, responsable au sein de  plusieurs réseaux d’ONG.
Cette absence de campagne 2016 devrait affecter à la fois les  hommes et le cheptel dans une zone agro-silvo-pastorale par excellence. « Les autorités locales avancent l’argument du non paiement des redevances pour justifier la non organisation  de la campagne agricole », selon M. Niang Samba Diwi, responsable régional au sein des organisations paysannes.
Au-delà du défaut de campagne agricole en 2016, les comités de gestion des périmètres  évoquent des causes structurelles pour expliquer “une situation de crise récurrente liée en grande partie à la baisse de production dans les périmètres PPGI et PPGII.  Le non respect des calendriers culturaux. La spéculation autour des intrants agricoles, l’absence cruciale de matériel agricole nécessaire à la préparation des sols et l’absence d’encadrement technique des paysans imputable au manque de professionnalisme des autorités de la Société Nationale de Développement Rurale (SONADER)”.
Par rapport à la crise actuelle, les responsables des comités de gestion affirment pourtant  que « plus de 80% des redevances ont été recouvertes. Mais la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD-publique), a exigé le règlement total de toutes les dettes avant le démarrage  de toute campagne, privant ainsi  le pays d’une production de 15.000 tonnes de riz paddy, en dépit de tous les aléas ».
Cela dans le contexte d’une Mauritanie traînant un déficit céréalier chronique, qui importe plus de  60% de ses besoins alimentaires.

 

le calame

Le Cameroun remporte sa cinquième Coupe d’Afrique des Nations en battant l’Egypte

Football - GOURDOL Nathan - Le Cameroun a remporté la CAN 2017. (Mike Hutchings/Reuters)L’Equipe – Le Cameroun a remporté sa cinquième Coupe d’Afrique des Nations en renversant en finale l’Egypte (2-1). Vincent Aboubakar a libéré les Lions indomptables, outsiders en début de compétition.

Le match : 2-1

Battu en 1984 et en 2008 par l’Egypte en finale de la Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun tient sa revanche. Les Lions indomptables ont renversé les Pharaons, ce dimanche, au Stade l’Amitié de Libreville.

Passés à côté de leur première période, avec un but encaissé de Elneny (22e), ils ont marqué deux fois par Nkoulou (59e) et Aboubakar (88e) pour soulever le trophée. Milla et Eto’o, en transe dans les tribunes, pouvaient exulter, pour ce premier sacre depuis 2002.

Le film du match

Dans un stade assez enjoué, tranchant avec la faible ambiance qui a entouré la compétition, l’Egypte a rapidement fait passer un frisson, sur une frappe de Said, sauvée par l’excellent Ondoa (2e). Les hommes de Cuper ont su concrétiser leur temps fort. Sur une superbe passe de Mohamed Salah, grand homme du tournoi, Elneny a su battre le gardien camerounais avec sang-froid (22e). Le Cameroun d’Hugo Broos a subi un autre coup dur dans la foulée, quand Teikeu a quitté ses partenaires sur blessure (31e). L’Egypte, pas flamboyante mais efficace, organisée méticuleusement par Cuper, a su contrôler jusqu’à la pause, face à des Camerounais trop timides.

Mais le Cameroun a changé de visage après la pause. Remontés, les partenaires d’Aboubakar, entré dès la reprise, ont imprimé un important pressing dans le camp égyptien. Benjamin Moukandjo et Christian Bassogog sur les côtés ont commencé à faire mal. Nkoulou, entré en jeu à la place de Teikeu en première période, a remis les Camerounais dans le match. Sur un centre léché de Moukandjo depuis le côté gauche, la tête puissante du Lyonnais n’a laissé aucune chance au vétéran El-Hadary (59e). Les Lions indomptables ont continué de pousser, avec un Moukandjo incroyable d’activité, mais trop imprécis (78e). La délivrance camerounaise est finalement venue d’Aboubakar (88e), d’un excellent enchaînement.

L’homme : Aboubakar, le sauveur

Entré à la pause, Vincent Aboubakar a offert la CAN au Cameroun, 15 ans après son dernier sacre. Si l’homme du match a sans doute été Benjamin Moukandjo, Aboubakar mérite le titre de dynamiteur. Son apparition sur la pelouse, à la place de També, a symbolisé le réveil des Lions indomptables. L’attaquant de 25 ans a apporté de la puissance en attaque, pilonnant la défense égyptienne au bord de la rupture au fil des minutes, à l’image de ses passements de jambes (70e).

L’attaquant du Besiktas, passé par Valenciennes et Lorient, a fait exploser de joie le peuple camerounais à quelques minutes du terme. Lancé en profondeur, il a contrôlé de la poitrine à l’entrée de la surface, éliminé Gabr, avant de déclencher une demi-volée gagnante. Remplaçant cinq fois lors des six matches du Cameroun durant cette CAN, Aboubakar, déjà passeur décisif en demi-finales, a su briller au bon moment.

Le fait : Elneny n’a pas pu tout faire

Indisponible lors des quarts et des demies en raison d’une blessure au mollet, Mohamed Elneny était de retour pour cette finale. Le milieu de 24 ans, qui a cruellement manqué à Arsenal contre Chelsea samedi (1-3), a apporté du volume dans le jeu de l’Egypte. Il a surtout lancé les Pharaons. Au départ de l’action, il a vu le ballon atterrir dans les pieds magiques de Salah, qui lui a remis parfaitement après avoir fixé la défense. Dans un angle fermé côté droit, il a su battre Ondoa d’une frappe parfaitement placée. Actif dans la relance, important à la récupération, Elneny a réussi son retour. Mais n’a pas pu empêcher l’Egypte de se faire renverser.

N. G.

 

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