Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2011

Mohamed ould Abdel Aziz continue d’appliquer la même feuille de route que Taya

altMohamed Ould Abdel Aziz continue d’appliquer la même feuille de route que Taya pour les mêmes   objectifs (en si prenant autrement).

Compte tenu des hésitations de l’opposition de mettre le peuple dans la rue. A l’heure où les peuples du continent africain et du monde arabe se révoltent pour en finir avec les régimes dictatoriaux (Tunisie, Egypte, Niger, Lybie, Syrie, etc.….), nous ne pouvons pas nous contenter de la politique d’exclusion communautaire érigée en mode de gestion de notre pays. Comme j’ai l’habitude de le dire, nous aimons trop la Mauritanie pour la laisser finir comme la Lybie ou la Syrie. Il faut pour cela que l’opposition et quelques partis (AJD/MR et MRP) qui n’ont rien n’à faire dans la coalition présidentielle prennent leurs responsabilités. Le président AZIZ ne cache plus son jeu. Il a réussi à transformer l’armée nationale en une armée dont le seul rôle est la lutte contre le terrorisme d’Al Qaida au Maghreb. IL a par ce fait réussi à rassurer l’opinion occidentale et la France en particulier de sa véritable coopération.

 

Je rappelle à c’eux qui sont tentés de l’oublier : il ya un an jour pour jour Kadhafi était reçu comme un roi à Paris avec tous les honneurs, Ben Aly, Moubarak et Bechar el Assad félicités et encouragés pour leur soit disant rôle de rempart contre le terrorisme. Avec les propos tenus dans la presse dans un style arrogant ne laissant aucune place à la concertation. Le président Aziz nous laisse envisager deux possibilités :

-1- Il revendique le programme de taya et promet d’aller plus loin et rapidement car il est prêt stratégiquement et militairement à en découdre avec l’opposition et les noirs (Haratins et toute autre ethnie confondue).

-2- Il veut se faire éjecter en douceur comme ce fut le cas pour ould Taya (ainsi Mr et les siens n’en perdront pas beaucoup comme Ben Aly et sa famille).

 Le président AZIZ rappelle des postures déjà vues (Oumar el Béchir, Kadhafi, Saddam Hossein, Bechar el Assad, Mamadou Tandja, etc. Il est temps d’arrêter cet apprenti sorcier.

 

J’en appelle à ceux la même qui avaient signé les accords de Dakar avec AZIZ sous le parrainage du président Wade (qui avait voulu faire signer les mêmes accords entre DADIS Camara et l’opposition Guinéenne)

 

J’en appelle aux Haratins (I R A) qui sont de nouveau insultés quand Mr le président dit que l’esclavage n’existe pas en Mauritanie.

 

J’en appelle à ces noirs eternels victimes du système toutes ethnies confondues, ces noirs étrangers dans leur propre pays, ces noirs que Mr le président veut transformer en sans papiers dans leur propre pays, ces noirs qui croupissent dans les camps de refugiés au Sénégal et au Mali, ces noirs qui n’ont fait de mal que d’être noirs dans un pays que ce nationaliste arabe attardé veut blanc.

 

J’en appelle aux différentes organisations politiques et humanitaires : AFMAF, AHME, APP, ARMEPES, CAMME, FLAM, IRA, PLEJ, MAPROM, OCVIDH, OTMF, UFP, AVOMM, ‘IMEJ, CONCIENCE CITOYENNE, etc.…

 J’en appelle aux personnalités indépendantes ou encartées  qui par leurs engagements ont protesté depuis le début de ce qui ressemble à la « SOLUTION FINALE »

Kadiata Malik Diallo

Biram Dah ould Abeïd

Hamdou Raby Sy

Ba ciré

Diagana Boubacar

Mariame Kane

Boye Alassane

Ngaïdé Abderrahmane (la liste est longue).

 

Ma pensée va à ces hommes et femmes que le président AZIZ a décidé d’ignorer et particulièrement à l’humiliation de cet ancien député de Nouadhibou représentant d’AJD/MR à qui on a refusé l’enrôlement parce que sa mère est née au Sénégal.

 

 Ba Mamadou Amadou -Paris-France.

