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De larges changements au sein des walis et des Hakems …Communiqué
Le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 29 septembre 2021 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Président de la République.
Le Conseil a examiné et approuvé les projets de lois suivants :
-Projet de loi autorisant la ratification de convention cadre (vente à tempérament), signée le 04 septembre 2021, entre la République Islamique de Mauritanie et la Banque Islamique de Développement (BID), et relative au Projet de la Route Atar-Chinguitti.
La convention cadre objet du présent projet de loi porte sur un montant de 17.660.000 Euros, soit l’équivalent de 762.000.000 MRU, destiné au financement partiel du projet de construction de la route Atar- Chinguitti qui a pour objectif d’améliorer l’efficacité et la sécurité des services de transport entre Atar et Chinguitti et l’accès des populations aux différents services socio-économiques de la région.
-Projet de loi autorisant la ratification de convention de crédit, signée le 04 septembre 2021, entre la République Islamique de Mauritanie et la Banque Islamique de Développement (BID), et relative au Projet de la Route Atar-Chinguitti.
La convention de crédit objet du présent projet de loi porte sur un montant de 8.340.000 Dinars islamiques, soit l’équivalent de 431.000.000 MRU, destiné au financement partiel du projet de construction de la route Atar- Chinguitti qui a pour objectif d’améliorer l’efficacité et la sécurité des services de transport entre Atar et Chinguitti et l’accès des populations aux différents services socio-économiques de la région.
-Projet de Loi de Finances Rectificative (LFR) pour l’année 2021.
Le présent de projet de loi de finances rectificative pour l’année 2021 s’inscrit dans la poursuite des efforts de lutte contre la pandémie du COVID-19 et de relance économique, conformément aux objectifs de solidarité et de justice sociale et en cohérence avec l’évolution de la conjoncture nationale et internationale.
Il prend également en compte la récente restructuration de l’organigramme gouvernemental et crée un certain nombre de compte d’affectation spéciale, tout en intégrant la révision des charges de la dette notamment en rapport avec l’initiative de suspension du service de la dette et de la résolution définitive de la problématique de la dette koweitienne qui a permis une amélioration significative des ratios de notre dette publique.
Outre la prise en compte des évolutions de la conjoncture internationale et nationale, les modifications introduites par le Projet de Loi de Finances Rectificative vise à contribuer à la mise en œuvre rapide du Programme Prioritaire Elargi du Président de la République (ProPEP) en consolidant les activités et en rehaussant les crédits budgétaires qui lui sont alloués en plus de ceux destinés à l’acquisition des produits de première nécessité et à la stabilisation de prix.
-Projet de décret fixant les modalités pratiques de gestion et de suivi du Compte d’Affectation Spéciale pour le Développement des Partenariats Public-Privé (PPP) et le renforcement des institutions.
Le présent projet de décret a pour objet de fixer le modalités pratiques de gestion et de suivi du Compte d’Affectation Spéciale pour le Développement des Partenariats Public-Privé (PPP) et le renforcement des institutions en tant que récipiendaire de la redevance de régulation des contrats de partenariat public-privé prévue par l’article 28 (nouveau) de la loi n°2021-006 du 19 février 2021.
Ladite redevance s’applique aux contrats conclus par les autorités contractantes mentionnées à l’article 1er de la loi n°2017-006 modifiée, quelle que soit la source de financement.
-Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de la Société Toumour Mauritania (STM).
Son Excellence le Président de la République a engagé le Gouvernement à veiller au respect scrupuleux des lois et règlements régissant son action, tout en insistant sur la nécessité de redynamiser l’action des services déconcentrés de l’Etat en étroite coordination avec les autorités administratives régionales et locales. Il a par ailleurs demandé aux membres du Gouvernement de contrôler régulièrement les activités des services leur relevant en vue d’en assurer une meilleure évaluation et de prendre les mesures correctives idoines et dans les délais les meilleurs.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur a présenté une communication relative à la situation internationale.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure.
La Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie ont présenté une communication conjointe relative aux résultats de l’évaluation environnementale et sociale stratégique de l’exploitation du sable noir le long du littoral.
Cette communication présente les résultats de l’évaluation environnementale et sociale stratégique de l’exploitation du sable noir le long du littoral et propose un train de mesures tendant à assurer la valorisation de cette ressource dans des conditions écologiquement sûres, économiquement durables et socialement responsables.
Le Conseil a, en outre, décidé le lever total du couvre-feu à compter de ce soir.
Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :
Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation
Cabinet du Ministre
Chargés de mission :
– Vatimetou Mint Moctar El Hassen, Administrateur, précédemment Directrice Générale Adjointe des Collectivités Territoriales.
