Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2017

Messaoud Ould Boulkehir appuie l’idée d’un troisième mandat pour MOAA

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Au cours de ses récentes concertations avec le pouvoir, Messaoud Ould Belkheir, Président du parti mauritanien Alliance populaire progressiste (APP) a  exigé la nomination de  certains  de ses proches et la suppression de l’âge de candidature pour appuyer, selon les câbles de Rapide info l’idée d’un troisième mandat pour Mohamed Ould Abdel Aziz, ancien général mauritanien.

 

IL est l’un des instigateurs du coup d’État d’août 2005 qui dépose le président Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, puis il conduit le coup d’août 2008 qui renverse le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef. Après ce dernier coup de force, Ould Abdel Aziz s’autoproclame président du Haut Conseil d’État.

Né le à Akjoujt, il  devient  chef de l’État le au , puis président de la République depuis le .

rapideinfo

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La Mauritanie gagnerait à être arabe comme le Sénégal est wolof…

Après une démonstration étroite, des arguments de la justice des vainqueurs dans une guerre de haine et de race destinée apparemment à être éternelle, après avoir quasiment traité de lâches les peuls du Sénégal incapables de se lever contre l’hégémonie des wolofs, l’auteur brillant comme un intellectuel de sa nature termine l’exercice par ce coup de grâce « la Mauritanie est un pays arabe, le Sénégal est un pays Wolof et le Mali un pays bambara ».

 
Le plus étonnant, c’est qu’il ait réussi à  faire réagir les peuls qu’il visait sachant qu’ils ont les nerfs à fleur de peau en Mauritanie où les négro-mauritaniens ont été matés dans l’armée après un cycle de violence provoqué par eux selon leurs alter ego nationalistes arabes qui accusent leur mouvement d’avoir voulu prendre le pouvoir en Mauritanie par les armes. 
 
Admettons que ce fut le cas,  connaissant désormais de quoi sont capables nos nationalistes arabes, qu’eussent-ils fait s’ils étaient des négro-mauritaniens descendants de royaumes noirs présents sur ces terres avant l’arrivée des arabes et que la pacification française a liés territorialement aux émirats maures avant que la fraternité de l’indépendance ne prenne le chemin des armes, du sang et des larmes ? Admettons que des négro-mauritaniens aient voulu faire un coup d’état, les négro-mauritaniens de Mauritanie n’ont-ils pas assez payé ? Jusqu’à quand la justice des vainqueurs ? Faut-il encore en 2017 venant d’intellectuel maure leur écrire encore ce genre de bêtises. C’est lamentable sachant que la force négro-mauritanienne politique et militaire a été laminée en Mauritanie d’où elle ne se relèvera pas avant longtemps comme tout ce qui est dominé en Mauritanie, pauvres maures de la masse compris.
 
Que représentent les FPC que le pouvoir cherche à humilier à tout prix en refusant même un récépissé à leur parti, ce qui n’empêche pas le pouvoir de les convoquer au dialogue officiel comme le pouvoir fit avec Birame fréquentable pour une élection présidentielle mais dont le parti RAG n’est pas reconnu ?
 
L’auteur parle d’alliance ex-flam-IRA comme d’une peste alors que pour ne parler que de Birame, il est le fruit d’une atmosphère pestiférée cultivée par les nationalistes arabes. Quant aux FPC, comme 90% des ténors de tous les partis politiques représentent les forces de la Mauritanie d’hier, il ne s’agit plus que de symboles, chacun se battant avec le courage du désespoir car il faut rester debout même dans un monde virtuel où la conscience a trouvé refuge.
 

Attaquer les FPC, attaquer le RFD, attaquer le FNDU, attaquer même l’opposition civile en général, c’est tirer sur des ambulances. C’est une triste réalité quand on tient à l’équilibre des forces sans lesquelles il n’y a plus de contre-pouvoir.  

 
Les forces d’aujourd’hui auxquelles fait face le pouvoir sont des forces naissances, des forces embryonnaires, des petits monstres en puissance : partis communautaristes hratines, maures pour la guerre de demain cultivée dès aujourd’hui, une guerre  d’émancipation que les hratines ne gagneront jamais sans le soutien des maures, une guerre qui pourrit déjà l’atmosphère. A cela s’ajoute les partis religieux avec toutes les armes des politiques prêts à tout pour arriver à leurs fins sans se soucier toujours d’être de bonne foi.
 
