Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2016

Libre Expression | Le sommet se lève sur Nouakchott : Ils s’entendront, encore, pour ne jamais s’entendre/ Pr ELY Mustapha

Libre Expression | Le sommet se lève sur Nouakchott : Ils s’entendront, encore, pour ne jamais s’entendre/ Pr ELY MustaphaPr ELY Mustapha – On les sait, par expérience et d’avance : le sommet de la Ligue arabe de Nouakchott accouchera d’une souris.

La ligue arabe c’est la boite à Pandore des déclarations de bonnes intentions, qui ne se réalisent que dans l’esprit de ceux qui y assistent. La fameuse devise qui est attribuée à cette organisation résume bien depuis des décennies la légendaire « efficacité » des gouvernements arabes qui la composent : « Ils se sont entendus pour ne jamais s’entendre ».

Ils repartiront de Nouakchott, en s’étant entendu sur ce qu’ils ne pouvaient s’entendre. Bien-sûr ce sera soft. Un bouquet de déclaration de condamnations, une résolution dite « commune » qui ne présagera pas de la communauté des positions.

Et bien entendu ce que l’organisateur du sommet attend le plus, un satisfecit déclamé dans une déclaration solennelle par laquelle toute la Ligue arabe, délégations confondues à l’unisson avec son Secrétaire général, se félicite de l’excellente tenue du sommet, de l’accueil, l’organisation etc. etc. Sommet qui n’a pu se tenir que grâce au Président Mohamed Ould Abdelaziz… et le général se pavanant aura mis une chape de plomb sur le pays rien que pour ça.

Bien entendu c’est le satisfecit des non-dits : c’est le sommet sunnites versus chiites, c’est le sommet de l’opposition à Bechar el Assad (qui occupe déjà le siège de la Syrie à la ligue arabe) versus Bechar. …c’est le satisfecit des interventions saoudiennes au Yémen…Et quand l’essentiel des questions précédentes aura été vidé, ce sera le chapelet de déclarations de dénonciation du terrorisme et de soutien du bout des lèvres à la « cause palestinienne ». Et puis cerise sur le gâteau de l’exaspération par le Régime en place des différentes communautés mauritaniennes non-arabes : Un sommet arabe ne se tient que dans un pays arabe !

En somme, un sommet, qui comme tous les autres sommets aura été celui des partis pris, des alignements négociés, au détriment des peuples, et du pouvoir des pétrodollars. Ce ne sera pas le sommet d’éveil du monde arabe, de son développement humain et intellectuel et de son insertion dans le concert des nations aspirant à la paix, à la justice et la prospérité. D’ailleurs, le lieu où il se tient ne s’y prête-t-il vraiment : La Mauritanie.

Un pays pillé, dirigé par un régime militaire issu d’un putsch légalisé, dont la population vit en dessous du seuil de pauvreté, dont l’économie exsangue est mise en coupe réglée par des commerçants véreux avec la bénédiction de son dirigeant et dont les finances publiques tenues dans l’incompétence absolue, ne sont que la tirelire du pouvoir.

Un sommet dans un pays assommé de misère.

Et chacun rentrant dans son pays, Nouakchott retrouvera son insipide environnement et ses dirigeants béatement satisfaits d’avoir pour quelques jours mis en conclave des dirigeants arabes qui, déjà, les auront oubliés.

Lorsque le Maroc se désista pour abriter le sommet arabe, en Avril dernier l’argumentaire de son dirigeant, à travers son ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar était clair :

« Au regard des défis auxquels fait face le monde arabe aujourd’hui, le sommet arabe ne peut être une fin en soi ou devenir une simple réunion de circonstance. Les conditions objectives pour garantir le succès d’un sommet arabe, à même de prendre des décisions à la hauteur de la situation et des aspirations des peuples arabes, ne sont pas réunies ».
Mais la question est : y a-t-il jamais eu un succès de sommet arabe ? C’est autant dire que si le Maroc doit attendre les «conditions objectives pour garantir le succès d’un sommet arabe », le sommet ne se tiendra jamais au Maroc !