– El Houssein Ould Ahmed Ould Beitat, Ingénieur informatique, précédemment Directeur Adjoint de la Coopération, des Etudes et de la Programmation
– Sidi Mohamed Jaavar Moulaye Ahmed, Universitaire.
– Mohamedou Ould Mohamed Mahmoud, Administrateur, précédemment Hakem de Riadh.
Conseillers :
Conseiller Technique chargé de la Formation : El Bou Ould El Vadel, Administrateur, précédemment Hakem de Wad Naga
Administration Centrale
Direction Générale des Collectivité Territoriale
Directeur Général Adjoint : Zein El-Abidine Ould Cheikh, Administrateur, précédemment Hakem de Tintane
Direction de la Coopération, des Etudes et de la Programmation
Directeur Adjoint : El Hassen Ould Sideini, Administrateur Adjoint, précédemment chef de Service au même Ministère.
Direction des Affaires Administratives et Financières
Directeur Adjoint :Ahmed Ould Yahya Ould Cheikh Sidiya, Administrateur, précédemment SG Moughataa de Zouerate
Administration Territoriale
WILAYA DU HODH ECHARGUI
Wali Mouçaid : Mohamed El Moctar Ould Babah, Administrateur Adjoint, précédemment Wali Mouçaid du Brakna
Directeur de Cabinet du Wali : Mohamed Abderahmane Ould Ahmed Dada Administrateur Adjoint, précédemment Chef d’Arrondissement de Fassala
Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques :M’rabih Ould Ahmedou, Administrateur, précédemment Conseiller chargé des Affaires Economiques et du développement Local au Brakna
Moughataa de Nema
Hakem : Mamadou Amadou Dia, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem d’Amourj
Moughataa d’Amourj
Hakem : Mohamed El Hacen Ould Deya, Administrateur, précédemment Wali Mouçaid Hodh Echargui
Moughataa de Oulata
Hakem: Adama Ardo Hassen, Administrateur Adjoint précédemment Conseiller chargé des Affaires Economiques et du développement Local en Assaba
Moughataa de Dhar
Hakem : Brahim Ould Mohamed Ahmed, Agent Contractuel, précédemment Chef d’Arrondissement de Bousteila
Moughataa de Bassiknou
Hakem : Mohamed Cheikh Ould Macira, Administrateur Adjoint précédemment Directeur de Cabinet du Wali du Hodh Echargui
Moughataa de Adel Begrou
Hakem :H’Mada Ould Khatra, Administrateur Adjoint précédemment au même Ministère
Hakem Mouçaid : Isselmou Ould Taleb, Agent Contractuel précédemment SG Moughataa de Moudjéria
Arrondissement de Bousteila
Chef d’Arrondissement : Benioug Ould Ahmed Benane, Administrateur Adjoint précédemment SG Commune de Toujounine
Arrondissement de Fassala
Chef d’Arrondissement :Beibou Ould Maouloud, Redacteur, précédemment Chef d’Arrondissement de Tachott
WILAYA DU HODH GHARBI
Wali Mouçaid : Alioune Abderrahmane Ba, Administrateur Adjoint précédemment Hakem de de Benichab
Directeur de Cabinet du Wali: Aly Mamadou Samba, Administrateur précédemment Chef d’Arrondissement de Touil
Moughataa de Touil
Hakem : El Hassen Sid’Ahmed R’Chid, Administrateur précédemment Chef d’Arrondissement de Adel Begrou
Hakem Mouçaid: Mohameden Ould Mohamedou, Administrateur Adjoint précédemment Hakem Mouçaid d’Ajoujeft
Moughataa de Tintane
Hakem : Ahmed Miske Ould Mohamedou, Administrateur Adjoint précédemment Hakem de Tidjikja
Hakem Mouçaid: Ely Hamed Med Baghah, Administrateur, précédemment SG de la Moughataa de Keadi
WILAYA DE L’ASSABA
Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques :Cheikh Sid’Ahmed Ould Sidaty, Administrateur précédemment Hakem de Bababé
Conseiller chargé des Affaires Economiques et Développement Local : Guissé Abdoul Hamet, Administrateur précédemment Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques au Hodh Echargui
Moughatta de Kiffa
Hakem Mouçaid : Mohamed Lemine Ould Ahmed Dade Ahmed Salem, Administrateur Adjoint précédemment au même Ministère
Moughataa de Guerrou
Hakem: EL Hassen Ould Ahmed Maaloum, Administrateur, précédemment Hakem de Boumdeid
Moughataa de Barkéol
Hakem: Mohamed Ould El Kebir, Administrateur, précédemment Hakem de Keur Macene
Hakem Mouçaid :Niang Cheikh Tidjani Abou Alwaly, Administrateur Adjoint, précédemment Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques Nouakchott Sud
