Daily Archives: 30/05/2015
Rediffusion de l émission “YOO LAAB” avec Mamadou Wane Vp des FPC
Notre camarade Mamadou Wane vice-président et secrétaire National á l’organisation des FPC était l´invité de l´émission ‘’YOO LAAB ‘’ de la chaine d´El wataniya TV en pulaar, le lundi 25 mai 2015 à 19 h:00, heure de Nouakchott.
L’émission sera rediffusée le lundi 1 Juin 2015 à 13h TU.
Bonne écoute!
Le FONADH réclame la libération des villageois de Thiambéne
Le Forum National des Organisations de Droits Humains (FONADH) « exige la libération et sans conditions » d’une vingtaine de ressortissants du village de Thiambène (32 kilomètres à l’Est de Rosso), ainsi qu’un règlement juste et équitable de tous les conflits fonciers dans la vallée du fleuve Sénégal à travers une déclaration rendue publique vendredi soir.
Ces villageois ont été arrêtés lundi dernier dans le cadre d’un conflit les opposant à une dame étrangère à leur localité, mais qui aurait bénéficié d’un titre de propriété décerné par les autorités administratives sur les terres de leurs ancêtres.
Il s’agit notamment d’une plantation de manguiers perdue par ces populations suite à leur déportation vers le Sénégal dans la foulée des troubles intercommunautaires d’avril 1989.
Le FONADH « exprime une vive inquiétude face au développement de ces conflits inter-communautaires récurrents et fustige l’attitude irresponsable des autorités administratives et sécuritaires régionales ».
Il lance un appel « à toute la communauté nationale pour un règlement juste et durable des différents fonciers dans la vallée du fleuve Sénégal ».
Le collectif rappelle que depuis le retour de prés de 25.000 ex réfugiés du Sénégal et leur installation des sites le long du fleuve, la question de la restitution des terres reste entière.
le calame
FIFA JOSEPH BLATTER RÉÉLU MALGRÉ TOUT
parismatch.com – Malgré l’énorme pression née du scandale planétaire de corruption qui secoue la Fifa depuis mercredi, Joseph Blatter a été réélu à sa tête vendredi, comme attendu, pour un cinquième mandat. M. Blatter (79 ans), attaqué de toutes parts et notamment par le président de l’UEFA Michel Platini qui lui a personnellement demandé jeudi de démissionner, a été reconduit après le retrait de son concurrent, le prince jordanien Ali bin Al Hussein, avant le second tour où il l’avait poussé. “Nous allons ramener le bateau (de la Fifa) là où on joue au football. Je promets de donner une Fifa plus forte à mon successeur”, a-t-il déclaré une fois élu, visiblement ému et soulagé.
A l’issue du premier tour, le Suisse a raté de peu la majorité qualifiée des deux tiers, avec 133 voix, contre 73 au Jordanien et trois bulletins nuls, sur les 209 fédérations membres de la Fifa. Le Prince Ali (39 ans) est alors monté à la tribune pour annoncer son retrait. Cette victoire intervient au bout de la crise la plus grave que le Suisse ait dû traverser depuis sa première élection, en 1998. Mais il a encore tenu bon en sollicitant l’union sacrée au sein d’une fédération internationale où il est entré en 1975 comme directeur des programmes de développement.Dans son discours de candidat avant le vote en fin d’après-midi, il avait fait valoir son profil de “leader expérimenté, un leader fort qui connaît les implications, nous devons travailler avec nos partenaires politiques et économiques”, tout en jouant sur la fibre émotionnelle: “Je veux rester avec vous!”
IL POINTE DU DOIGT L’ANGLETERRE ET LES ETATS-UNIS
D’où vient cette tempête selon lui? “Si le 2 décembre 2010, deux autres pays avaient été désignés organisateurs des Coupes du monde 2018 (Russie) et 2022 (Qatar), je pense qu’on n’en serait pas là aujourd’hui”, a lâché “Sepp”, sous-entendant que ces nominations ont provoqué la colère de l’Angleterre, candidate déçue de 2018, et des Etats-Unis, frustrés de ne pas avoir été retenus pour 2022, et dont la ministre de la Justice Loretta Lynch s’est placée en pointe dans l’offensive anti-corruption.