On croit que face à ces monstres en puissance, l’armée mauritanienne restera ce qu’elle est aujourd’hui à savoir une armée civilisée moins brutale qu’hier et garante de la paix civile or rien n’est moins sûr car les petits monstres naissants sont de nature à faire trembler même les militaires en les empoisonnant de l’intérieur. On le voit déjà : on parle d’écoles militaires où les hratines seraient marginalisés sans parler des négro-mauritaniens. De même, on oublie que chaque fois que le pouvoir réussit à corrompre un opposant islamiste, il fait entrer au cœur de sa géométrie, un vecteur qui n’a pas renoncé à sa direction idéologique.  Quant à la justice : hier, le peuple craignait la justice des militaires, maintenant cette justice fuit en avant devant les forces nouvelles…
 
Face à tous ces petits monstres qui voient le jour, attaquer les FPC ou les peuls en général comme le fait l’auteur relève de la lâche misère intellectuelle incapable de se prononcer sur des sujets d’actualités car le risque est plus grand que de tirer sur des ambulances qui ont le mérite de vouloir soigner des plaies béantes qui ne cicatriseront jamais avec de pareils auteurs toujours prêts à y mettre un coup de stylet par goût de voir saigner, par plaisir de chercher à humilier, par habitude de l’impunité…
 
Passons. 
 
Juste un mot à propos de cette phrase  de cet  intellectuel à la plume de boucher qui veut dire aux peuls que  la Mauritanie est arabe comme le Sénégal est wolof…
 
On pourrait croire qu’il dit tout haut une vérité murmurée partout chez ceux qui ne voient les rapports entre citoyens qu’en termes de dominés et de dominants sans jamais imaginer qu’une autre dynamique puisse lier l’ensemble dans la paix, la justice et le respect de l’autre. Que sait-il de ce que vivent les autres ethnies du Sénégal pour oser la comparaison ? Apparemment rien sinon il ne dirait pas de telles inepties. En vérité, les wolofs qui savent les dégâts de l’arabité errante en Mauritanie, se sentiraient insultés par une telle comparaison en matière de vivre-ensemble.
 
Il appartient à ceux qui connaissent bien l’histoire des divers peuples et royaumes du Sénégal de nous expliquer pourquoi la langue wolof est en passe de devenir la langue nationale du Sénégal, preuve encore une fois que le Français n’est pas une langue d’aliénation bien au contraire car cela permet d’avoir accès à d’autres auteurs car sans parler d’un acquis, toute langue étrangère est bonne à apprendre. Mais sans connaître toute  l’histoire, juste en connaissant les wolofs on peut comprendre qu’ils soient les gardiens de la Téranga car ils ont dans leur culture de quoi fédérer les partisans de l’unité dans la justice, l’hospitalité et l’éternel  brave sourire face aux aléas de la vie.
 
 
 
 
 

Allez en Europe aujourd’hui à l’heure des migrants en galère : en France, en Espagne et en Italie je n’ai jamais vu un wolof mendier comme d’autres… On les voit en groupe sans-papiers essayer de vendre des bricoles ou des sacs contrefaits pour survivre mais jamais tendre la main. Par contre on verra plus facilement  des ghanéens mendier, des nigérians dans le proxénétisme et des maghrébins dans le commerce de la drogue. Constat personnel après des années d’observation sur le terrain et discussions avec les structures qui s’occupent des sans-papiers.

 
Aussi, en parlant des wolofs, on peut juste dire à l’auteur dont la morgue arabique est tout le trésor de son identité, que son trésor sur le terrain mauritanien n’a produit que division, racisme, injustice et complexes même face au hassania première langue nationale qui n’a pas droit de cité dans la constitution des arabo-berbères complexés. Arabité du plus grand nombre imaginaire, arabité anecdotique, arabité de masse qui fait sourire historiens et anthropologues, arabité de la folie des grandeurs de Woul qui veut être Ibn, de Mint qui veut être Bint incapables de faire briller leur pays autrement que par tous les maux qui nous accablent et divisent les mauritaniens.
 