Moughataa de Boumdeid
Hakem: Moussa Guèye, Administrateur, précédemment Hakem de Oualata
Hakem Mouçaid: Mohamed Ould Sidaty, Rédacteur, précédemment hakem Mouçaid de Chinguity
Wilaya du Gorgol
Directeur du Cabinetdu Wali :Sidi Mohamed Ould Sidina, administrateur, précédemment Directeur de Cabinet Hodh El Gharbi
Conseiller chargé des Affaires Politiques et Sociales : Mohamed Vall Lebatt Ahmedou Vall, administrateur adjoint au même ministère
Moughataa de Kaédi
Hakem Mouçaid : Ahmedou Ould Mohamed Ould Brahim Ould Seyid, Administrateur Adjoint, précédemment chef de service au même ministère
Moughataa de Maghama
Hakem : Dhehbi Ould Sidi Aly, Administrateur, précédemment Hakem de F’deireck
Moughataa Mounguel
Hakem Mouçaid : Mohamed Ould Abderrahman, Rédacteur, précédemment SG Commune El Mina
Moughataa de M’Bout
Hakem : M’Khaitrat Ould Mohamed Lemine, Administrateur, précédemment Hakem de Zouerate
Moughataa de Lexeiba
Hakem : Mohamed Lemine Ould Zein, Administrateur, précédemment Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques au Tagant
Wilaya du Brakna
Wali Mouçaid : Mohamed El Abi Ould Mohameden, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem Boghé
Directeur du Cabinet : Zeidane Ould Sidaty, Administrateur, précédemment Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques au Guidimagha
Conseiller chargé des Affaires Economiques et du Développement Local : Lemraboutt Sidi Mahmoud Ould Mohameda, Administrateur Adjoint au même Ministère
Conseiller chargé des Affaires Politiques et Sociales : Bouh Ould Taleb, précédemment Chef d’Arrondissement de Wompou
Moghataa d’Aleg
Hakem Mouçaid : Moussa Abdoulaye M’Baye, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem Mouçaid de Kiffa
Moughataa de M’Bagne
Hakem : Mohamed Salem Ould Sellahi, Administrateur Adjoint,, précédemment Conseiller chargé des Affaires Politiques et Sociales , Wilaya du Brakna
Moughataa de Boughé
Hakem : Mohamed Ahid Ould Taleb Ahmed, Administrateur, précédemment hakem Néma.
Moughataa de Bababé
Hakem : Mohmedou Ould Sid’El Moctar, Ingénieur, précédemment Conseiller chargé des des Affaires Administratives et Juridiques en Adrar
Moughataa de Mal
Hakem : Mohamed Salem Ould Mohamed B’Babe, Adminstrateur, précédemment au même Ministère
Hakem Mouçail : Mohmed Lemine Ould Hamoud Ould El Moujtaba, Contractuel, précédemment au même Ministère
Wilaya du Trarza
Moughataa de Boutilimit
Hakem Mouçaid : Djimé Mamadou Coulibaly, Administrateur Adjoint,, précédemment Hakem Mouçaid de Mederdra
Moughataa de R’kiz
Hakem : Sidna Ould Hamadi Ould Zein El Abidine, Administrateur, Hakem de Guerou
Hakem Mouçaid : Amar Ould Mohamed Ely, Rédacteur, précédemment Hakem Mouçaid de F’Dérick
Moughataa de Mederdra
Hakem Mouçaid : Faiza Mint Maainina Ould Nana, Administrateur Adjoint, précédemment SG Moughataa de Bababé
Moughataa de Ouad Naga
Hakem : Elemine ould M’Bareck, Administrateur, précédemment Hakem de Tichitt
Moughataa de Keur Mecene
Hakem : Mohamed Cheikh Ould Mohamed Abderrahmane, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem d’El Mina
Moughataa de N’Tekane
Hakem : Mohamed Vall Ould Bah Ould El Bou, Administrateur, précédemment Hakem de Maghama
Hakem Mouçaid : Hamdi Ould Cheikh Ahmed, Adminstrateur, précédemment Chef d’Arrondissement de Boubacar Ben Amer
Arrondissement Administratif de N’Diago
Chef d’Arrondissement : Ahmedou Bamba Ould Mohamed Mahmoud Ould Hamdi, Commandant de la Marine
Wilaya de L’Adrar
Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques : Sidi Ould Cheikh Ahmed, Administrateur Adjoint, précédemment Chef Arrondissement Lexeiba-1
Moughataa d’Atar
Hakem Mouçaid : Khalidou Adama N’Diaye, Administrateur, précédemment Hakem Mouçaid d’Akjoujt
Moughataa de Aoujeft
Hakem Mouçaid : Mohamed Vall Ould Sidi Mahmoud, Rédacteur, précédemment Hakem Mouçaid de Kaédi
Moughataa de Chinguitty
Hakem Mouçaid : H’Moudi Ould Mohamed Lemine, administrateur, précédemment au même Ministère
Wilaya de Dakhlet Nouadhibou