Il fallait donc trouver un pays, qui aurait érigé la faillite politique en stratégie internationale et qui aurait été surtout frustré par ses frères arabes de son droit d’organiser ce sommet. Et on l’a trouvé.

Le 3 mai 2016 devant les populations de Néma, le général Aziz déclara : « J’ai personnellement décidé la tenue de cette rencontre internationale, jamais organisée dans les annales de l’histoire de notre pays, que les arabes rayaient de cet agenda d’hébergement de ces assises, chaque fois que son tour d’abriter ce sommet se présentait.

On ne peut exiger de la Mauritanie que ce qu’elle détient. Notre pays tient fermement à son droit d’organiser ce sommet arabe en sa qualité d’Etat arabe et islamique. »

La frustration aidant, la Mauritanie est donc partie pour organiser le sommet, alors on déclenche les procédures de « maintenance et de lavement du pays ». On bétonne les trottoirs au lieu de les paver, on pourchasse les immigrants dans la rue, on expulse les mendiants des rues on purge les bidonvilles des potentiels miséreux qui pourraient durant le sommet protester, on arrête les dirigeants et le opposants virulents, on déclare Nouakchott zone militaire.

Et c’est l’appel du pied diplomatique aux souverains du Golfe pour réclamer un appui matériel et ce sont les voitures de luxe, don du Koweït, qui débarquent en cargo, à Nouakchott, c’est la prise en charges de l’organisation par des aides et dons des pays arabes frères….De gros avions transportant la contribution des Emirats Arabes Unis, en dizaines de véhicules attendue. La Chine elle-même s’y met et va fournir son lot de voitures pour le sommet, comme si Nouakchott n’était pas déjà un cimetière de voitures et un infernal bled d’embouteillages. Cela pourrait-il être autrement dans un pays appauvri par ses dirigeants ? Un pays dont les délégations au sommet qu’il organise s’installent dans un pays voisin, et se font transporter par des voitures issues de dons, renvoie l’image de la pauvreté de son Etat, de son infrastructure hôtelière et du manque de confiance dans l’intégrité de son administration.

Mais que restera-t-il donc de ce sommet après le passage de ses opulents invités ?

La guérison d’une frustration de n’avoir jamais pu organiser un sommet de la ligue arabe ?

– Certes, non. Un pays pauvre, mal gouverné, restera pauvre et mal gouverné après le sommet. La seule chose qu’il aura gagné c’est d’avoir montré au monde, grâce aux médias, l’étendue de sa misère et de sa mal-gouvernance. La dilapidation des maigres ressources du pays et la monopolisation de ses énergies civiles et militaires pour une poignée de déclarations au sommet, probablement sans suite ?

– Certes que oui. Cela ne profitera qu’au « m’as-tu présidentiel » soit une belle image qu’un pays veut se forger diplomatiquement à l’échelle internationale, alors que le moindre journaliste, dirigeant ou organisation au bout du monde, connait sa misère à l’échelle interne.

La violence à l’égard de population entières déshérités pour les faire taire durant le sommet, et les dégager de leurs modestes habitats usant de la force publique brute ?

– A moins de faire atterrir tous les visiteurs du sommet à Nouakchott en pleine nuit, la misère du pays se voit même du ciel ! De bidonvilles en bidonvilles, les visiteurs verront. Et s’interrogeront sur la finalité des richesses de la Mauritanie.

Un pays où ses 3 millions d’habitants sont sous le régime militaire, est-il un lieu pour un sommet qui se veut digne de ce nom ?

Un pays dont 46% de sa population vit en dessous du seuil de pauvreté, ses 26 % de déshérités sans logement, ses 90% sans prévoyance ni sécurité sociale, ses 75% de sa jeunesse au chômage, est-il crédible pour organiser un sommet où des milliards public et privés sont dilapidés ?

Un pays où 85 % des femmes sont sans emploi, ses 78 % de familles vivent de l’informel, ses 75 % vivant de l’aide alimentaire internationale, ses 90% de ses richesses entre les mains de 5 % de la population, ses 60% d’analphabètes, peut-il se targuer de vouloir se faire une image internationale sans que cela ne soit (et se sait) une poudre aux yeux ?

