Monthly Archives: May 2015
DÉCLARATION DE PRESSE DES FPC SUR LE PROBLÈME DES TERRES DE LA VALLÉE
L’effervescence suscitée récemment autour du problème des terres à Donaye, Boghé, Darel barka amène les FPC à réactualiser leurs positions et solutions, connues depuis toujours.
Hier, le régime du colonel ould Taya avait fait main basse sur les terres du Waalo par le biais de la déportation et des spoliations, avec la complicité de certaines élites locales et nationales.
Poursuivant la même logique de la politique d’expropriation programmée depuis la réforme scélérate de 1983, le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz procède, sans scrupule, au bradage du peu de terres qui restaient encore aux paysans de la vallée. Le Soudan et l’Arabie saoudite –pays musulmans – sont les nouveaux acquéreurs, complices, de ces terres- de musulmans – de la vallée du fleuve.
Les terres alluviales de la vallée du fleuve constituent un patrimoine national devant profiter à l’ensemble des Mauritaniens. Il relève du bon sens que leur gestion soit régie par les lois de la République; tout comme ces mêmes lois devraient s’appliquer avec la même rigueur et la même impartialité aux oasis du Nord et du centre.
La terre constitue un bien économique précieux, fortement chargé d’émotion par tradition et culture en Afrique noire. Pour son exploitation durable, rationnelle et fondée sur la justice, notre réforme foncière devra, dans un souci de préservation de la paix sociale, reposer sur les principes ci-après:
– L’accès à la terre d’abord et en priorité aux autochtones locaux, dans le respect de la propriété privée. Le droit des propriétaires terriens sera reconnu tout en faisant place aux nationaux sans – terres; les populations locales se verront ainsi attribuer « la zone du Waalo» (surface inondable).
– Aux investisseurs nationaux et sous-régionaux, reviendra le moyen Diéri (12 km au-delà du Waalo).
– Les investisseurs internationaux eux, se verront affecter le haut Diéri ( 20 km au-delà du Waalo).
L’exploitation des terres du fleuve se fera dans un équilibre qui préserve les droits séculiers des paysans (accès à la terre ), des pêcheurs ( droit – fluvial – de pêche ) et des éleveurs ( droit-pastoral par la création de couloirs de parcours et d’accès au fleuve pour le bétail ). L’environnement immédiat des villages – espace vital – sera préservé.
Il faut certes développer notre agriculture en la modernisant, en vue d’arriver à l’auto-suffisance alimentaire du pays; seulement cela devra se faire en concertation avec les populations, dans l’intérêt bien compris et assumé des paysans, des éleveurs et des pêcheurs associés.
Des décisions prises “pour” les populations, sans les populations, pourraient être perçues par elles comme étant contre elles.
Le département de la communication.
La lutte continue !
Nouakchott le 22 Mai 2015.
Mauritanie: L’Ambassade d’USA lance une formation en Anglais au profit de 120 élèves
US Embassy – L’Ambassade des Etats-Unis soutient l’Education en Mauritanie à travers le renforcement de l’apprentissage de l’Anglais.
SEM Larry André, Ambassade des Etats–Unis d’Amérique en Mauritanie a présidé ce matin avec M. Diallo Harouna Chargé de Mission au Ministre de l’Education Nationale au siège du centre ‘’Nouakchott English Center’’ (NEC), la cérémonie de lancement du programme “English Access Microscholarship Program.”
Ce programme permettra à 120 élèves, âgés de 13 à 18 ans, appartenant aux établissements secondaires de Nouakchott et Rosso, de suivre durant deux années scolaires, parallèlement à leurs études régulières, des cours d’Anglais au NEC et au Centre d’anglais « Sahara English », afin de les aider à améliorer leur niveau dans cette langue.
L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Mauritanie prendra en charge les frais de cours, de fournitures scolaires, de transport et des autres activités éducatives pour l’ensemble de ces élèves. L’ensemble de ces frais est estimés à 120.000 dollars (soit près de 38 millions d’ouguiyas).
Lancé depuis l’année 2007, le programme « English Access Microscholarship » a déjà permis à 820 étudiants issus des lycées et collèges de Nouakchott et de Rosso d’améliorer leur niveau d’anglais.
Le programme “English Access Microscholarship” démontre concrètement l’engagement de notre ambassade à l’éducation comme vecteur principal pour accroître le développement économique et la compréhension mutuelle entre les peuples.
Nouakchott, le 21 mai 2015
cridem
Hausse des nouveaux cas d’Ebola en Guinée et au Sierra Leone
La Guinée et la Sierra Leone ont connu une forte hausse des cas d’Ebola la semaine dernière, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mettant à mal l’espoir d’une regression de l’épidémie meutrière.
La semaine qui s’est achevée dimanche “a connu le plus fort total hebdomadaire de cas confirmés d’Ebola sur une période d’un mois”, a déclaré l’agence onusienne dans son dernier bilan.
Trente-cinq nouveaux cas ont été rapportés durant la semaine en Guinée et en Sierra Leone, contre neuf seulement au cours de la semaine précédente.
Le virus, selon les derniers chiffres, a infecté un total de 26. 933 personnes et fait 11. 120 morts, principalement en Guinée et en Sierra Leone, mais également au Liberia voisin, qui a été toutefois déclaré exempt de la maladie le 9 mai dernier.