Conseiller chargé des Affaires Politiques et Sociales : Cheikh Mohamed El Havedh O/ Tolba, Administrateur précédemment Hakem de Barkoel
Moughataa de Chami
Hakem : El Ghadi Ould Ahmedou, Administrateur, précédemment Hakem de Dhar
Hakem Mouçaid : Taleb Ahmed Ould Daya, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem Mouçaid de Barkéol
Wilaya du Tagant
Directeur de Cabinet du Wali : Mohamedou Ould Moulaye Boidy, Administrateur, précédemment Directeur de Cabinet au Brakna
Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques : Oumar Ould Tiyeb Ould Cheikh Sid’Elemine, Administrateur précédemment Conseiller chargé des Affaires Economique NKTT-Sud
Arrondissement de Boubacar Ben Amer
Chef d’Arrondissement : Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Soulttane, Administrateur, précédemment Chef d’Arrondissement de Tékane
Moughataa de Tidikja
Hakem : Lemana Ould Aly, Administrateur, précédemment Hakem de M’Bagne
Moughataa de Moudjéria
Hakem : Saghou Amadou Abdoulaye, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem Chami
Moughataa de Tichitt
Hakem : Abdallahi M’Bodj, Administrateur Adjoint, précédemment au même Ministère
Wilaya du Guidimagha
Conseiller chargé des Affaires Administratives et Juridiques : Mohamed Lemine El Hacen, précédemment au même Ministère
Moghataa de Wompou
Hakem : Mohamed Mahmoud Ould E Ghaseem, Administrateur, précédemment Conseiller chargé des affaires administratives et juridiques Assaba
Hakem Mouçaid : Sidatty Ould Zawi Ould El Alem, Administrateur, précédemment Hakem Mouçaid d’Aleg
Moghataa Ould Yengé
Hakem Mouçaid : El-Mouteamer Cheikh Abderrahmane, Administrateur Adjoint, précédemment au même Ministère
Arrondissement de Tachott
Chef d’Arrondissement : Mohamed El Moustapha Ould Mohamed El Moctar, Administrateur, précédemment Chef d’Arrondissement de Mal
Wilaya du Tiris Zemmour
Moughataa de Zouerate
Hakem : Mohamed Mahmoud Ould Abdellahi, Administrateur Adjoint précédemment Hakem de Teyarett
Hakem Mouçaid :Mohamed Mahmoud Ould El Ghauth, Agent contractuel , précédemment SG Moghataa de Ghabou
Moughataa de Fdérick
Hakem : Saad Bouh Ould Cheikh Hadrami, Administrateur, précédemment au même Ministère
Hakem Mouçaid ; Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Khouya, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem Moucaid de Tintane
Wilaya de l’Inchiri
Wali Mouçaid : Mohamed Yahya Ould Mohamed khalih, Administrateur, précédemment Directeur de Cabinet du Wali du Gorgol
Directeur de Cabinet : Mohamed Abdellahi Ould Yeslem Ould Sidi Habib, Administrateur, précédemment Directeur de Cabinet du Wali de Nouakchott Sud
Conseiller Chargé des Affaires Politiques et du Développement Local : Ould Boutar Ould Dellal, Rédecteur d’Administration Générale, précédemment au même Ministère
Moughataa de Benichab
Hakem ; Abdellahi Ould Ahmedou Zein, Administrateur, précédemment Directeur de Cabinet du Wali du Tagant
Moughata d’Akjoujt
Hakem Mouçaid : Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Baha, Administrateur Adjoint, précédemment au même Ministère
Wilaya de Nouakchott Sud
Directeur de Cabinet : Mohamed Ould Baba Ould Sidi Meila, précédemment Directeur de Cabinet du Wali de l’Inchiri
Conseiller des Affaires Administratives et Juridiques ; Abdellehi Ould Meide, Rédacteur, précédemment Hakem Mouçaid de Ould Yenge
Conseiller Chargé des Affaires Economiques et du Développement Local ; Mohamed Nouh Ould Chekh Brtahim, Administrateur, précédemment Wali Mouçaid de l’Inchiri
Moughataa de El Mina
Hakem ; Moctar M’Bareck Ould Ahmed Cheikh, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem de Moudjéria
Moughataa de Riadh
Hakem; Mohamed Vall Ould Daha, Administrateur, précédemment Conseiller Chargé des Affaires Politiques et Sociales de la Wilaya du Nouakchott Nord
Wilaya du Nouakchoutt Nord
Conseiller Chargé des Affaires Politiques et Sociales : Mohamed El Kory Ould Aly , précédemment Hakem Mouçaid de Monguel
Moughatta de Tayarett
Hakem : Sidi Mohamed Ould Abdellahi, Administrateur Adjoint, précédemment Hakem de M’Bout.