Le Qatar, de son côté, a assuré vendredi avoir respecté les “plus hauts standards éthiques” pour obtenir l’organisation du Mondial-2022, dans sa première déclaration officielle depuis mercredi. Ce jour-là, une bombe atomique médiatique avait explosé, avec les deux procédures judiciaires distinctes diligentées par les justices américaine et suisse, pour corruption présumée à grande échelle, et arrestations à Zurich de sept élus de la Fifa, inculpations en rafales et perquisitions de son siège.
“POUR QUE LE BATEAU NE TANGUE PLUS”
Mais la demande de M. Blatter de lui laisser la barre pour que “le bateau ne tangue plus, et avance tranquillement” a été suivie. Il navigue en tout cas dans un océan de dollars: la Fifa a enregistré un bénéfice de 338 millions de dollars (308 M d’euros) sur la période 2011/2014 pour un chiffre d’affaires de 5,7 milliards de dollars (5,2 milliards EUR), grâce en grande partie aux revenus du Mondial-2014 au Brésil. Ses réserves s’élèvent à 1,5 milliard de dollars (1,36 md euros).
Avant le vote, le prince jordanien a axé son discours de candidat sur l’image de la Fifa, fortement abîmée: “Les yeux du monde sont sur nous, nous devons envoyer un message à ceux qui nous regardent: +Nous comprenons la fragilité de votre confiance+. L’avenir passe par la transparence. Nous devons montrer que nous voulons regagner le respect du monde”. Cela n’a pas suffi, tout comme le soutien affiché de Michel Platini, qui déclarait jeudi croire à un changement de président “avec ce qui s’est passé” mercredi.
Avant le scrutin, la CAF (Afrique), 54 voix, avait annoncé vouloir rester fidèle à Blatter, considéré comme l’artisan de la première Coupe du monde organisée sur le continent en 2010. L’Asie (AFC), 46 voix, avait envoyé un signe de défiance au Prince Ali en refusant de le reconduire à son poste de vice-président asiatique de la Fifa pour le prochain mandat qui s’ouvrira samedi. Il ne siègera donc plus au gouvernement du foot mondial. La Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), 35 voix, a été frappée de plein fouet par les affaires, puisque son président (désormais ex-président) Jeffrey Webb fait partie des personnes arrêtées à Zurich. L’Océanie (11 voix) et l’Amérique du Sud (10) pèsent moins. L’UEFA, c’est-à-dire l’Europe (53 voix), s’était opposée à M. Blatter à quelques exceptions près, comme la Russie, supporteur du Suisse et qui considère que l’action judiciaire pilotée depuis les Etats-Unis est une manoeuvre pour empêcher la tenue du Mondial-2018 en Russie. Les USA, eux, avaient choisi Ali.
UNE FIFA TOURMENTÉE
M. Blatter reste à la tête d’une Fifa tourmentée par le feuilleton du Qatar et malmenée par la presse et les réseaux sociaux qui rivalisent de critiques et sarcasmes. Il devra aussi recoller les morceaux avec certains dirigeants politiques, comme le Premier ministre britannique. “A mon avis, il devrait partir, avait lancé avant le vote David Cameron. Vous ne pouvez pas avoir des accusations de corruption à ce niveau et à cette échelle dans cette organisation et prétendre que la personne qui la conduit en ce moment est la bonne personne pour la faire avancer”. Jeudi, François Hollande avait insisté sur la nécessité pour les organisations sportives d’être “incontestables”. Par ailleurs, les interpellations, menées à la demande des autorités judiciaires américaines, avaient réveillé des relents de guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie. Plusieurs entreprises multinationales, dont Nike, Visa, Adidas, Coca-Cola ou Hyundai, avaient exprimé leurs préoccupations.
Avant l’élection, la Palestine, qui menaçait de déposer une résolution appelant à suspendre Israël, coupable selon elle de complicité avec les agissements des autorités israéliennes, y a finalement renoncé, au moins provisoirement. “Beaucoup de mes collègues, attachés à l’éthique et aux valeurs du jeu, m’ont dit combien il était pénible pour eux de voir la question de la suspension soulevée au sein de notre famille”, a expliqué le président de la Fédération palestinienne, Jibril Rajoub. Une commission internationale de supervision a été votée à la place. Les présidents des deux fédérations se sont serré la main sous les applaudissements. M. Blatter n’a pas manqué de mettre cette poignée de mains au crédit de son bilan. Finalement avalisé.