La Guinée, où l’épidémie a débuté fin 2013, a été la plus durement touchée la semaine dernière, avec 27 cas rapportés, contre sept la semaine précédente.
La Sierra Leone, qui semblait s’orienter dans la même direction que le Liberia, a également vu le nombre de nouveaux cas passer de deux à huit.
La progression dans ce pays met fin à trois semaines consécutives de baisse des nouveaux cas enregistrées, selon l’OMS.
Et pour la première fois en cinq semaines un professionnel de santé, qui travaillait dans un centre de traitement d’Ebola près de Freetown, a été déclaré positif au virus de la fièvre hémorragique, a ajouté l’agence.
Depuis le début de l?épidémie 869 personnels de santé ont été touchés par le virus, et 507 d’entre eux en sont morts, selon les chiffres de l’OMS.
source: Jeuneafrique.com
Nouakchott: la pêche se poursuit de plus belle malgré une pollution maritime

La plupart des pêcheurs et mareyeurs interrogés sur place par les journalistes d’Alakhbar dit n’être pas au courant de cette pollution. «Il s’agit de simples rumeurs. Si tel été vrai les pêcheurs l’auraient signalé», estime un groupe de vendeuses de poisons.
« J’en ai entendu parler en ville, mais ici je n’ai rien constaté», renchérit un pêcheur qui s’apprête à embarquer en mer.
Par contre la minorité des pêcheurs et mareyeurs qui affirme être au courant de la situation en livre plusieurs versions. Certains parlent de « combustibles échappées d’un bateau européen en maintenance». D’autres évoquent une thèse de « sabotage par un bateau espagnol » qu’ils accusent d’avoir déversé « des produits toxiques dans l’eau». D’autres encore se contentent des versions du gouvernement.
Selon l’Hebdomadaire la première hypothèse du gouvernement est que cette pollution pourrait parvenir des fuites de combustibles après le naufrage d’un chalutier russe au large de l’archipel des Canaries. Le gouvernent avait pourtant rassuré que la marée noire provoquée par ce naufrage survenu le 11 avril n’a pas atteint ses côtes.
La deuxième s’agit de l’hypothèse «d’un bateau clandestin qui aurait déversé ses huiles usées en mer mauritanienne. »
La troisième fait état d’une pollution qui pourrait être provoquée par l’opération de recherche de gisements de gaz dans les eaux mauritaniennes.
Pour le moment les autorités mauritaniennes affirment que les zones affectées par cette pollution ont été nettoyées et la situation est sous contrôle.
Calvaire du cuisinier de l’Ambassade mauritanienne au Koweït
Les autorités koweïtiennes ont arrêté le cuisinier de l’Ambassade mauritanienne Mohamed Ould Ali, à la suite de son séjour sans autorisation officielle ou visa sur le territoire koweïtien.
Le cuisinier qui avait travaillé auparavant en Arabie saoudite jusqu’à 1994 est désormais interdit de tout séjour au Koweït, en raison de son atteinte de l’hépatite B.
Mohamed Ould Ali a fait l’objet au cours de ces dernières années, de ce qu’on peut appeler un esclavage administratif, exercé par tous les diplomates qui se sont succédés à la tête de l’Ambassade mauritanienne au Koweït, sous lesquels, il a travaillé en sa qualité de cuisiner avant d’être expulsé de cette fonction par l’actuel Ambassadeur, affirment les sources précitées.
Le calvaire de Ould Ali a commencé avec l’Ambassadeur Hamadi Ould Meimou, qui l’a empêché de renouveler son passeport. Une conduite qui s’est poursuivie jusqu’à l’expiration de sa carte de séjour.
Le diplomate Sidi Ould Didi a également une part de responsabilité dans cet asservissement, puisqu’il a continué d’exploiter le cuisinier sans chercher à régulariser ses papiers, le soumettant à un esclavage visible, dés lors où il ne peut travailler hors de la chancellerie, mettant par la suite fin aux études de ses enfants et au travail de son épouse, en raison de l’expiration de leurs papiers.
Le cuisinier qui a reçu des soutiens de la communauté mauritanienne expatriée au Koweït, n’a pas bénéficié depuis d’une nouvelle consultation pour sa maladie, jusqu’à l’arrivée du nouvel Ambassadeur, qui l’a expulsé, le laissant sans papiers et sans droits.
Ould Ali a eu une courte chance en travaillant avec un koweitien passionné par la cuisine mauritanienne, qui l’a recruté et promis de régulariser sa situation. Malheureusement, le cuisiner a été arrêté par la police de l’immigration avant la finalisation de ses papiers. L’intervention de l’Ambassade mauritanienne dans le cas de Ould Ali auprès de la police koweitienne n’était pas de le relaxer et de l’accompagner dans son calvaire, mais plutôt de l’expulser, allant jusqu’à refuser de le recevoir sous caution.
Arrêté mercredi 13 mai dernier, le cuisinier sera expulsé vers la Mauritanie, après le paiement d’une amende de 600 milles ouguiyas.
Des sources indiquent que l’Ambassade mauritanienne a refusé de gérer comme il se doit le dossier de son cuisinier, qui n’a pas perçu ses arriérés jusqu’à l’heure, en dépit de ses créances accentuées par le loyer et les frais des billets de ses enfants ainsi que de son épouse qui seront également expulsés vers la Mauritanie.
Traduit de l’Arabe par Cridem