Ministère des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs
Cabinet du Ministre
Chargés de Mission :
-Lalla mint Derwich, titulaire d’un Master 2 Evaluation et gestion des projets- Université Panthéon- Sorbonne (Paris I).
-Salka mint Melaînine Robert, précédemment cadre au Ministère
Conseillers Chargé des Affaires Economique : El Moustapha Sidi Mohamed, précédemment Directeur ISCAE
Administration Centrale
Direction Générale de la Stratégie et des Politiques de Développement
Direction de l’Analyse et des Prévisions
Directeur : Sarré Adama Sileye, précédemment Directeur des Etudes à la BCM
Direction Générale des Partenariats Public-Privé
Direction de la Formalisation de l’Economie
Directeur : Mohamed Salem Ould Haiba, précédemment Directeur à l’ANAPEJ
Directeur Adjoint : Mohamed El Moctar Ould Agheb, précédemment Cadre au Ministère
Direction Générale du Financement et de la Coopération Economique
Direction de la Supervision des Projets
Directeur Adjoint : Mohmad El Kory Tablenkou, Directeur Adjoint de la Formalisation de l’Economie
Direction Générale des Etudes, de la Réforme et du Suivi
Direction du Suivi et des Systèmes d’Information
Directeur : Mohamed Mahmoud Mennah, professeur universitaire.
Ministère de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration
Chargés de Mission :
– Mohamed Ahmed Mohamed Mahmoud Abderrahmmane, précédemment Conseiller Technique
– Mohamed Lemine Salihi, précédemment Directeur Général des TICs.
– Mohamedade Farouk Nanne, Doctorat en Informatique, Professeur à l’Université de Nouakchott Al Asriya
– Matchhyane Bekar Soueid Ahmed, précédemment Chargée de Mission
Conseillers :
Conseiller chargé de la Modernisation de l’Administration : Moulaye Ahmed Didi, précédemment Directeur Général de la Modernisation de l’Administration
Conseiller chargé de l’Inclusion et de l’Ethique : Zeynebou Bouna, précédemment Directrice Générale Adjointe des TICs
Conseiller chargé de l’Interopérabilité/questions intersectorielles : Yacoub Boilil, précédemment Directeur des Ressources Informatiques
Conseiller chargé de l’Innovation : Fatimetou Mint Boubout, précédemment Inspectrice au Ministère
Conseiller chargé de la Communication : El Michry Rabbany, Cadre au Ministère chargé de l’Enseignement Secondaire
Inspection Générale
Inspecteur Général : Sidi Mohamed Abbad, Docteur en Comptabilité et Audit.
Inspecteurs :
– Sid’Ahmed Ahmed Jid, précédemment Directeur Général Adjoint de la Modernisation de l’Administration
– Khatma Teguedi, précédemment Directrice de la Réforme de l’Administration
– Brahim Mhd Nouh Souvi, Ingénieur, précédemment Cadre au Ministère
Administration Centrale
Direction des Affaires Juridiques
Directeur : Toutou Ely Salem, précédemment Directrice de la Réglementation des TICs
Directeur Adjoint : Ahmed Ould Mohamed Saleck Dah, Docteur en Droit, précédemment Chef de Département à l’ENAJM
Direction Stratégie et Coopération
Directeur Adjoint : Mohamed Salem Limam Ould Saf, précédemment Directeur Adjoint de la Réforme Administrative
Direction des Infrastructures
Directeur des Infrastructures : El Hacen Baba, précédemment Directeur des Infrastructures
Directeur Adjoint : Djibrirou Bassirou Sall, précédemment Chef de Service Infrastructures
Direction Administration des systèmes et Sécurité
Directeur : Cheikh Oumar Elimane Ly, précédemment Directeur de l’Administration Electronique
Directeur Adjoint : El Waled Toueinsi, précédemment Chef de Service Recherche et Veille.
Direction du Développement et de l’Interopérabilité
Directeur : Mohamed Boba, précédemment Directeur des Systèmes Informatiques
Directeur Adjoint : Mohamed Vall Ould Cheikh, précédemment Chef de Service Promotion et Vulgarisation au Ministère
Direction de la Modernisation de l’Administration
Directeur Adjoint : Ahmed Lehbib Ebnou, précédemment Chef de Service des Réseaux au Ministère
Direction de l’Innovation
Directrice : Mariem Kane, précédemment Secrétaire générale de l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique et de l’Innovation
Direction des Ressources
Directeur des Ressources : Abdallahi Ahmed Killy, DESS Capacité d’Administration des Entreprises.
Directeur Adjoint : Lalla Chrougha, précédemment Cadre au Ministère.
Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime
Cabinet du Ministre
Conseiller Chargé de l’Information : Mohamed Ould Louly, précédemment Conseiller Chargé de l’Information au Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire.
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire.
Cabinet du Ministre
Conseiller Chargé de la Communication :Cheikh Ahmed Ould Aleioua, précédemment Conseiller Chargé de l’Hydraulique au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
essahraa
Dialogue politique : Un si long chemin….
Donné pour imminent il y a quelques mois déjà, le lancement des concertations politiques nationales entre la majorité et l’opposition tarde à démarrer. Les vacances estivales y seraient pour quelque chose, semble-t-il. Beaucoup de leaders politiques avaient choisi de fuir Nouakchott et sa fournaise pour humer l’air humide de l’été à l’intérieur du pays et à l’étranger. Une espèce de temps de réflexion pour les uns et les autres avant le moment décisif.
Préparation
Pour en arriver là, une première étape doit être franchie. Il s’agit en premier lieu de mettre en place une commission chargée de préparer le dialogue ou les concertations. Un sacré défi en ce qu’il faut d’abord convenir de sa composition et de sa mission. S’agira-t-il d’une commission interparlementaire pouvoir-opposition, à l’image du cadre de concertation des partis représentés à l’Assemblée nationale mis en place lors de l’apparition de la pandémie COVID ? Ou bien d’un cadre choisi par le gouvernement, en concertation avec les partis politiques et, peut-être, la Société civile ? Dans l’un comme dans l’autre, les négociations risquent fort d’être serrées : aucune chapelle politique n’entend être tenue à l’écart de ladite commission, toutes voudront même la contrôler. S’il tient à des assises inclusives crédibles, le pouvoir devra donc ménager la monture et trouver un consensus, au risque de déplaire à divers de ses soutiens. Pour cela, il doit éviter d’user d’« une certaine » société civile spécialisée à noyer les structures et polluer les débats. Les partis politiques de l’opposition qui avaient choisi de rester en marge des discussions, comme Tawassoul et AJD/MR dont le leader Ibrahima Sarr avait été reçu par le président Ghazwani, doivent y être par contre intégrés : Tawassoul est le leader de l’Opposition démocratique et pèse lourdement dans l’arène politique ; quant à l’AJD/MR, il siège lui aussi à la Chambre des représentants du peuple.
Compétences
Une fois cette étape franchie, il faudra définir les compétences de la commission, arrêter les thématiques dont l’essentiel est déjà consigné dans la feuille de route concoctée par une forte majorité des partis de la majorité et de l’opposition. Mais il faudra tout de même ouvrir cette feuille à d’autres propositions ou contributions d’acteurs n’ayant pas pris part aux premières rencontres : l’enjeu n’est-il pas de rebâtir un pacte républicain ? Les dirigeants du pays, leurs clients et profiteurs ne peuvent continuer à dire : « circulez, y a rien à voir ! ». Tous les acteurs politiques reconnaissent que la Mauritanie est malade de son unité nationale, qu’elle doit cesser d’entretenir le sentiment de nombre de ses citoyens d’être marginalisés, voire carrément étrangers en leur propre pays. Les efforts déployés par le principal parti de la majorité à trouver des voies et moyens de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale ne doivent pas rester improductifs. L’UPR a organisé des séminaires, ateliers pour peaufiner sa contribution aux concertations, le gouvernement doit écouter son soutien principal au Parlement mais les nominations et recrutements que celui-là a jusqu’ici effectués ne vont pas dans ce sens.
Suivi et mise en œuvre
Après cette deuxième étape, les parties doivent établir un chronogramme puis un mécanisme de mise en œuvre des recommandations. Le premier permet de définir le calendrier des travaux et la manière dont ils vont se dérouler. Sur ce point, les acteurs auront à aménager le temps en tenant justement compte de la mise en œuvre des recommandations et, aussi et surtout, des prochaines échéances électorales. Parmi ses probablement nombreux chantiers à lancer, le dialogue devra aboutir à la refondation de certaines structures, notamment la recomposition de la CENI et éventuellement du Conseil Constitutionnel, deux organes essentiels à la bonne tenue des élections. Elle doit également conduire à la modification de l’actuel découpage électoral en vigueur, ce n’est pas rien…
Le mécanisme de suivi et mise en œuvre reste un organisme essentiel. Il faut éviter de sortir de ce dialogue, comme par le passé, avec de belles résolutions uniquement destinées à dormir dans les tiroirs du président de la République et de son gouvernement. On se rappelle ce qu’il advint des résolutions des journées de concertations, lors de la transition 2005-2007 et consorts, dialogues de l’ex-président Ould Abdel Aziz compris. Les partenaires doivent donc se donner les moyens de peser de tout leur poids pour exiger la mise en œuvre effective de leurs recommandations. Faute de quoi, ils donneront raison à ceux croient dur comme fer que le dialogue n’est pas une panacée, seule compte, à leurs yeux, la volonté politique au sommet de l’État. Réelle ou simulée ? De fait, a-t-on jamais vu quelqu’un scier la branche sur laquelle il est assis ? Mais, au final, simuler ne serait-elle pas la plus efficace des scies à cette fin ?
