Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2024

Sursaut patriotique, pour la pérennisation et l’élargissement de la coalition Biram Dah Abbeid 2024

L’opposition au système incarné par Biram Dah Abbeid lors de ces dernières élections présidentielles 2024, vient de prouver qu´elle est la première force politique du changement et qu´elle incarne l´aspiration profonde de nos populations. Les urnes ont parlé et le choix du peuple est clair malgré le hold-up électoral. La coalition antisystème du président Biram est plus que jamais condamnée à se remobiliser et dès maintenant. Elle doit, pour rester cohérente et dynamique s’ouvrir tout en solidifiant son socle de base. L’heure est à l’unité, à la concertation, à la consolidation et à l’élargissement de ses forces autour d’un programme de rupture en vue de la présidentielle de 2029.

Elle doit lire avec courage et lucidité l’histoire récente de la Coalition Vivre Ensemble (CVE), créée à la veille de l’élection présidentielle de 2019 par le pôle antisystème incarné par les ténors négro-africains, notamment le président Samba THIAM, des FPC, le président Ibrahima Moctar SAAR, AJD / MR et feu Kane Hamidou Baba, président du MPR. Le principal objectif de la CVE était de créer des conditions pour avoir en son sein un seul candidat. En dépit de quels couacs liés à la désignation de ce dernier, feu Kane Hamidou Baaba a été choisi et investi en grande pomme pour briguer les suffrages universels de nos concitoyens. N’ayant pas anticipé les lendemains de l’élection présidentielle, elle a succombé à ses contradictions internes postes électorales en se scindant en deux CVE. 

Toutes les leçons de cette CVE qui avait investi feu Kane Hamidou Baaba en 2019, doivent être tirées par la coalition Biram Dah Abbeid 2024, s’elle s’ambitionne de perdurer et s’agrandir pour être plus forte et prête à l’horizon 2029 et aux autres échéances électorales. Elle doit redéfinir les différentes modalités de son fonctionnement, les règles du jeu (mode de désignation de son candidat), de sa gouvernance, surtout de son projet de conquête du pouvoir par des élections libres, démocratiques et transparentes, qui seraient discutés, acceptés, validés et entériné par ses membres coalisés. S’il est nécessaire de consolider et agrandir la coalition BDA2024, il est autant important de faire le bilan critique de la campagne dans tous ses compartiments. 

Il va de soi, une évaluation de notre participation aux dernières élections doit être faite, et surtout un travail d’introspection s’impose aux différents organes de tous les échelons qui ont eu à définir, coordonner, assumer, partager des responsabilités éminentes et secondaires. Sans une analyse lucide et courageuse de la part des responsables de leurs erreurs et des manquements constatés dans le cadre de l’exécution des différentes missions et de décisions prises, il serait très hasardeux et surtout mal inspiré de vouloir se passer de cet exercice salutaire en voulant continuer sans faire cette analyse froidement. L’enjeu exige de chacun une introspection, s’oublier un peu pour disposer de la capacité de placer la Mauritanie que nous rêvons et son l’intérêt supérieur par-dessus tout.

Il est évident et clair que le sens du dépassement, de responsabilités et l’unité de notre camp, et son élargissement aux autres organisations ayant le même idéal politique s’imposent comme des impératifs de premier ordre que nos leaders doivent s’employer à satisfaire. 

Les signaux forts de cet élargissement doivent être envoyés à toutes les forces vives et progressistes du pays et en direction de nos camarades de la coalition BA Mamadou Bocar 2024, de ses différents soutiens ainsi qu’à toutes les bonnes volontés de tous côtés. Élargir ses bases et diversifier davantage les priorités de la coalition permettrait de capter l’attention et l’adhésion d’autres compatriotes de toutes les races et ethnies qui vivent de la misère de toute sorte à se joindre à la grande coalition nationale antisystème. Ce nouveau cadre se veut une force de proposition et compte travailler à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies efficaces pour permettre à son futur candidat de remporter la prochaine présidentielle dès le premier tour.

Au demeurant, l’opposition au système, s’elle veut demeurer et rester fiable aux yeux de l’opinion, doit continuer à incarner l’alternative qu’elle a suscitée pendant la campagne présidentielle. Son rôle et sa mission l’obligent de bâtir dans un esprit d’ouverture et de rassemblement une opposition républicaine mais ferme et déterminée plus que jamais à défendre les intérêts supérieurs de notre pays. 

Faire face et ne rien lâcher, placer d’abord et toujours la cause et les intérêts de nos compatriotes et de la Mauritanie au cœur de notre action notamment, la juste sociale, l’égale dignité des Mauritaniennes et Mauritaniens, faire de la diversité culturelle une richesse et non un vecteur de racisme et de discrimination tels seront parmi les fondamentaux structurant son offre politique.