Arabité qui éloigna les maures des négro-mauritaniens à force de jouer sur tous les instruments de l’état et de l’éducation. Arabité qui est en passe de diviser même les maures entre maures et hratines. D’ailleurs quelle arabité des maures quand on entend parler de zwayas et d’arabes, de marabouts et de guerriers, autant de mots qui veulent maquiller le cœur berbère de cet arabo-berbérité qui vaut insulte pour l’arabité errante.
 
Arabité chez nous, hartanité en arabie… Arabité qui rime de plus en plus avec wahhabité.  Arabité du complexé d’être si loin de l”inaccessible arabité de souche. Arabité de la goutte qui veut avaler la mer et insulter la terre. Arabité ou maghrébité ? Allez va ! pour le Maghreb arabe puisqu’il faut préciser car dès l’Egypte c’est déjà le Machrek qui n’a pas besoin d’ajouter arabe : pas de pléonasme SVP, on n’est pas chez les Maghrébins ici…
 
Cela dit il a bien des arabes en Mauritanie qui doivent défendre leurs origines, leur identité mais pas en voulant l’imposer à tous comme une identité nationale.  
 
Pour ma part, je suis maure, pas arabe.  La nuance est de taille car le maure n’est pas complexé de son métissage. Le maure appartient à cette terre dont chaque grain vient d’ici et d’un peu partout autour.  Le maure est blanc, le maure est noir, le maure est africain, le maure est arabo-berbère. Ainsi le maure ne serait plus tout le reste s’il n’était qu’arabe.
Chez nous, arabité est celle d’une langue bredouillée par une minorité. Arabité incapable d’enseigner les sciences à l’école.  Arabité des ruminants dit le professeur Abdel Wodoud Ould Cheikh. Complexe de l’arabité errante comme une malédiction dans la Mauritanie plurielle des origines.
 
Combien d’arabes pour combien de maures ? Combien de Hassan pour combien du reste ? Combien des maures blancs pour combien de maures noirs ? Combien de maures pour combien de négro-mauritaniens ? Qui peut dire que les arabes de souche, ceux qui les maures appellent eux-mêmes arabes sont majoritaires par rapport aux autres maures ? Qui peut dire que les maures blancs sont plus nombreux que les maures noirs ? Pourquoi un mystère alors que partout ailleurs même au Sénégal  comme aux USA, les études sont claires et publiques à ce sujet pour éviter justement les fantasmes et la désinformation.  Qui craint l’étude, craint le résultat…
 
Mais même en cas de majorité, dans le Sénégal wolof, les wolofs sont majoritaires mais le wolof n’est pas la langue officielle du Sénégal qui, pour mettre tout le monde d’accord, est le français exclusivement sans que cela n’empêche personne de parler quotidiennement sa langue maternelle dans les médias, en politique, partout sans que cela nuise en rien à la diversité culturelle au Sénégal. Il suffit d’y aller pour le constater. 
 
 
Dans le Sénégal wolof, il n’y a pas de secrets ethniques et les services compétents à chaque recensement publient la composition du pays en fonction des ethnies. Dans le Sénégal Wolof le président de la république prête serment en jurant au nom de Dieu mais le pays est laïc sans que cela ne l’empêche d’être à majorité musulmane pratiquante dont la bonne foi ne peut être remise en question par personne.
 

http://www.ansd.sn/ressources/rapports/RGPH3_RAP_NAT.pdf

 
Dans le Sénégal Wolof, les Wolofs ne viennent pas d’un autre continent et les wolofs ne cherchent pas à marginaliser les autres composantes de la nation. Dans le Sénégal Wolof la démocratie ne ressemble pas à la démocrassie dans les pays arabes. Dans le Sénégal wolof, on n’entend pas à longueur de journée que le pays est raciste, esclavagiste sous un régime autoritaire. Dans le Sénégal Wolof les étrangers se sentent chez eux. Dans le Sénégal Wolof, les wolofs parlent wolof et non le hassania comme les arabes de Mauritanie dont la majorité ne saisit goutte à l’arabe classique. Dans le Sénégal wolof on n’entend jamais les étrangers ni les nationaux se plaindre pour des histoires d’enrôlement ni de carte de séjour.
 