Dalay Lam
le calame
Bouleibabs : la Mauritanie doit rester cette terre où les hommes se parlent avec sincérité et sérénité
Bs Bouleiba – Après une brève carrière dans les grands groupes français installés en Mauritanie, j’ai commencé très jeune à servir sous la première République. Feu le Président Moktar et l’ensemble de ses coéquipiers sont des serviteurs de l’Etat au vrai sens du mot.
Croiser ces hommes patriotes, vertueux, travailler sous leurs ordres, est une chance et une expérience qui vous marque à vie. RahmeWeElghouvrane, WeJenetouRidouaneà ceux qui nous ont quittés et longue vie à ceux qui sont encore parmi nous. Le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, sera le Premier de nos Chefs d’Etat à leur rendre un hommage posthume bien mérité.
Cet hommage prononcé lors de la dernière fête de l’indépendance a eu une grande résonnance chez beaucoup de Mauritaniens.
Hier,
« Faisons ensemble la patrie mauritanienne »
Cette mythique phrase du premier discours de Feu le futur Président Moktar Ould Daddah à Atar en 1957, est devenue pour lui et ses coéquipiers une philosophie de pouvoir basée sur la concertation entre mauritaniens et à laquelle ils feront souvent recours.
Feu Me Moktar Ould Daddah a été désigné le 20 mai 1957 comme Premier Ministre puisque le parti dont il est issu, l’UPM, était majoritaire au sein de l’assemblée territoriale. Il aura avec son équipe de pères-bâtisseurs à affronter tous les grands défis qui se posent au pays.
Atar où se trouve installée une grande base française était une ville moderne avec toutes les commodités. Elle était aussi le centre politique où tous les partisde l’époque menaient toutes leurs activités jusqu’à l’indépendance. Apres ce discours mythique, le Premier ministre venait souvent avec son équipe à Atar pour se concerter avec tout le spectre politique sur les défis auxquels été confronté le pays. Il recevait tous les acteurs partisans ou opposants, les cheikhs, les chefs traditionnels et les fonctionnaires toutes catégories confondues.
-Le premier défi : Une idée du partage du pays née dans les années 50 faisait encore son chemin dans l’esprit et les comportements de quelques responsables politiques des Etats voisins.
-Le deuxième défi : Comment réunir tous les mauritaniens dans un grand congrès premier du genre pour définir leur avenir commun et se connaitre -Troisième défi : faire le maximum de consultations surtout au niveau des partis et des régions pour que les mauritaniens viennent unis à la date de l’indépendance.
L’équipe des pères-bâtisseurs grâce à sa foi inébranlable en le destin de son futur pays et consciente des dangers qui guettent l’enfantement difficile du futur Etat, viendra à bout de ces trois grands défis :
-Avant son retour au pouvoir en 1958, le Général De Gaulle avait fait un séjour en Mauritanie au cours duquel, il a rencontré beaucoup de personnalités. Il exprimera ses sentiments plus tard, quand il reviendra aux affaires : « ce peuple fier et qui incarne la dignité personnifiée, est dans son bon droit d’être un Etat souverain dans ses frontières actuelles que nous défendrons ».
-Après les larges consultations entre l’Exécutif, les partis politiques d’opposition et les personnalités indépendantes, il a été décidé de convier tous les mauritaniens à un grand congrès, qui se tiendra le 5 mai 1958 à Aleg.
Le congrès se tiendra dans la maison de feu Marouf Ould Cheikh Abdallahi qui coordonnait le déroulement des activités d’organisation. Tous les mauritaniens dans toute leur diversité seront présents et même des notables du Sahara sous domination espagnole. Pour un coup d’essai, le congrès sera un coup de maitre. Les mauritaniens en sortiront unis, se connaitront mieux les uns les autres et s’entendront sur une plateforme minimale de fondamentaux qui régiront leur future Nation.
-Après des discussions entre l’Exécutif et les partis existants un cadre de concertation sera créé jusqu’à l’indépendance. Une fois l’indépendance acquise l’Exécutif entrera en pourparlers avec tous les partis y compris l’Exécutif de la Nahda qui sortait d’une résidence surveillée. Entre 1960 et 1978 le pays a connu un certain nombre de crises plus ou moins graves. Pour les résoudre la première République a toujours privilégié le recours à la concertation entre les antagonistes. AUJOURDHUI,
Le Président de la République nouvellement élu a commencé très tôt une réelle décrispation de la scène politique, dont nous avions grand besoin. Il a rencontré tout le spectre politique : Chefs de partis, syndicats, société civile, Présidents de conseils régionaux, députés de toutes les wilayas et quelques personnalités indépendantes. Il vient d’appeler tous les acteurs de la vie politique à une concertation nationale sur tous les sujets importants
-Nous venons de réaliser une alternance pacifique au pouvoir, événement qui sous d’autres cieux se fait dans la violence ou dans la rupture de l’ordre constitutionnel.
