Daily Archives: 05/02/2017
MAURITANIE, GAMBIE… UNE DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE EN ÉQUILIBRISME?
La liberté d’expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu’elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, celui moral…
A quelques bornes de notre Sénégal, des personnes souffrent d’esclavage et lorsque les porteurs s’en intéressent, l’on sent comme une prise de partie de l’exécutif de notre pays.
Dans toute vie, lors qu’il n’est plus possible de toucher la vérité vraie il faudra dès lors se questionner sur notre sens humain. Pour rappel, parce qu’apparemment notre société a besoin d’un suivi perpétuel, et comme l’a d’ailleurs bien souligné un journaliste très respecté de ce pays de par sa pertinence, les hommes politiques ne font que de la politique politicienne, c’est une réalité.
Bon nombre de fois, il a été vu des politiques transhumer là où l’herbe est verte. Les mis en cause dans cette affaire de mise en demeure l’ont compris à leur dépens. Mais comment se comporter face à une telle situation ?
Laisser ceci passer sans pour autant régler un problème qui gangrène notre cité ferait de nous aussi des complices. De cette affaire, il est juste de savoir que de visu, le pouvoir exécutif a chassé dans le terrain du judiciaire. Comment prendre des mesures qui ne sont pas de l’essor de notre entité ?
C’est un prétexte oui, pour montrer à nos dirigeants qu’un Etat ne doit pas se recroqueviller sur lui-même, n’intervenir que là où une potentielle suprématie lui dit de faire. La Mauritanie, c’est un pays frère et ce sera ainsi jusqu’à la fin des temps. Comment entretenir un bon voisinage ? Il faut tout se dire, hypocrisie à part. Quels sont ceux qui doivent se prononcer sur de telles situations ? Il est évident que les analystes géopolitiques et journalistes avertis conviennent largement à ce débat.
Dès lors, pourquoi une telle posture de l’Etat sénégalais ? Ici, un certain rappel de l’histoire fraîchement vécue nous éclaircira. La crise en Gambie si elle a été résolue c’est en partie grâce aux entreprises du Sénégal. Le peuple gambien a été longtemps vu comme un peuple opprimé esclave de son propre chef. Qu’a donc fait notre gouvernement lorsque ces mêmes porteurs de voix là, dans la même chaîne de télévision ont apporté leur regard par rapport à la situation. Il n’y a eu aucune mise en demeure mieux encore, on les glorifiait d’avoir participé à cet éveil de conscience.
Donc lorsque ce même gouvernement là est en face d’un problème qui touche les ressortissants d’un pays voisin, il devrait sans réflexion et nulle attente d’une bénédiction se positionner et s’affirmer comme le ferait un frère pour son prochain. Au cas échéant, ce cas de figure ne serait pas juste un avertissement envers une télévision de la place mais un mal bien plus profond.
Senenews.com
Auteur : Dakarposte.com
Source:http://www.dakarposte.com
Kaedi: Absence de campagne agricole et menace d’insécurité alimentaire
Plus de 15.000 familles du département de Kaédi (Sud de la Mauritanie) sont dans une situation d’insécurité alimentaire du fait de l’absence d’une campagne agricole pour les périmètres PPGI et PPGII, qui devait démarrer au mois de septembre/octobre 2016, selon une révélation faite dimanche au cours d’une conférence de presse, par des paysans et des responsables de développement.
Ces deux périmètres « qui couvrent plus de 3000 hectares, constituent l’unique source de revenus de la majorité des populations du département » et leur non exploitation « expose celle-ci à l’insécurité alimentaire », explique Ba Aliou Coulibaly, responsable au sein de plusieurs réseaux d’ONG.
Cette absence de campagne 2016 devrait affecter à la fois les hommes et le cheptel dans une zone agro-silvo-pastorale par excellence. « Les autorités locales avancent l’argument du non paiement des redevances pour justifier la non organisation de la campagne agricole », selon M. Niang Samba Diwi, responsable régional au sein des organisations paysannes.
Au-delà du défaut de campagne agricole en 2016, les comités de gestion des périmètres évoquent des causes structurelles pour expliquer “une situation de crise récurrente liée en grande partie à la baisse de production dans les périmètres PPGI et PPGII. Le non respect des calendriers culturaux. La spéculation autour des intrants agricoles, l’absence cruciale de matériel agricole nécessaire à la préparation des sols et l’absence d’encadrement technique des paysans imputable au manque de professionnalisme des autorités de la Société Nationale de Développement Rurale (SONADER)”.
