Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2016

PHOTOGRAPHIE : L’AUTRE MAURITANIE QU’ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABEA l’approche du sommet arabe qui se tiendra à Nouakchott dans 2 semaines, les symboles d’une supposée “arabité exclusive” du pays sont à l’œuvre: affiches, panneaux, faciès à la télévision, quartiers noirs quadrillés, probablement isolés durant l’évènement, arrestations des cadres de l’IRA, pour bâillonner d’éventuelles protestations cotre l’esclavage ou l’identité multiculturelle du pays etc… Il est bon en ce sens, de montrer à nos invités arabes de passage l’autre Mauritanie qu’on se gardera de leur montrer à leur venue ici. Photos de l’intérieur. 

 

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

 

boolumbal

 

PHOTOGRAPHIE : L'AUTRE MAURITANIE QU'ON NE VERRA PAS AU SOMMET ARABE

Nouakchott s’éloigne de Rabat et se rapproche du Polisario et d’Alger.

Nouakchott s’éloigne de Rabat et se rapproche du Polisario et d’AlgerLes événements semblent s’accélérer dans la région du Maghreb où certains repositionnements laissent penser à l’imminence d’une recomposition des alliances stratégiques. La présence remarquée d’une délégation officielle mauritanienne aux travaux du congrès extraordinaire du Polisario dans les camps des réfugiés sahraouis, a abasourdi le makhzen. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz semble être décidé à tirer le tapis sous les pieds du roi M6 qui pensait avoir en lui un allié fidèle.

Bien que ne reconnaissant pas officiellement la RASD, l’homme fort de Nouakchott, a décidé de dépêcher une délégation conduite par Sidi Ould Zine, membre du bureau politique du parti l’Union pour la république, au pouvoir actuellement, et ancien ministre de la Justice. Un signal fort d’un revirement spectaculaire dans sa position vis à vis de la question sahraouie, mais surtout à l’égard du Maroc avec lequel il entretenait des relations tout au moins correctes.

Apparemment, l’heure du changement à sonné puisque Ould Abdelaziz a tenu à ce que ses représentants soient bien «visibles» à Tindouf aux côtés des officiels algériens. Et pour cause, en plus de l’ancien ministre, M. Sidi Ould Zine, la mission mauritanienne était composée également du président de l’Union des forces du progrès ainsi que des députés membres du groupe d’amitié parlementaire entre la Mauritanie et le Polisario. Du coup, la conclusion semble presque évidente : entre Rabat et Nouakchott, c’est quasiment la rupture.

Une délégation officielle au congrès

Et cet alignement, voire ce soutien franc de la Mauritanie au Front Polisario est loin d’être un simple coup de tête. Faut-il rappeler que son président avait décrété trois jours de deuil à la suite du décès de Mohamed Abdelaziz et dépêché son ministre aux Affaires islamiques et à l’enseignement originel, Ahmed Ahl Ould Daoud, pour assister à la cérémonie d’inhumation de l’ancien chef du Polisario à Bir Lahlou. Autrement dit, la présence des officiels mauritaniens aux congrès du Polisario signifie clairement que ce pays s’apprêterait à reconnaitre la RASD et peut être même ouvrir des relations diplomatiques avec elle.

En tout cas le royaume est quelque peu ébranlé par ces «liaisons dangereuses» entre Nouakchott et le Polisario. La presse de sa majesté se fait largement l’écho de cette peur que la Mauritanie ne bascule dans le camp des soutiens de la région à l’autodétermination du peuple sahraoui.

Le Maroc perd gros

Un site électronique marocain souligne, s’appuyant sur une «source proches du dossier», que ce repositionnement de la Mauritanie serait une riposte à l’accord signé, le 2 mai dernier à Dakar en vertu duquel l’armée américaine a obtenu le droit d’installer une base miliaire à Dakar, au lieu de Nouakchott. Le président Abdelaziz serait ainsi convaincu que le royaume aurait intercédé auprès du pentagone en faveur du Sénégal. Les marocains craignaient aussi le rapprochement entre Alger et Nouakchott surtout après la visite, le 24 mai dernier, du ministre mauritanien des Affaires étrangères, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, à Alger après une année de brouille diplomatique.