 

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Communique conjoint: Trop, toujours, délibérément !

altLe dimanche 31 juillet 2011, des activistes de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (Ira) ont,  conformément à la loi, introduit une plainte, pour pratiques esclavagistes, contre la nommée Aicha Mint Saibot. Celle-ci, informée de l’enregistrement de la procédure, au profit de la victime mineure Oueïchetou Mint Hamadi (10 ans), parvient à cacher l’enfant et nie même son existence ; les militants de l’IRA ont bel et bien vu et interrogé la fille dont l’accoutrement misérable et les aveux étayèrent les propos des voisins sur la maltraitance et les privations subies, par elle, du fait de sa maîtresse et de la famille de celle-ci.  A ce jour, aucune enquête digne de ce nom n’a été menée pour ramener la fillette cachée par Mint Saïbott ce qui confirme l’absence de volonté, de la part des autorités policières, à poursuivre un cas flagrant d’esclavage.

 

Devant tant de négligence complice, les militants de IRA ont organisé un sit-in pacifique à proximité de la Brigade des mineurs, pour dénoncer l’impunité récurrente dans ce domaine.

 

Il est regrettable que les autorités aient utilisé des moyens disproportionnés pour disperser les militants pacifistes, avec un acharnement qui confinait, parfois, à la fureur homicide ; l’expédition des forces de l’ordre a occasionné l’arrestation de 13 membres de l’Ira et 11 blessées parmi les autres, dont trois admis, aux soins d’urgence, dans une clinique de la place.

 

Les 4 associations signataires de la présente note s’inquiètent de la tournure des évènements, suite à l’expédition punitive, que des membres de la tribu de la présumée esclavagiste, ont effectuée contre des agents de la Brigade des mineurs et des militants abolitionnistes.

 

Il s’agit d’une privatisation inquiétante de la violence, par un groupe de manifestants arabo-berbères, venus envahir le commissariat de police, aux cris de «libérez notre femme !», «libérez notre fille !», « vous étés tous des chiens !» ; ensuite, ils se sont attaqués aux membres de l’Ira, tout, scandant, au passage, des injures à caractère raciste, en présence de la police.

 

La situation s’avère d’autant plus préoccupante que le 6 août, à la faveur de son entretien télévisé avec la presse, le Président de la République, niait l’actualité de l’esclavage en Mauritanie et rejetait le tort sur les dénonciateurs de ce crime. Mohamed Ould Abdel Aziz envoie ainsi un signal d’encouragement aux segments conservateurs de la société et leur confirme la promesse de ne rien entreprendre contre les auteurs de telles pratiques, pourtant réprouvées, sans ambiguïté, par la loi de 2007.

 

Il existe, entre l’affaire Mint Saibott-Ira et les propos du Chef de l’Etat, un lien de corrélation intime en vertu duquel, l’égalité des droits reste une vaine promesse dans la Mauritanie de 2011 : Le Maure arabo-berbère gouverne et se place au dessus de la loi. Les autres, citoyens de seconde zone, par naissance, courbent l’échine, endurent et se taisent.

 

 

Cela ne saurait durer. 

Nouakchott, le 9 aout 2011

 

 

Ont signé pour

 

SOS-Esclaves,                           Boubacar Messaoud, Président

 

AMDH                                           Me Fatimata M’Baye, Présidente

 

AFCF                                              Aminetou Mint Ely, Présidente

 

CR                                                                                 El Arby Ould Saleck, Porte parole

 

FONADH                                     Mamadou Sarr, Secrétaire Exécutif

DÉCLARATION DE PRESSE DES FLAM

altAlors qu’ils tenaient un sit-in pacifique devant un commissariat de police pour dénoncer un cas avéré d’asservissement sur une mineure, des militants abolitionnistes de l’IRA ont été sauvagement attaqués par des forces furieuses du système féodalo-raciste de Mauritanie. Cette nouvelle agression contre l’IRA est une étape supplémentaire dans la surenchère répressive d’un régime de déni qui tente désespérément de protéger les discriminations sociales et raciales d’où il tire sa seule raison d’être. Cette dangereuse aventure est inéluctablement vouée à l’échec tant il est vrai qu’aucune force illégitime ne saurait contenir indéfiniment les aspirations de la majorité populaire à la liberté et à l’égalité.

Les Forces de liberation africaines de Mauritanie, mouvement en lutte contre le racisme et l´esclavage en Mauritanie, 

–  soutiennent fermement le combat légitime et juste engagé par l’IRA et ses militants contre l’appareil esclavagiste .