Par rapport à la crise actuelle, les responsables des comités de gestion affirment pourtant que « plus de 80% des redevances ont été recouvertes. Mais la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD-publique), a exigé le règlement total de toutes les dettes avant le démarrage de toute campagne, privant ainsi le pays d’une production de 15.000 tonnes de riz paddy, en dépit de tous les aléas ».
Cela dans le contexte d’une Mauritanie traînant un déficit céréalier chronique, qui importe plus de 60% de ses besoins alimentaires.
le calame
Le Cameroun remporte sa cinquième Coupe d’Afrique des Nations en battant l’Egypte
L’Equipe – Le Cameroun a remporté sa cinquième Coupe d’Afrique des Nations en renversant en finale l’Egypte (2-1). Vincent Aboubakar a libéré les Lions indomptables, outsiders en début de compétition.
Le match : 2-1
Battu en 1984 et en 2008 par l’Egypte en finale de la Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun tient sa revanche. Les Lions indomptables ont renversé les Pharaons, ce dimanche, au Stade l’Amitié de Libreville.
Passés à côté de leur première période, avec un but encaissé de Elneny (22e), ils ont marqué deux fois par Nkoulou (59e) et Aboubakar (88e) pour soulever le trophée. Milla et Eto’o, en transe dans les tribunes, pouvaient exulter, pour ce premier sacre depuis 2002.
Le film du match
Dans un stade assez enjoué, tranchant avec la faible ambiance qui a entouré la compétition, l’Egypte a rapidement fait passer un frisson, sur une frappe de Said, sauvée par l’excellent Ondoa (2e). Les hommes de Cuper ont su concrétiser leur temps fort. Sur une superbe passe de Mohamed Salah, grand homme du tournoi, Elneny a su battre le gardien camerounais avec sang-froid (22e). Le Cameroun d’Hugo Broos a subi un autre coup dur dans la foulée, quand Teikeu a quitté ses partenaires sur blessure (31e). L’Egypte, pas flamboyante mais efficace, organisée méticuleusement par Cuper, a su contrôler jusqu’à la pause, face à des Camerounais trop timides.
Mais le Cameroun a changé de visage après la pause. Remontés, les partenaires d’Aboubakar, entré dès la reprise, ont imprimé un important pressing dans le camp égyptien. Benjamin Moukandjo et Christian Bassogog sur les côtés ont commencé à faire mal. Nkoulou, entré en jeu à la place de Teikeu en première période, a remis les Camerounais dans le match. Sur un centre léché de Moukandjo depuis le côté gauche, la tête puissante du Lyonnais n’a laissé aucune chance au vétéran El-Hadary (59e). Les Lions indomptables ont continué de pousser, avec un Moukandjo incroyable d’activité, mais trop imprécis (78e). La délivrance camerounaise est finalement venue d’Aboubakar (88e), d’un excellent enchaînement.
L’homme : Aboubakar, le sauveur
Entré à la pause, Vincent Aboubakar a offert la CAN au Cameroun, 15 ans après son dernier sacre. Si l’homme du match a sans doute été Benjamin Moukandjo, Aboubakar mérite le titre de dynamiteur. Son apparition sur la pelouse, à la place de També, a symbolisé le réveil des Lions indomptables. L’attaquant de 25 ans a apporté de la puissance en attaque, pilonnant la défense égyptienne au bord de la rupture au fil des minutes, à l’image de ses passements de jambes (70e).
L’attaquant du Besiktas, passé par Valenciennes et Lorient, a fait exploser de joie le peuple camerounais à quelques minutes du terme. Lancé en profondeur, il a contrôlé de la poitrine à l’entrée de la surface, éliminé Gabr, avant de déclencher une demi-volée gagnante. Remplaçant cinq fois lors des six matches du Cameroun durant cette CAN, Aboubakar, déjà passeur décisif en demi-finales, a su briller au bon moment.
Le fait : Elneny n’a pas pu tout faire
Indisponible lors des quarts et des demies en raison d’une blessure au mollet, Mohamed Elneny était de retour pour cette finale. Le milieu de 24 ans, qui a cruellement manqué à Arsenal contre Chelsea samedi (1-3), a apporté du volume dans le jeu de l’Egypte. Il a surtout lancé les Pharaons. Au départ de l’action, il a vu le ballon atterrir dans les pieds magiques de Salah, qui lui a remis parfaitement après avoir fixé la défense. Dans un angle fermé côté droit, il a su battre Ondoa d’une frappe parfaitement placée. Actif dans la relance, important à la récupération, Elneny a réussi son retour. Mais n’a pas pu empêcher l’Egypte de se faire renverser.
N. G.