Dans le Sénégal wolof : le premier président Senghor fut un sérère dont la mère a des origines peules. Le deuxième Abdou Diouf a grandi à Louga parmi les peuls, les wolofs et les maures ; son père était fils d’un sérère et d’un peul et sa mère fille d’un peul et d’une wolof. Ce n’est que le troisième président Wade qui fut enfin wolof de père et de mère mandingue et l’actuel président Macky Sall est de père peul et de mère sérère dit-on mais le président déclare que sa mère aussi est peule mais qu’il a grandi en milieu sérère.
 
On peut ainsi énumérer ce qui dans le Sénégal prétendument Wolof est loin des désastres de la Mauritanie prétendument arabe…
 
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Ils perdent leur temps : la Mauritanie est un pays arabe – Par Ely Ould Sneiba

altPour ces choristes de la division, pourfendeur de l’intégration nationale, notre pays ne doit ressembler à aucun autre dans la région ou dans le monde. Leur argument de base est le suivant : nous rejetons l’arabité exclusive de la Mauritanie. Une approche cousue de fils ‘noirs’. En effet, qui peut, sur terre, nous indiquer un pays où se trouve une quelconque exclusivité culturelle ? 

Les choristes de la division.
Ceux qui veulent maintenir la communauté nationale divisée ont forgé un concept à eux : ‘’l’exception mauritanienne’’.Pour ces choristes de la division, pourfendeur de l’intégration nationale, notre pays ne doit ressembler à aucun autre dans la région ou dans le monde.
Leur argument de base est le suivant : nous rejetons l’arabité exclusive de la Mauritanie.
Une approche cousue de fils ‘noirs’. En effet, qui peut, sur terre, nous indiquer un pays où se trouve une quelconque exclusivité culturelle ?
C’est tout simplement contre-nature.
Cependant, il existe partout des identités culturelles majeures, c’est le cas, par exemple du Sénégal voisin. La langue et la culture wolofs prédominent au grand dam des ethnicistes pulaars.
Et aucun Pulaar ne peut lever son petit doit pour refuser ou à plus forte raison combattre une telle réalité, y compris le jeune toucouleur sénégalais pyromane de l’autre jour.
De même, un Sénégalais d’origine arabe, mauritanienne, libanaise ou marocaine ne peut jamais penser transgresser cette loi.
Qui parmi eux peut côtoyer Amath Dansakho dans un parti politique et vouloir lui imposer son arabe ou à défaut de la traduction ?
Après plus de quarante ans, si la barrière linguistique ne saute pas entre les membres de la même formation, la conclusion est on ne peut plus claire, on est dans un cas de sectarisme primaire.
Aussi et de manière générale, tous ceux qui imposent la traduction dans la vie nationale mauritanienne sont en toute logique des partisans de ‘’la théorie de l’exception mauritanienne’’ et propagandistes de la non ‘’’exclusivité arabe’’ de la Mauritanie.
Tout en sachant par ailleurs, et ça mérite d’être signalé, que l’enseignement national public est devenu bilingue à partir des années 70.
Et il n’est pas logique que les mêmes enfants de la même école sortent à moitié bilingue et à moitié monolingue. Ce résultat ne peut être que voulu, c’est une prise de position claire.
Enfin, il faut dire que cette lutte continue et que ses militants fondent aujourd’hui tous leurs espoirs sur la collision FLAM-IRA pour une impossible victoire.

Ils perdent leur temps. La Mauritanie est un pays arabe, le Sénégal est un pays wolof et le Mali un pays bambara.

Professeur Ely Ould Sneiba

 

http://rimweekly.net/?p=6025&lang=en

LANGUE ET LANGUES: LES FADAISES DES THÉORICIENS DE L´ARABITÉ ET DE L´ARABISATION DE LA MAURITANIE.

