Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 03/05/2015

Israël: violente manifestation d’Israéliens d’origine éthiopienne

mediaDes policiers israéliens ont chargé à cheval, tiré des grenades assourissantes et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser plusieurs centaines de Falashas, des juifs d’origine éthiopienne, lors d’une manifestation d’une rare violence, dans le centre de Tel Aviv ce dimanche 3 mai. Quelque 10 000 personnes selon la presse, 3 000 selon la police, étaient venues manifester à Tel Aviv, trois jours après un rassemblement à Jérusalem, qui avait également dégénéré. Le Premier ministre doit recevoir ce lundi des membres de la communauté éthiopienne.
 

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu doit recevoir ce lundi des membres de la communauté éthiopienne. Des milliers d’entre eux ont encore manifesté dimanche à Tel Aviv, manifestation qui a tourné à l’affrontement avec la police. Ces Israéliens d’origine éthiopienne réclament justice après qu’un des leurs ait été brutalisé par la police, il y a une semaine. Plus globalement, ils dénoncent les discriminations dont ils s’estiment victimes.

Ohad, 32 ans, était dans la manifestation : « La communauté éthiopienne vit en Israël depuis environ 30 ans. Et depuis 30 ans, nous souffrons du racisme… dans l’éducation, dans le logement. Si on veut par exemple louer un appartement, les gens ne veulent pas la plupart du temps, parce qu’on est Ethiopiens, on est Noirs. Dans le travail c’est pareil, il n’y a pas de travail bien payé pour nous. Mais le pire, ce sont les violences policières. Les policiers nous voient tous comme des criminels ».

« On est Israéliens ! Mais on ne se sent pas traités comme les autres Israéliens. Les autorités israéliennes nous on fait venir dans ce pays parce qu’on est juif, ou on est venu de nous-mêmes. Mais on ne peut pas nous faire venir et nous laisser de côté, comme si nous étions l’arrière-cour d’Israël. C’est la vérité, et cette situation doit changer », souligne Ohad au micro de la correspondante de RFI, Murielle Paradon.

 

rfi

3 mai 2015: Journée mondiale de la liberté de la presse

3 mai 2015: Journée mondiale de la liberté de la presseLe 20 décembre 1993, l’Assemblée générale de l’UNESCO a proclamé le 3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse (décision 48/432).

Depuis lors, le jour de l’anniversaire de la déclaration de Windhoek est célébré dans le monde entier comme étant la Journée mondiale de la liberté de la presse.

La Journé mondiale de la liberté de la presse est l’occasion de :

  • célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse;
  • évaluer la liberté de la presse;
  • défendre les médias des attaques contre leur indépendance;
  • se souvenir des journalistes tués parce qu’ils faisaient leur devoir.

En 2015, l’UNESCO, l’agence des Nations Unies mandatée pour promouvoir et protéger la liberté de la presse à travers le monde, a nommé Christiane Amanpour, journaliste britannique et correspondante internationale en chef pour CNN comme ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour la liberté d’expression et de la sécurité des journalistes,http://www.unesco.org/new/en/wpfd

La cérémonie annuelle du prix mondial de la liberté de la presse se tiendra le 3 mai 2015 à la Librairie nationale de Lettonie à Riga. Le lauréat est le journaliste syrien et militant des droits de l’homme Mazen Darwish, actuellement emprisonné.

L’UNESCO se focalisera sur trois thèmes pour cette Journée mondiale de la liberté de la presse

  • La nécessité d’un « journalisme de qualité », qui soit précis et indépendant, reste une préoccupation constante dans un paysage médiatique en perpétuelle évolution de par les divers développements technologiques et commerciaux.
  • Le déséquilibre de genre persiste dans les médias, 20 ans après la Déclaration de Beijing et son Programme d’action. Trop peu de femmes journalistes parviennent à accéder à des postes de responsabilités dans les médias. C’est pour cette raison que plus de la moitié des intervenants de la conférence seront des femmes, des cadres et des professionnels des médias du monde entier.
  • La sécurité numérique, qui demeure un sujet de préoccupation croissant car les communications numériques rendent difficile la sécurité des journalistes et de leurs sources.

thierryvallatavocat.com 

Plus de 120 000 enfants africains morts en 2013 à cause de faux médicaments

altDes experts s’alarment de «l’industrie assassine» des faux médicaments en Afrique. La contrefaçon représenterait 30% des traitements sur le continent. Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, cherté des produits pharmaceutiques: l’Afrique représente une proie facile pour «l’industrie assassine» des faux médicaments qui prospère sur la mondialisation, se sont alarmés des experts réunis cette semaine à Dakar.

«Des milliers de personnes perdent la vie» sur le continent, victimes des faux médicaments, ont souligné les participants à cette conférence, à l’initiative de la Fondation Chirac pour l’accès à une santé et des médicaments de qualité, la Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA) et l’Association pour l’information sur les médicaments (DIA).

Selon un numéro spécial de l’American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril sur la qualité des médicaments, 122 350 enfants africains sont décédés en 2013. En cause : un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité.

En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire près de 64% au Nigeria, selon les experts.

«VENDUS COMME DES TOMATES OU DES OIGNONS SUR LES MARCHÉS» «Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», déplore Sybil Yeboah, une responsable de l’Organisation ouest-africaine de la Santé. «C’est un marché très prometteur» d’autant plus que l’Afrique «n’a pas ses propres moyens de production de médicaments», souligne-t-elle.

En Afrique, «30% des médicaments contrefaits viennent de l’Inde et de la Chine», dit-elle, citant des statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Même si le Nigeria est cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l’Afrique contribue marginalement à leur production, avec «moins de 5%», selon un participant.

Le marché des faux médicaments est favorisé par l’offre de médicaments inférieure à la demande, les prix couteux des produits pharmaceutiques et la porosité des frontières en cette période de mondialisation, qui complique la traçabilité des produits pharmaceutiques. Les sanctions dérisoires encourues n’arrangent rien : la répression du trafic de faux médicaments reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène en Afrique, avec des peines jugées peu dissuasives. Au Sénégal, 42 personnes ont été condamnées à 15 jours de prison pour trafic de faux médicaments en mai 2014.

AFP

http://www.liberation.fr/monde