Un pays avec ses 78 pour mille de mortalité infantile, son 0,6 d’indice de développement humain, son administration à 99 % corrompue, ses politiques à 100% aigris, ses intellectuels à 90% suivistes, ses fonctionnaires à 100% endettés, ses ambassades duty-free, son gouvernement de laudateurs, ses commerçants banquiers-véreux, ses sénateurs-commerçants, ses députés sans assemblée, ses sénateurs gagne-pain révoltés, peut-il recevoir le reste monde sans que celui-ci ne vienne en hypocrite, applaudir la misère en « bas de soie ».

Un pays avec ses hôpitaux-mouroirs, ses pharmacies-boutiques, son économie surendettée, ses mines pillées et bloquées, ses régions déshéritées, sa police corrompue, son armée piégée, ses élèves entassés, ses enseignants déconsidérés, ses familles en déliquescence, ses enfants dans la rue, ses mendiants dans les avenues, ses imams rétrogrades, sa justice avariée, sa société en otage, sa dignité bafouée, son peuple piétiné, son désert qui avance, ses quartiers nauséabonds, ses bidonvilles à ciel ouvert, sa drogue à fleur de rue, ses médias confisqués, ses consciences achetées, son pétrole liquidé, ses contrats falsifiés, ses terroristes déguisés, ses marchés publics privés, son trésor public pillé, peut-il prétendre être une vitrine de l’excellence en organisant un sommet ?

Certes que non.

Ce que le monde intelligent retiendra de ce sommet, c’est qu’à vouloir farder la réalité du peuple, à travers les déclarations, des satisfécits et des accolades, on pense mettre, pour quelques jours, entre parenthèses, ce qui, déjà, est un facteur multiplicateur de la misère : la flagornerie des dirigeants.

Un sommet qui se lève sur un pays, qui n’a pas sa place au soleil.

Pr ELY Mustapha

 

cridem

Le sort des déguerpis de la zone Bouamatou en images

Le sort des déguerpis de la zone Bouamatou en imagesDes images vives, réalisées le dimanche 3 juillet courant, des familles déguerpies de la zone Bouamatou vers le quartier Doubai dans la moughataa de Toujounine, montrent, quelques visages tristes, du sort réservé à ces dizaines de déplacés (500 ménages environ).

Les familles et leurs bagages ont été placés le long d’une route principale.

« Le visiteur du quartier n’a pas besoin de s’informer sur les faits tragiques », dit une femme déguerpie (R.D), appelant à la mise en liberté des personnes arrêtées à la suite des incidents de mercredi dernier dans la zone Bouamatou.

«On attend depuis 4 jours l’exécution des promesses faites par les autorités, relatives à l’attribution de terrains », a-t-elle ajouté, déplorant la lenteur des procédures administratives, qui exacerbent les peines des déplacés a-t-elle poursuivi.

« La crise n’est pas réglée jusqu’à présent », affirme un autre déguerpi (C.M), exprimant ses craintes de voir la situation pourrir, en raison de l’impatience des déplacés de bénéficier des terrains promis, après leur évacuation de la zone dans laquelle ils habitaient et de l’absence des services d’alimentation en eau potable.

« L’électricité ne constitue pas, pour le moment, une priorité extrême pour les familles. Toutefois la zone d’accueil est dépourvue de tout service public et doit disposer au moins d’une école et d’un hôpital », dit-il.

« Les déplacés n’ont reçu aucune aide pour la construction de nouveaux habitats », affirme un vieux déguerpi (N.S).

Une commission supervisée par le Hakem de Toujounine, s’occupe actuellement des mesures de remise de parcelles aux déplacés. Le Hakem n’a pas autorisé les journalistes à s’enquérir auprès de cette commission sur certains détails de la mission dont elle est investie. Il a même ordonné les gardes à leur confisquer un appareil photo.