Journée d'échanges des FPC à Massy: Les FPC et le dialogue national, quel bilan ? La communication de Kaaw Touré [PhotoReportage]Pour justifier l´imposition de l´arabe et de l´arabisation à outrance en Mauritanie, l´imposteur professeur Ely Ould Sneiba et les idéologues du Système ethnogénocidaire, raciste et esclavagiste n´ont rien trouvé comme argutie que de produire des fadaises du genre:

“..Ceux qui veulent maintenir la communauté nationale divisée ont forgé un concept à eux : ‘’l’exception mauritanienne’’. Pour ces choristes de la division, pourfendeur de l’intégration nationale, notre pays ne doit ressembler à aucun autre dans la région ou dans le monde.
Leur argument de base est le suivant : nous rejetons l’arabité exclusive de la Mauritanie.
Une approche cousue de fils ‘noirs’. En effet, qui peut, sur terre, nous indiquer un pays où se trouve une quelconque exclusivité culturelle ?
C’est tout simplement contre-nature.
Cependant, il existe partout des identités culturelles majeures, c’est le cas, par exemple du Sénégal voisin. La langue et la culture wolofs prédominent au grand dam des ethnicistes pulaars.
Et aucun Pulaar ne peut lever son petit doit pour refuser ou à plus forte raison combattre une telle réalité, y compris le jeune toucouleur sénégalais pyromane de l’autre jour.(…) tous ceux qui imposent la traduction dans la vie nationale mauritanienne sont en toute logique des partisans de ‘’la théorie de l’exception mauritanienne’’ et propagandistes de la non ‘’’exclusivité arabe’’ de la Mauritanie.
Tout en sachant par ailleurs, et ça mérite d’être signalé, que l’enseignement national public est devenu bilingue à partir des années 70.
Et il n’est pas logique que les mêmes enfants de la même école sortent à moitié bilingue et à moitié monolingue. Ce résultat ne peut être que voulu, c’est une prise de position claire.
Enfin, il faut dire que cette lutte continue et que ses militants fondent aujourd’hui tous leurs espoirs sur la collision FLAM-IRA pour une impossible victoire.
Ils perdent leur temps. La Mauritanie est un pays arabe, le Sénégal est un pays wolof et le Mali un pays bambara”. Dixit Ely Bakar Ould Sneiba.(Page Facebook)

Monsieur le professeur, apparemment vous con-fondez ou confondez langue de communication, langue nationale et langue officielle!
Professeur apparemment vous prenez des vessies pour des lanternes en pensant faire vivre le Système ethnogénocidaire autant que celui des Ian Smith et autres Botha mais le réveil risque d´être brutal pour vous et toute l’ écurie des guignols qui vous accompagne dans cette aventure identitaire et meurtrière. Aucune huile ne saurait graisser cette mécanique déglinguée. C´est plus tôt l´implosion de sa rouille qui est spectaculaire. L´explosion le sera davantage. Le droit d´exister et de vivre en tant que, Mauritanien ne peut passer avant celui d´être Soninké, Haalpulaar, Wolof, Haratine, Arabe ou Bambara. Et tout ce qui concerne cette question doit-être constitutionnellement reconnu. La Mauritanie n´est pas un Etat arabe si elle ne veut pas être un Etat raciste. La Mauritanie est un Etat arabo-berbère et négro-africain, voilà la réalité historique, géographique et sociologique du pays. Vous avez oublié que la Mauritanie actuelle est sur les vestiges des royaumes et empires du Tekrour, du Ghana, du Mali, du Fouta et du Waalo et que cette terre était bien habitée et occupée avant l´arrivée des arabes.
Comme fondement à leur politique raciste, les autorités mauritaniennes avancent, notamment lorsqu´elles s´expriment dans la presse arabe, un argument démographique: les arabes constituant l´écrasante majorité de la population du pays, il n´y a aucun mal à conduire-bien au contraire- une politique de discrimination et d´assimilation envers les noirs. L´on mentionnera d´abord qu´en se réferant à ce type de justification, le gouvernement mauritanien affiche son royal mépris pour les droits des minorités, l´on notera ensuite la curieuse tendance du Système à chaque fois qu´un recensement est réalisé à en dissimuler les résultats. En réalité tout tend à prouver que la composante négro-mauritanienne du pays constitue aujourd´hui la majorité de la population. Nous n´en tirons pas naturellement prétexte pour exiger l´installation d´un pouvoir exclusivement noir à Nouakchott. Notre souhait le plus absolu serait que ces questions de couleur, de pourcentage passent au second plan pour laisser place aux seuls critères de compétence et de patriotisme.