Tous ces événements s’ajoutent d’après les médias du makhzen, au fait que les personnels marocains de Mauritel dont est actionnaire Maroc télécom, ainsi que ceux d’une banque du royaume (Ettijaria wafa) priés de quitter le pays, accréditent l’idée que la Mauritanie décidé de fausser les calculs du royaume. Au plan stratégique, c’est une grosse défaite diplomatique pour le Maroc qui perd un voisin et allié de taille.

algerie1.com

Sommet de la Ligue Arabe: Nouakchott sera fermé du 23 au 29 juillet

Sommet de la Ligue Arabe: Nouakchott sera fermé du 23 au 29 juilletTous les points d’accès de la région de Nouakchott, seront fermés du 23 au 29 juillet courant dans le cadre d’un plan sécuritaire en prévision du sommet de la Ligue Arabe qu’abritera Nouakchott le 25 juillet, selon des sources dignes de foi.

Le ministère de l’intérieur aurait été instruit de prendre toutes les mesures en vue d’assurer la mise en œuvre de ce plan sécuritaire.

A cet effet, des unités de la police, de la gendarmerie et de la garde seront déployées dans les quatre cotés de la région.

 

alakhbar

Sénégal : le président Macky Sall s’attaque à «l’esclavage moderne» des enfants

Sénégal : le président Macky Sall s’attaque à «l’esclavage moderne» des enfantsFrancetvinfo – Ils sillonnent les rues de Dakar dès l’aube par milliers, leur écuelle à la main pour mendier leurs repas et l’argent qu’ils doivent rapporter à leurs marabouts. Certains ont à peine 5 ans.

«Des enfants-esclaves» coupés de leurs familles. Le président sénégalais a décidé d’y mettre fin. Géopolis a fait réagir Alioune Tine, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest.

Alioune Tine pousse un grand soupir de soulagement. Depuis son bureau de Dakar, il observe attentivement la tragédie que vivent les talibés, ces enfants pieds-nus et en haillons qu’il croise depuis des années dans les grandes villes du Sénégal. L’ordre a été donné de les retirer de la rue pour les rendre à leurs familles. Des agents de la brigade des mineurs procèdent déjà à des «opérations coup de poing».

«Sur le terrain, les choses bougent. Des gens prennent ces enfants. Ils essayent d’être le plus humain possible et de ne pas les traumatiser. Ils les mettent dans des cars puis les amènent dans des centres d’accueil où ils peuvent boire et manger en attendant que leurs familles viennent les reprendre. Les parents ou les maîtres coraniques qui remettront ces enfants dans la rue risquent de devoir payer des amendes. Cela peut aller jusqu’à des peines de prison.»

Mettre un terme au trafic d’êtres humains

La tâche n’est pas du tout facile, reconnaît Alioune Tine. Il s’agit de sauver plusieurs dizaines de milliers d’enfants. Ils seraient au nombre de 30.000, rien que dans la capitale. Et pas seulement des Sénégalais.

«Ceux qui viennent de l’extérieur sont les plus nombreux… Des enfants de Gambie, de Guinée Bissau, du Mali, de Sierra Léone. Il y a un vrai trafic d’êtres humains. Il y a des marabouts bissau-guinéens qui viennent s’installer ici. Ils prennent des gosses pour mendier dans la rue. Et puis ils les obligent à amener une certaine somme d’argent tous les jours sous peine d’être battus. Il y a une vraie maltraitance, une violence contre les enfants… Des enfants qui deviennent des esclaves des temps modernes. Il y en a qui meurent sous les mauvais traitements des maîtres coraniques.»

L’école de l’humilité a été dévoyée

Alioune Tine raconte à Géopolis comment il a été lui-même envoyé dans la rue pour mendier, mais dans d’autres circonstances. Jeune enfant, il fréquentait aussi l’école coranique.