– condamnent avec la plus grande énergie la persistance des pratiques esclavagistes dans notre pays malgrè les différentes résolutions et décrets d´abolition;

– dénoncent la complicité des plus hautes autorités du pays avec les esclavagistes auxquels elles assurent  protection et impunité;

– exigent la libération immédiate et sans condition des militants de l´IRA détenus .

– réaffirment leur résolution à  combattre  l’esclavage et le racisme de concert avec toutes les forces de progrès de notre pays.

La lutte continue!

Stockholm le 10 août 2011

Le département de la presse et à l´information

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Tel: 0046-736720453.

Inculpation des treize militants de l’IRA

altLes treize militants de l’Ira arrêtés le jeudi dernier, ont été inculpés mardi 9 aout, par le parquet sous les chefs d’inculpation « d’agression à l’encontre des forces de l’ordre et appartenance à une organisation non reconnue ». L’IRA-Mauritanie rappelle avoir effectuée toutes les démarches nécessaires en vue de sa reconnaissance, les autorités Mauritaniennes qui refusent de reconnaitre l’organisation pour mettre à l’abri les esclavagistes arabo-berbères d’éventuelles poursuites judiciaires qui bénéficient de la main d’œuvre gratuite Biram Ould Dah Ould Abeid a, au cours d’un rassemblement de protestation devant la brigade dénoncé la torture et la séquestration de ses militants afin de les extorquer des faux aveux qui mettraient l’organisation abolitionniste IRA et son président Biram Ould Dah en cause. Enfin, Birame a lancé un appel à la mobilisation générale. Des réclamations ont été formulées pour la constitution d’une commission d’enquête sur l’affaire d’esclavage de Aouichita.

LE CALAME

SOS-ESCLAVES: TROP C’EST TROP, MONSIEUR LE PRESIDENT !

altDans son adresse au cours de la « Rencontre en direct avec le Peuple » le vendredi 5 août 2011, le Président de la République a fait une surprenante déclaration à propos de l’esclavage. Le gardien de la Constitution, garant de la citoyenneté et de la séparation des pouvoirs, a émis une sentence sans appel, sur les ondes des deux chaînes de la télévision nationale et de l’ensemble du réseau de Radio-Mauritanie ; son propos a été repris, dès le surlendemain 7 août, par les quotidiens officiels Chaab et Horizons ; Pour Mohamed Ould Abdel Aziz, « …l’esclavage n’existe pas en Mauritanie (…), l’égalité des citoyens est consacrée par le droit… » . La gravité de l’assertion et ses conséquences prévisibles appellent, de la part des mauritaniens sensibles à l’équité, une réaction exempte d’ambiguïté.

Notre organisation s’étonne d’une telle déclaration qui semble préjuger ou ordonner les conclusions de la justice sur des procès actuellement en cours d’instruction. D’autre part, une loi existe « criminalisant les pratiques esclavagistes». Implicitement, les mots du chef de l’Etat mettent en cause la pertinence de la norme, seulement à peine trois ans après sa promulgation.

SOS-Esclaves affirme qu’il existe bien en Mauritanie un esclavage de tente, de case et de maison, sous ses formes “traditionnelles ” et “modernes ” ; nier cette réalité ne sert ni les victimes, ni les maîtres, encore moins la justice. De surcroît, la négation, en plus d’être infondée, menace dangereusement la paix civile et la concorde nationale.

SOS-Esclaves rappelle qu’au-delà du principe qui garantit, en théorie, « l’égalité des citoyens », le discours du prophète Mohamed (PSL), en son ultime pèlerinage, constitue une condamnation sans appel de l’esclavage, du racisme et de toutes les formes de discriminations. Pourtant ce magnifique sermon n’a pas empêché la persistance de telles pratiques ni aboli la culture des préjugés de la différence.

SOS-Esclaves en appelle aux autorités religieuses, partis politiques, ONGs, syndicats et personnalités indépendantes, pour une mobilisation rapide et conséquente, contre toutes les tares sociales et la tentation de les occulter ; il importe de combattre, sans répit désormais, les survivances inadmissibles de la servitude de naissance mais aussi l’exclusion raciale qui se profile sous couvert de révision du fichier démographique.

SOS-Esclaves compte se pourvoir, en action militante, contre le mépris, exprimé, par le Président de la République, contre toute la communauté des descendants d’esclaves, exactement dans les termes habituels de la dictature de Ould Taya.

Nouakchott, le 9 Ramadan 1432 & le 8 août 2011.

 Le Bureau Exécutif de SOS Esclaves