Des agents de l’habitat distribuent des terrains ( 150/120m) sur la route Messaoud, secteur 5 dans la zone Mellah (quartier Saada) à Toujounine.

Des vagues de déguerpis sont arrivés dans le secteur mais aucune famille n’a encore reçu, jusqu’à l’instant, (dimanche 3 juillet courant) un terrain.

Une atmosphère de tension plane sur le site, accompagnée d’une crainte des déplacés, qui évitent de faire des déclarations aux médias, se contentant de dire :

“Ce sont votre président et vos hauts responsables qui nous ont transformés en sans-abris dans notre propre patrie comme vous le voyez” disent-ils.

Traduit de l’Arabe par Cridem

 

alakhbar

Communiqué de presse des Forces Progressistes du Changement (FPC)

altLe pouvoir du général Aziz a usé de la force brutale pour déguerpir des populations issues des couches défavorisées qui occupaient un bidonville aux alentours de la fondation Bouamatou. Il faut soustraire au plus vite la misère noire du regard des prochains hôtes arabes !
Comme à son habitude, il a fallu trouver des boucs émissaires tout désignés, que sont les membres  de la Direction de l’IRA. Cette arrestation est  à mettre, en réalité, sous le coup de l’irritation  résultant du  geste de Washington d’une part, et du besoin de ‘’sécuriser’’  par précaution, sur la base de simples rumeurs, le sommet arabe en perspective d’autre part.


Les Forces Progressistes du Changement  exigent la  mise en liberté immédiate des responsables de l’IRA.


Elles rappellent au Gouvernement son devoir de respect des libertés en général, mises à mal ces derniers mois. En effet la tendance répressive du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz n’épargne ni la Presse, ni les organisations syndicales ni les formations politiques ; la liberté de réunion, d’association, de manifestation,  garanties par la constitution, sont chaque jour, malmenées, restreintes. Si elles sont accordées c’est  à la carte, au bénéfice  exclusif des partisans qui servent les intérêts du régime.


Les FPC  invitent  le régime à quitter sa posture répressive, intimidatrice et de déni  pour une attitude plus ouverte,  portée vers plus d’écoute et de dialogue .


Elles expriment enfin toute leur solidarité aux victimes de l’arbitraire.

 

 

Departement de communication

 

Nouakchott, le 02 juillet 2016

La lutte continue!

Les Forces Progressistes du Changement.

www.flamonline.com

 

Mauritanie: poursuite des arrestations de militants antiesclavagistes

ALAKHBAR (Nouakchott)- Six membres de l’organisation antiesclavagiste IRA-Mauritanie ont été arrêtés dans la capitale Nouakchott entre jeudi 30 juin et vendredi 1er juillet, a appris Alakhbar de source associative.

Les personnes arrêtées sont Diop Amadou Tidiane, 3e vice-président, Balla Touré, chargé des Relations extérieures, et quatre autres membres de l’organisation dont deux chefs de bureau départemental. Elles sont détenues dans un lieu tenu secret.

“Le gouvernement mauritanien doit immédiatement divulguer les lieux de détention des activistes détenus, les presenter devant la justice si des chefs d’accusation pèsent sur eux, ou les libérer sans délai”, a déclaré Vukasin Petrovic, director des programs Afrique de Freedome House.

Vukasin Petrovic a ajouté, dans un communiqué reçu à Alakhbar: “L’intimidation et la violence continuent à viser les militants anti-esclavagistes en Mauritanie en dépit des déclarations du gouvernement proclamant que des réformes sont en cours pour réduire la pratique de l’esclavage”.

Ces arrestations ont été procédées deux semaines après la libération des président et vice-président de IRA-Mauritanie, Biram Dah Abeid et brahim ould Bilal, arrêtés en novembre 2014 après l’organisation d’une caravane contre ” l’esclavage foncier”. Les deux et un autre militant des Droits de l’homme, jiby Sow, ont été en suite condamnés à deux ans d’emprisonnement pour rassemblement non autorisé, violence contre l’autorité publique et appel à la haine.