«C’était comme une récréation. A l’école coranique, nous apprenions le coran, mais nous apprenions aussi l’humilité. On nous envoyait mendier dans la rue pour vivre l’expérience de celui qui est pauvre. C’était l’école de l’humilité et la culture de la tolérance. Malheureusement, cette culture a été dévoyée», regrette Alioune Tine.

Faut-il interdire les écoles coraniques au Sénégal ? Pour l’instant, les autorités sénégalaises semblent privilégier la pédagogie sans écarter des sanctions contre les récalcitrants.

«De mon point de vue, estime Alioune Tine, il faut fermer les écoles qui ne respectent pas certaines normes et qui envoient les enfants dans la rue. Il faut les fermer sans état d’âme. Il faut punir les gens qui exploitent la force de travail de ces enfants sans scrupules. S’il n’y a pas une attitude de fermeté, ça va continuer. Mais il faut aussi que l’Etat apporte son soutien à celles qui font de réels efforts, même symboliquement.»

Les talibés, une bombe à retardement

Pour les milliers d’enfants venus d’ailleurs, les ambassades des pays concernés ont été saisies par les autorités sénégalaises pour qu’ils soient ramenés chez eux.

Alioune Tine encourage les pays de la région à traiter la question de façon globale et dans la durée, pour désamorcer cette bombe à retardement avant qu’il ne soit trop tard.

«Vous savez, les enfants qui traînent comme ça, c’est en réalité les proies les plus faciles pour Boko Haram. En fait, quand vous regardez là où Boko Haram se développe, c’est dans des coins les plus pauvres en Afrique. Que ça soit au Cameroun, que ça soit au Nigeria, au Niger ou ailleurs. Au Cameroun, des enfants talibés deviennent des bombes humaines. Et le Sénégal n’est pas à l’abri. Aucun pays de la région n’est à l’abri.»

Priorité à l’éducation

Alioune Tine déplore le peu d’investissements accordés à l’éducation qui constitue pourtant un facteur de sécurité publique. Il faut, dit-il, que l’Etat se donne les moyens pour que ces enfants jouissent de leur droit à l’éducation.

«Si vous ne le faites pas correctement, demain vous avez des gens très fragiles. Vous avez des gens avec des cerveaux où il n’y a rien. Où on peut mettre n’importe quoi. Vous n’avez pas d’école, vous ne formez pas les gens, c’est dans ce vide que pousse l’idéologie de Boko Haram», met en garde Alioune Tine.

Ecole coranique

Par Martin Mateso

Un sénégalais ne peut aspirer à la présidence de la Commission Africaine

Macky Sall avec son maîtreDu 10 au 18 juillet 2016 le sommet de l’Union Africaine aura lieu à Kigali, capitale du Rwanda, où un(e) remplaçant(e) devrait prendre la place de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat afin de se présenter candidate aux élections présidentielles dans son pays.

Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais qui fait l’aumône auprès du Maroc, s’agite dans l’espoir de voir son compatriote Abdoulaye Bathily présider la Commission Africaine.

Le ministre Ndiaye doit payer au Maroc les 8 millions de Francs CFA qu’il a reçu de Rabat sous prétexte de payer trois pèlerinages pour des membres de sa famille. Comment? En essayant de convaincre les africains d’élire le sénégalais Abdoulaye Bathily pour le poste bientôt vacant de chef de la Commissions Africaine. Cela dans le cadre d’un plan de travail conçu par leur maître de l’Elysée visant à expulser la République Arabe Sahraouie Démocratique de l’organisation panafricaine. En tout cas, c’est leur rêve et ils en ont le droit de rêver, en fin compte c’est gratuit.

Mais les africains ne sont pas nés de la dernière lune et savent pertinemment que Dakar travaille pour un autre agenda que l’Afrique. L’agenda des sénégalais est celle de Paris et rien d’autre. Les africains ont pu constater cette vérité lors de la dernière réunion du conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. Le Sénégal et l’Egypte ont voté contre l’intervention au Conseil de Sécurité de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano.

En agissant ainsi, le Sénégal a trahi l’Afrique et en défendant la position du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental a bafoué le sacro-saint principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.

Plan de Paix Au Sahara Occidental