Pour donner plus de chance et de la continuité, il convient de donner plus de sens et des perspectives politiques à la coalition en organisant des universités d’été et des États généraux pour passer de l’adhésion de raison à l’adhésion de conviction forte et éclairée. Parmi les conclusions issues de ces rencontres et d’échanges, devraient y figurer l’élaboration d’un ordre de priorités, un nouveau souffle et une nouvelle impulsion et d’un agenda pour les enjeux à venir.

Le chemin peut être long et sinueux, mais en instaurant l’esprit d’échanges, de dialogue, du respect mutuel de toutes les parties prenantes, l’espoir est permis. 

Enfin, n’attendons pas la veille des prochaines joutes électorales pour aller à la rencontre de nos populations, de toutes nos populations, c’est maintenant qu’il faut le faire ; afin de préparer les meilleures conditions et tracer ainsi les perspectives porteuses d’espérance pour nos concitoyens. 

Faire cavalier seul, rester en ordre dispersé et en marge n’est plus une option, c’est notre volonté collective qui nous propulsera des lendemains meilleurs ; arriver au pouvoir ? c´est possible il faut y croire !

Hammadi SOH

Militant des Forces Progressistes du Changement, FPC

Manchecourt, le 22 juillet 2024

La reaction de samba thiam sur les accusations de Sidi Kmache contre le directeur de campagne de BIRAM

Il semble qu’une dispute, voire une altercation violente, oppose ces derniers temps sur la toile deux membres de la Coalition

” Biram président 2024″. En l’occurrence Kamach et Yacoub – directeur de campagne- je mets en garde les belligérants et appelle à la vigilance et à  savoir raison garder. Les tenants du Système n’épargneront aucun effort pour disloquer notre Coalition-noyau futur d’une véritable opposition dans ce pays….je rappelle pour mémoire que pendant la révolution algérienne au pic de la résistance, les services secrets français avaient réussi à intoxiquer le FLN en distillant l’information sur l’existence 

d’une taupe dans les rangs des maquisards. Cette “intox” finit par prendre et faillit décimer les rangs des maquisards…          Nous nous devons, nous aussi, de prendre garde à ne pas tomber dans les pièges des tenants du Système. Kamach, dit on, aurait accusé Yacoub d’être cette taupe….Accusation grave, s’il en fut ! Je ne connais pas bien le mileu maure, je ne connais pas non plus assez les deux hommes, mais le second un peu mieux que le premier. J’ai toutefois eu à côtoyer Yacoub le temps de cette campagne. C’est un jeune chez lequel j’ai noté un courage téméraire, trop de fierté et de la suffisance à revendre, traits de caractère qui s’accommodaient mal du rôle de taupe! Tous les défauts peut-être être, mais pas celui-là ! En tout état de cause, il y’a a lieu de comprendre que nous ne sauvegarderons cette Coaition, sur laquelle beaucoup de gens tirent à boulets rouges par animosité, qu’ en faisant preuve de tolérance et surtout de vigilance et de pleine conscience des enjeux en cause. Pour ma part j’apporte ici mon soutien moral et ma confiance à Yacoub jusqu’à ce que l’avenir prouve le contraire. 

Samba Thiam-Président des FPC. 

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*Feuille de route politique présentée par la coalition “Birame Président 2024″*

Les dernières élections présidentielles ont conduit à une crise politique et sociale aiguë, ayant coûté la vie à de nombreux jeunes innocents et perturbant gravement la vie des citoyens et limitant leurs mouvements et communications.

Le régime actuel est entièrement responsable de cette escalade injustifiée après avoir manipulé le processus électoral et falsifié la volonté des électeurs de manière effrontée. Malgré cela, la compilation de nos résultats indique que M. Mohamed Ould Ghazouani ne peut pas être élu dès le premier tour ; par conséquent, nous rejetons les résultats fabriqués par la CENI.

Le gouvernement actuel détient la clé pour sortir de la crise et, s’il agit de manière sincère, la coalition sera ouverte aux négociations nécessaires pour résoudre la crise.

La coalition “Birame Président 2024”, convaincue que l’intérêt supérieur de la nation prime sur toute autre considération et consciente de la nécessité de maintenir la sécurité publique et la sérénité des citoyens, présente la feuille de route politique suivante au régime actuel et à l’opinion publique nationale et internationale :

1. *Phase d’apaisement immédiat :*

   – Libérer tous les prisonniers politiques (certains étant toujours détenus dans des casernes) avec l’elucidation de certains cas de disparition forcée.

   – Mettre fin à l’état d’urgence non déclaré en retirant les forces de sécurité des rues des villes.

   – Créer une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les événements douloureux de Kaédi et traduire les coupables devant la justice pour leur infliger les peines les plus sévères.

   – Rétablir immédiatement le service de l’Internet.

   – Autoriser les manifestations pacifiques.

   – Abroger  la loi sur les symboles et garantir les libertés publiques.

2. *Phase de dialogue national inclusif axée sur deux volets conduisant à :*

   *A) Volet électoral et démocratique :*

   – Lever immédiatement l’interdiction de reconnaissance des partis politiques et appliquer la loi relative à la légalisation des partis en revenant au système déclaratif.