Pour revenir sur cette question des langues nationales nous rappelons à notre fameux professeur de la haine qu´une langue est un instrument, créée pour les besoins de communication par une communauté donnée. Dans un espace où cohabitent des langues différentes, la paix, la stabilité et le développement ne sont possibles que s´il est institué un multilinguisme qui correspond à une répartition spatiale et socio-politique juste de l´épanouissement de ces mêmes langues.
La régle de la compétition loyale verra une langue s´imposer au fil du temps par son dynamisme propre, ou alors la densité des interférences en créera une nouvelle. Dans tous les cas, ce n´est pas par des pratiques moyennâgeuses telles que celles adoptées par l´Etat mauritanien qu´une langue s´imposera sur les autres. On connait depuis longtemps l´étendue de l´arrogance bornée de Ould Taya qui croyait pouvoir décréter l´arabité de la Mauritanie et s´employer à parachever l´oeuvre_ en tout état de cause bancale puisqu´incapable d´arriver à ses fins_ de ses prédécesseurs.

Ainsi le matraquage intempestif à la radio, à la télévision et à l´école de l´arabe au mépris de toutes les autres langues nationales a provoqué le rejet en bloc non de cette langue, mais de l´utilisation qui en est faite, par tous les mauritaniens, y compris tous les arabes réfléchis et patriotes qui, à l´opposé de quelques inconditionnels du Baathisme et du Nassérisme, comprennent la nécessité pour le progrès et la paix du pays, l´épanouissement de chaque citoyen dans sa propre langue.

Les contre-performances chroniques de l´école et de l´administration mauritanienne ne suffisent-elles pas de montrer l´échec de la politique bornée d´arabisation à outrance? Il est vrai que c´était plus pour “beydaniser” ses institutions que le triste colonel s´est engagé pour l´aventure que l´on connait.

L´institut des Langues Nationales, fruit de la lutte héroïque du mouvement noir a été chroniquement saboté par le gouvernement, avec des moyens de fonctionnement dérisoires et des activités limitées. Il est cependant la base de la réhabilitation des langues nationales. L´alphabétisation des populations et la transcription des concepts scientifiques dans ces langues sont une nécessité impérieuses.

Des langues comme le Français doivent progressivement perdre leur statut actuel pour celui plus conforme de langue de communication. L´arabe, le Bambara, le Pulaar, le Soninké et le Wolof doivent quant à eux aussi bénéficier du même statut et par conséquent jouir des mêmes DROITS dans tous les domaines en vertu de l´ÉGALITÉ absolue des nationalités.

En fait le problème Négro-Africain est un problème d’exclusion globale; exclusion sur le plan politique, économique, culturel et social en un mot un Apartheid qui ne dit pas son nom. Ils réclament l’Enseignement des Langues Nationales garant de leur identité, en toute légitimité, sans exclure ni l’Arabe ni le Français.

Tel est l’enjeu et la véritable dimension du problème!

Et pour terminer je vous laisse réfléchir sur le sens profond de ce verset du Saint Coran: “Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux.”.

La lutte continue !
Kaaw Touré.

 

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Après la perte de sa «base gambienne» : Ould Aziz se redéploie à Bissau

Après la perte de sa «base gambienne» : Ould Aziz se redéploie à BissauLe Quotidien – Après la chute de Yahya Jammeh, qui était son relais dans le ventre du Sénégal, le Président mauritanien essaie de se redéployer au Sud du Sénégal. Après avoir formé un duo avec Alpha Condé, il construit un pont diplomatique avec Bissau.

L’affaire de la 2S Tv est un contre-feu allumé par Nouakchott pour aveugler Dakar. Après avoir perdu son ancrage en Gambie avec le départ forcé de Yahya Jammeh de la tête du pays, le Président mauritanien tisse sa toile au Sud avec le renforcement de ses relations avec la Guinée et aussi la Guinée-Bissau.

Le Président José Màrio Vaz a quitté hier Nouakchott au terme «d’une visite de travail et d’amitié de 2 jours en Mauritanie sur invitation de Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République». A quelle fin ? «Cette visite vient consolider les relations d’amitié et de coopération existant entre les deux pays frères.

Au cours de cette visite, les deux chefs d’Etat ont eu des entretiens en tête-à-tête, entretiens qui ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et les questions sous-régionales, régionales et internationales d’intérêt commun.