Quant aux récentes arrestations, elles ont aussi concerné un membre du Manifeste des Haratines (esclaves et descendants d’esclaves de Mauritanie).

Il s’agit d’arrestations qui font suite aux accusations d’incitation à la violence portées par les autorités sécuritaires mauritaniennes contre X, ce après le mouvement de colère d’habitants d’une zone d’habitation squattée au Quartier Bouamatou, situé a l’Est de Noukchott.

Jeudi, les habitants de cette zone squattée ont affronté les forces de l’ordre et incendié un bus de la police protestant contre la décision des pouvoirs publics de les deloger.

Concours d’entrée au Prytanée militaire : Quand l’armée joue au plus fin

Concours d’entrée au Prytanée militaire : Quand l’armée joue au plus finLe concours d’entrée en première année au Prytanée militaire de Nouakchott a vécu. C’était samedi dernier. Créé pour encourager l’excellence dans le milieu scolaire, cet établissement risque de n’accueillir l’an prochain que des fils de militaire.

En fait, au matin de ce jour, près de 95% des enfants acheminés sur place, l’étaient à bord de voitures militaires, conduites par leurs parents… militaires. En vérité, tout porte à croire que les militaires ont créé cet établissement pour leur seule progéniture. Les faits sont là qui le confirment : en amont d’abord !

Chaque année, ce sont les militaires qui sont les premiers informés, de la date d’organisation du concours d’entrée dans cette école et conséquemment, utilisent le temps nécessaire pour la confection des dossiers de leurs enfants. Et chaque année, les services de l’armée chargés de la communication, attendent deux jours avant la date buttoir du dépôt des candidatures, pour rendre public le communiqué consacrant la tenue dudit concours.

Certes, cette année, l’armée a innové dans la manière en créant des centres de réception de dossiers dans l’ensemble des wilayas du pays. Mais en n’offrant aux potentiels candidats qu’un maximum de deux jours pour la constitution de leurs dossiers, elle sait que c’est peine perdue pour eux.

Ainsi, 90% des 350 candidats qui ont finalement déposé leurs dossiers de candidature, et qui ont été admis, in fine, à passer le concours du jour, auraient un père, un oncle ou un proche, en fonction dans l’armée nationale, le cas échéant, un parent proche, retraité de l’armée.

Et « charité bien ordonnée commençant par soi-même », l’état major national a agi en amont, dans les textes régissant les textes de loi du Prytanée : 10% de l’effectif reviennent de fait chaque année, directement à l’armée nationale ! Sont donc finalement mises en jeu pour la première année scolaire, 40 places, qui risquent de profiter particulièrement à la famille militaire représentée dans les rangs des candidats à près de 90% de l’effectif.

Ces faits déplorables puisque favorisant des enfants cibles par rapport à d’autres appartenant tous au même pays, et devant par conséquent jouir des mêmes droits, ne s’arrêtent pas là.

En effet, chaque année, l’effectif arrêté au départ, est gonflé pendant l’année scolaire où il n’est pas rare de voir des nouveaux élèves qui n’ont pas passé le concours, présentés à l’administration scolaire. Il s’agirait « d’enfants bien nés » appartenant à des familles « particulières » qui tirent leur puissance et leur force d’influence de leur tribu, de leur richesse ou de la place qu’elles occupent dans les rangs des forces armées ou dans le Système.

C’est ce qui explique que depuis sa création, le Prytanée militaire a chaque fois vu ses effectifs de départ, gonflés. L’école, dispensant l’un des meilleurs enseignements de la place étant l’établissement scolaire le mieux équipé et qui offre de surcroît, des débouchées certaines, est convoitée de tous ! Seulement, en général, ces enfants ne réussissent pas, du fait de leur faible niveau et sont systématiquement renvoyés de l’école au terme de leur première année.

En tout état de cause, le concours a été organisé samedi dernier. Les candidats ont passé les trois épreuves dans la discipline. La surveillance a été stricte, même si… Dans quelques semaines, les résultats vont tomber. On verra alors le pourcentage de représentativité de la famille des forces armées dans le nouvel effectif.

JOB

l’authentique