Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 09/07/2016

Un sénégalais ne peut aspirer à la présidence de la Commission Africaine

Macky Sall avec son maîtreDu 10 au 18 juillet 2016 le sommet de l’Union Africaine aura lieu à Kigali, capitale du Rwanda, où un(e) remplaçant(e) devrait prendre la place de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat afin de se présenter candidate aux élections présidentielles dans son pays.

Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais qui fait l’aumône auprès du Maroc, s’agite dans l’espoir de voir son compatriote Abdoulaye Bathily présider la Commission Africaine.

Le ministre Ndiaye doit payer au Maroc les 8 millions de Francs CFA qu’il a reçu de Rabat sous prétexte de payer trois pèlerinages pour des membres de sa famille. Comment? En essayant de convaincre les africains d’élire le sénégalais Abdoulaye Bathily pour le poste bientôt vacant de chef de la Commissions Africaine. Cela dans le cadre d’un plan de travail conçu par leur maître de l’Elysée visant à expulser la République Arabe Sahraouie Démocratique de l’organisation panafricaine. En tout cas, c’est leur rêve et ils en ont le droit de rêver, en fin compte c’est gratuit.

Mais les africains ne sont pas nés de la dernière lune et savent pertinemment que Dakar travaille pour un autre agenda que l’Afrique. L’agenda des sénégalais est celle de Paris et rien d’autre. Les africains ont pu constater cette vérité lors de la dernière réunion du conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. Le Sénégal et l’Egypte ont voté contre l’intervention au Conseil de Sécurité de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano.

En agissant ainsi, le Sénégal a trahi l’Afrique et en défendant la position du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental a bafoué le sacro-saint principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.

Plan de Paix Au Sahara Occidental

Brahim Ghali élu Secrétaire général du Front et président de la RASD

Brahim Ghali élu Secrétaire général du Front et président de la RASD Radio Algérie – Le Responsable du secrétariat politique du Front Polisario, Brahim Ghali, a été officiellement élu samedi, au poste de secrétaire général du Front et de président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD).

En vertu de l’article 51 de la Constitution de la RASD, le Secrétaire général du Front Polisario est le chef de l’Etat.

M. Ghali a été élu à la majorité écrasante des participants aux Congrès extraordinaire du Front, dont les travaux ont pris fin samedi dans les camps des réfugiés sahraouis à Dakhla.

Ancien militant, diplomate et homme politique, ex-ministre de la défense et ex-représentant du Front polisario à Madrid et ambassadeur de la RASD à Alger, Ghali succédera officiellement, à la tête du Front, au défunt Mohamed Abdelaziz, décédé le 31 mai à l’âge de 69 ans.

Né le 16 septembre 1949 à Smara (ville sahraouie occupée), Ghali est une figure historique du peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l’autodétermination. Il compte parmi les figures les plus influentes du Front Polisario, dont il fut membre fondateur en 1973. 

 

cridem

Harratines : À y perdre son Hassanya, son Pulaar, son Soninké et son Ouolof

Harratines : À y perdre son Hassanya, son Pulaar, son Soninké et son Ouolof La cacophonie qui a suivi les dramatiques événements de la « gazra » (squat) sise à l’hôpital Bouamatou est révélatrice du malaise social grandissant en Mauritanie.

Ces événements, spontanés ou fruits d’une manipulation à certains niveaux, ont dévoilé le degré de gravité que fait courir au pays le traitement que le pouvoir et l’élite accordent à la question de l’unité nationale et, plus particulièrement, à la problématique harratine.

Disons-le tout de suite : il y a dérive de part et d’autre. Parce que chaque camp ne comprend pas que si par malheur le problème sort de son cadre de recherche de solution pour une question de justice et d’égalité pour se transformer en une lutte à mort pour le pouvoir, avec le positionnement de chaque communauté, personne ne se sauvera seul. La violence des faibles peut devenir un pendant à la force des puissants. L’ordre qu’on veut instaurer à tout prix peut engendrer le désordre.

La responsabilité de l’Etat est d’être au-dessus des velléités de puissance et d’hégémonisme des groupes et de leurs élites. Si l’Etat n’est pas servi par ceux qui se tirent une balle dans le pied, en appelant, à partir d’un pays voisin, à une intervention extérieure pour régler une question strictement nationale, il l’est moins par ceux qui exacerbent les tensions communautaires au motif que leur groupe est menacé.

Nous devons comprendre, tous, la nécessité d’aller de l’avant. Le pouvoir ne doit plus initier des lois et aller à l’encontre de leur application. Il doit mettre un terme à ses contradictions flagrantes. L’esclavage n’existe plus. D’accord. Mais pourquoi des tribunaux pour punir ceux qui s’y adonnent alors ? Le mieux pour lui, et pour les centrales de milliers de Harratines libres, mais non libérés psychologiquement et économiquement, est de mettre en œuvre de VRAIS programmes de « réparation » du préjudice historique subi.

Le tort de tous les pouvoirs qui se sont succédé en Mauritanie de l’indépendance à nos jours, est de se complaire dans le paraître. La démocratie, les lois et le développement ne sont pas pensés pour nous mais pour un Occident qui nous regarde du haut de sa suprématie et de son égoïsme. Pour combattre Biram, il ne faut pas utiliser la même arme que lui: l’amplification.

Oui, il n’y a plus de marchés aux esclaves en Mauritanie mais il y a ce fait que les Harratines sont bien les « esclaves des temps modernes », pour utiliser une expression d’Albert Memmi évoquant la situation des travailleurs immigrés dans la France des années 60. Qui nierait cette réalité répond au mensonge d’IRA par un mensonge plus grand. Je souris en entendant la perfidie de ceux qui disent que la misère touche tous les mauritaniens ! Oui, mais à quelles proportions ?

Je mets sur le compte de la politique politicienne les déclarations de ceux qui reprochent aux Négro-mauritaniens de « s’appuyer » sur les Harratines contre les Maures. Je l’inscris dans le même registre que ce qui a été dis ou écrit en 1989 sur cette même communauté accusée d’avoir servi de bras armé aux “maîtres” dans les douloureux évènements que le pays a vécus. C’est une question de rapport de forces qui m’a poussé dans des écrits antérieurs à dire qu’il faut laisser les Harratines être eux-mêmes.

Le recours à l’extérieur n’a jamais rien réglé. J’ai parlé du paraître de notre démocratie, de nos lois et de nos chiffres destinés à la consommation extérieure. Je dirais également à mon ami Biram qu’il ne faut pas que l’accumulation de médailles et de distinctions lui fasse perdre de vue le sens de la mesure et du discernement. Je range dans le même sac ces distinctions et les récents « succès » de notre diplomatie.

Le linge sale se lave BIEN en famille. L’appel lancé aux « cousins » d’Afrique pour aider au règlement d’un problème entre frères (ne serait-ce qu’au sens religieux du terme) est une erreur monumentale. Voyons ce qui se passe en Irak, en Libye, en Syrie et au Yémen. Nous avons évité d’être emportés par la vague de ces faux « printemps arabes » mais rien ne garantit que nos erreurs répétitives ne provoquent l’irréparable.

Sneiba Mohamed

 

Elhourriya