Ces entretiens, élargis par la suite aux deux délégations, ont révélé une parfaite identité de vue sur les questions évoquées et ont affirmé leur volonté de les renforcer davantage sur les plans politique, économique, culturel et scientifique», explique le communiqué final mis en ligne par l’Agence mauritanienne d’information (Ami).

Lors de ce face-à-face, les deux chefs d’Etat sont revenus sur le dénouement de la crise politique en Gambie. Le Président José Mario Vaz a félicité le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour «sa contribution décisive à la résolution de la crise gambienne». Dans les prochains jours, Aziz se rendra à Bissau pour solidifier les relations entre les deux pays.

On peut, un chouïa, douter que c’était une simple visite d’Etat. L’ouverture de l’axe NouakchottBissau est un redéploiement diplomatique stratégique pour Aziz. Lequel a perdu son ancrage à Banjul après l’exil forcé de Jammeh, qui a cédé sous la pression militaire du Nigeria et surtout du Sénégal.

Il s’agit d’une volonté commune des deux Etats de réajuster leur position au niveau sous-régional, après les événements de la Gambie. Le timing l’explique : élu depuis 2014, le Président bissau-guinéen tente, à travers ce pont, de se sortir de l’étreinte trop forte de ses voisins qui lui font de l’ombre. Alors que Aziz essaie de compenser son influence géostratégique post-Jammeh.

Ce rapprochement permet donc au Président Aziz de récupérer la place de leader perdue avec le départ de Jammeh et de verser une dose de pression sur le Sénégal qui est devenu trop ombrageux pour certains voisins tentés par des poussées autocratiques. Bref, il essaie de prouver à lui-même qu’il n’a pas perdu son influence comme le subodorerait la chute de Jammeh en tenant cette manœuvre diplomatique.

Succession d’évènements

Par ailleurs, Aziz semble voler au secours de Alpha Condé, son binôme dans l’opération de sauvetage de Jammeh, dont la médiation en GuinéeBissau est de plus en plus contestée.

Dans un entretien avec l’Afp, le Premier ministre bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a accusé le Président guinéen Alpha Condé, médiateur dans la crise politique dans son pays, de jouer un rôle négatif, indiquant qu’il pourrait demander son remplacement. «Je sais que le Président Alpha Condé est contre moi personnellement. Il ne s’en cache pas d’ailleurs», déclare M. Embalo à l’Afp.

«Hélas, les rapports de nos services de renseignement montrent qu’il a appelé ici (des responsables politiques, Ndlr) pour bloquer mon programme au Parlement», a-t-il affirmé. Consciente que le Sénégal et la Gambie forment désormais un bloc uni, la Mauritanie se redéploie de cette manière après avoir réussi à tisser sa toile au sein du G5 auquel elle fait partie en plus du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad.

Ayant quitté la Cedeao en 2000, elle trouve son compte dans cet espace qui lui permet non seulement de lutter efficacement contre le terrorisme, devenu un frein incontestable au développement mais également de dégager des perspectives sur le plan économique.

Accords de pêche

Dans les accords économiques, qui lient Nouakchott à Dakar, la pêche artisanale aux étrangers, n’en fait pas partie. Elle n’accorde aucun allègement aux pêcheurs étrangers qui sont constitués notamment de ressortissants sénégalais dans les eaux mauritaniennes où plus de 180 pêcheurs sénégalais ont été arrêtés pour pêche illicite ces derniers jours.

Cette disposition juridique, datant de 2012 qui réserve la pêche artisanale aux Mauritaniens, a été réactivée le mercredi 25 janvier 2017. Mesure de rétorsion ? Probablement.

En Conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a invité le Gouvernement à déployer une campagne de sensibilisation des acteurs de la pêche, notamment sur le respect du dispositif législatif et règlementaire national, ainsi que des accords sous-régionaux et bilatéraux, signés par le Sénégal.

En tout cas, la baisse de la tension provoquée par la polémique de l’affaire 2STv, qui a pris des tournures invraisemblables, poussera les autorités à regarder la réalité diplomatique dans la sous-région en toute lucidité. A Addis Abeba, les stratèges du régime Sall étaient surpris de voir que certains pays de la Cedeao avaient violé leur promesse. Ils avaient oublié que les pays n’ont pas d’amis…

http://www.lequotidien.sn