Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 26/10/2021

AJD-MR : clarification.

Au moment où s’ouvrent les journées de concertation autour de l’éducation nationale auxquelles notre parti a été convié, il nous parait utile de décliner officiellement notre position sur l’opportunité de ces journées. Cette initiative nous questionne en ce qu’elle surgit au moment où est évoquée la possibilité d’un dialogue national. Nous ne comprenons pas la raison d’une telle précipitation à discuter de manière isolée de l’éducation et de la question des langues nationales. Ces problèmes n’ont-ils pas leur place dans un dialogue national serein entre toutes les forces vives du pays, aux côtés des autres thèmes nationaux ? 

L’importance que requièrent pour nous la question de l’éducation et celle de l’officialisation de nos langues nationales n’est un secret pour personne. Mais nous n’entendons pas pour autant contribuer à des concertations mal préparées, dont on commence déjà à percevoir qu’elles s’orientent vers une course contre la montre, consistant à faire valider une orientation idéologique qui est tout sauf celle que nous pensons utile pour construire une éducation nationale de qualité, respectueuse à la fois de notre diversité et de notre unité. 

Rien pour nous ne peut redonner à notre éducation nationale ses lettres de noblesse, si celle-ci n’est pas replacée dans une vision générale et prospective de notre nation, et du citoyen de demain que nous souhaitons voir émerger. Dans ces conditions, imaginer des journées de concertations autour de l’éducation nationale, isolées du problème de fond de la construction nationale, nous parait être une démarche dont l’arrière-plan demeure opaque. 

L’Ajd-mr est profondément attachée à la reconstruction de notre éducation nationale. Elle est profondément attachée à l’enseignement de nos langues nationales Pulaar, Soninke et Wolof et à leur officialisation. Elle est enfin profondément attachées à garder au français sa place au sein de cet enseignement, comme du reste au sein de notre administration ; car le contraire a pour conséquence de discriminer nos compatriotes formés dans cette langue, et notamment ceux dont la langue maternelle n’est pas l’arabe : les négro-africains. 

Mais nous estimons que ces thèmes sont suffisamment structurels de notre question nationale pour ne pas être débattus dans un dialogue national. Ainsi, si nous estimons utile la tenue d’un véritable dialogue entre toutes les forces vives de notre pays, nous situons l’opportunité de ce dialogue autour de la seule  question de fond qui traverse notre nation et  menace sa stabilité et son unité : le problème de la cohabitation mis à mal par la discrimination qui frappe les communautés noires du pays. L’Ajd-mr et ses partenaires ne participeront à un tel dialogue que s’il prend en charge ces questions de fond. 

Le Bureau Politique

Journée sur les échanges commerciaux Mauritanie/USA

Le Calame – Le Ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme, et la représentation diplomatique américaine à Nouakchott, ont conjointement organisé mardi, un forum sur le développement des échanges commerciaux entre la Mauritanie et les Etats –Unis d’Amérique.

Le coup d’envoi de la manifestation a été marqué par le mot de bienvenue du Directeur de la Promotion du Commerce Extérieur et une série d’allocutions.

Celles-ci ont été prononcées par Sid’Ahmed Abeidna, PDG de la SOGECO et président du United States Mauritanian Business Forum, le président de l’Union Nationale du Patronat de Mauritanie, Mohamed Zeine Abidine ould Cheikh Ahmed, de l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique, Mme Cynthia Kierscht, et du Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Naha mint Mouknass.

Plusieurs centaines d’acteurs issus de l’administration publique et opérateurs privés ont participé à cette journée. Un exercice dont l’enjeu apparait à travers un constat : le commercenentre la Mauritanie et l’Amérique représente actuellement 1% de nos échanges.

Un chiffre insignifiant qui montre clairement que Nouakchott ne profite pas des opportunités offertes depuis plus de 20 ans, par la loi sur les Opportunités de Croissance et le Développement en Afrique (African Growth Opportunities Act-AGOA), qui permet aux pays d’Afrique subsaharienne, d’exporter sur le marché américain sans droits de douanes.

Ainsi, ces assises ont pour objectif « de mettre en évidence les facteurs de blocage des échanges et de formuler les recommandations les plus pertinentes en vue de développer les relations commerciales à travers un climat favorable à la promotion des affaires ».