   – Assurer le respect de la loi sur les libertés publiques et fondamentales (réunions, associations, liberté d’expression, manifestations, etc.).

   – Révoir l’ensemble du processus électoral (code électoral, audit des registres, découpage électoral, financement, méthode de vote, mode de désignation du chef de l’opposition, recensement à vocation électorale, commission électorale consensuelle, etc.).

   – Adopter la proportionnelle intégrale aux élections législatives, considérant la nation entière comme une seule circonscription électorale; ce qui limitera la banalisation de la vie politique et renforcera l’harmonie et la cohésion nationales, avec un seuil de 3% des suffrages exprimés pour accéder au parlement pour tout parti politique. 

   – Dissoudre le parlement et organiser des élections législatives anticipées en adoptant la proportionnelle intégrale avec un seuil de 3% pour  être éligible au parlement. 

   – Revoir les lois du code électoral pour établir une véritable démocratie permettant une alternance pacifique au pouvoir, par : 

 –  la Dissolution de la commission électorale nationale indépendante et le choix d’une nouvelle commission composée de personnalités reconnues pour leur intégrité et leur probité.

   – interdiction de l’inscription à distance sur les listes électorales et son bannissement en tant que source de fraude majeure en plus de l’élimination des bureaux de vote fictifs.

   – Non-renouvellement de mandat pour tout membre actuel du Conseil constitutionnel et le choix des nouveaux membres parmi des personnalités juridiques indépendantes, éminentes et crédibles.

   *B) Volet politique (discussion des questions profondes liées à l’unité nationale) :*

   – Résoudre les questions complexes telles que le passif humanitaire et l’initiation d’une enquête qualitative et quantitative pour determiner, de manière exhaustive, les contours de la problématique de l’esclavage et ses séquelles.

– Officialiser toutes les langues nationales.

   – Réformer  l’enregistrement biométrique.

   – Organiser les Etats généraux de la nation pour réformer les institutions de l’État.

   – Etendre l’assurance maladie universelle pour couvrir tous les citoyens.

   – Prendre des mesures urgentes et immédiates en faveur des pauvres et des marginalisés, comme la réduction des prix des produits de première nécessité et leur stabilisation. 

La coalition “Birame Président 2024” estime que ces mesures sont de nature à permettre une sortie de la crise actuelle et de poser les jalons d’une nouvelle ère marquée par la confiance et la coopération au service de l’intérêt général de notre peuple. 

Nouakchott, le 21 juillet 2024

Coalition “Birame Président 2024”

PARTAGE DE LECTURE: CESSEZ DE TIRER À BOULETS ROUGES SUR SAMBA THIAM !

J’avais voulu partager une belle et inspirante image d’un petit bébé et son chaton se cajolant avec émerveillement. Une leçon face à une pléthore de politiciens enragés depuis la fin du cycle des élections. Cette image ne parvenant pas à passer. Je retiens tout de même d’elle une leçon magistrale de ce que sont l’empathie, l’innocence et une paix infinie des cœurs. Or, en parallèle, je constate qu’une certaine meute de politiciens radicaux, minés par un racisme congénital et déchaînés ces dernières semaines devraient cesser de tirer à boulets rouges sur Samba Thiam, un honnête citoyen et patriote mauritanien, un septuagénaire qui ne ferait jamais mal à une mouche, ayant souffert de torture et d’emprisonnement dans les pires geôles au cours des années de braise. Il a cependant choisi de mettre fin à son exil et rentrer vivre  dans son pays. On l’a empêché de créer son parti. Soit. Cependant, comme citoyen il est libre d’exprimer ses opinions et de s’engager librement en politique.

Quoi de plus normal, contrairement à un célèbre ethnogénocidaire responsable des pires sévices, violations des droits humains et exécutions extra judiciaires en Mauritanie, en particulier dans la Vallée il y a plus de 30 ans. Soutenus et applaudis par ceux-là mêmes qui mettent injustement en cause Samba Thiam. Ce despote quasi ignorant réfugié dans un pays étranger depuis près de 19 ans  a préféré, à la différence de Samba Thiam, s’exiler ou se bannir de son pays refusant de retourner y vivre. Préférant se cacher comme un rat dans une monarchie gazière pour fuir lâchement toute possibilité de répondre de ses crimes abominables face à une juridiction internationale.

Béchir Fall

Voilà déjà quelques jours qu’il y’a un 8ème assassinat

Voilà déjà quelques jours qu’il y’a un 8ème assassinat de jeunes par le régime de Ghazouani. 

Des centaines de jeunes arrêtés dans les grands centres pour juste avoir manifesté leur joie…et maintenant des travailleurs qui juste revenant du travail sont arrêtés, torturés ( Chami )…

Arrestation, tortures, exécutions extrajudiciaires en toute impunité. Où est Bouhoubeyni à l’action sélective ? où est le représentant des droits de l’homme des Nations unies …qui ferme les yeux ? C’est l’heure de vérité qui éclairera qui est qui?

Samba Thiam Président des FPC.

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