-Les partis, les syndicats et les associations de la majorité ou de l’opposition continuent leurs activités normalement
-Nos paysans et nos éleveurs sur toute l’étendue de notre immense territoire vaquent à leurs activités sans risque d’être agressés, dépouillés de leurs biens, ou enlevés.
-Nous voyageons en toute sécurité, jour et nuit dans tous coins et recoins de notre pays.
-Nous faisons d’énormes dépenses pour endiguer la terrible pandémie-COVID venue au monde sans crier gare.
-Nous continuons à financer la lutte contre deux autres défis majeurs : la pauvreté et le terrorisme, clés de voûte de notre stratégie de sécurité nationale.
-Nous arrivons à financer l’ensemble des projets retenus dans nos programmes nationaux de développement économique et social. Notre situation économique et financière ne s’est détériorée, elle se tient même assez bien malgré les mauvaises performances du secteur de la pêche qui a toujours été le pilier majeur de notre économie avec son impact bénéfique sur : les emplois, les recettes budgétaires et de devises. Les revenus du secteur de la pêche surtout artisanale irriguent les recoins les plus reculés de notre immense pays. Redynamiser ce secteur vital doit être la priorité des priorités des autorités. Les hausses des prix ont toujours été le ‘’cadeau’’ qu’offrent les importateurs des produits de première nécessité à chaque nouveau gouvernement et à nos populations les plus faibles.
Par expérience, la flambée des prix ne peut être jugulée que par la création d’un organisme régulateur national, exerçant dans les mêmes conditions que les commerçants, comme le faisait l’ancienne SONIMEX, quand elle était bien gérée, ou la reconstitution du « stock national de sécurité alimentaire permanent », que nous avons déjà expérimenté.
Il était logé au CSA pendant quelques années avant de mourir sous les coups de butoirs de nos courageux importateurs de produits de première nécessité. Ce stock national ne rentrait pas dans les opérations normales du CSA. Il n’intervenait que pour réguler les prix des denrées alimentaires de première nécessité.
Si notre situation économique et financière ne s’est pas détériorée c’est parce que notre politique étrangère tous azimuts s’est basée sur le respect, la paix et l’amitié avec tous les peuples. C’est pour cela que les Etats et les institutions internationales nous aident et accèdent à nos quêtes : Dons, financements à taux modérés, remises de dettes, renégociations d’autres. Tous nos frères arabes et en particulier nos frères du Golfe, nos amis traditionnels et alliés, les institutions financières internationales, continentales nous ont tous aidé.
Il y’a déjà quatre siècles, le ministre des finances français le Baron Louis disait : « Faites-moi une bonne politique, je vous ferais de bonnes finances ».
L’équipe chargée de l’économie, de la finance et de la monnaie a une grande maitrise des dossiers nationaux et une grande connaissance des rouages, des règles et des procédures des institutions économiques et financières internationales.
Très vite elle a inventorié l’existant, sérié les priorités et plus difficile refusé les dossiers jugés non prioritaires. Désormais, encenser ou nier une situation financière à un moment donné est devenu un exercice difficile car comme les fake news il peut être démenti tout de suite.
Tous les chiffres nationaux sont accessibles à tout le monde sur les sites des ministères des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs et des finances, de la Banque Centrale, de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
Vous pouvez aussi accéder aux opinions des grandes agences internationales de notation sur « le risque Mauritanie ». Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes et qu’on peut tout se permettre. J’ai juste dit qu’on a amorti les chocs attendus par l’économie du pays, géré au mieux les effets de la crise mondiale, bien maitrisé nos dossiers dans les négociations, et que notre situation économique et financière se porte assez bien, parce que c’est vrai.
De la concertation ou dialogue
Si nous jetons un regard objectif sur tous les défis que se posent au monde : économiques, écologiques, sanitaires et sécuritaires, surtout en Afrique et particulièrement dans notre sous-région, nous devons louer ALLAH pour ce qu’il nous a donné comme PAIX ET UN MINIMUN DE BIEN ETRE. La PAIX est la seule chose que le mauritanien lambda dans tous les coins et recoins du pays loue dans tous les instants de sa vie.
SANS PAIX, il n’y pas de vie pour qui que ce soit ou pour faire quoi que ce soit. Un dicton mauritanien dit à juste titre : « On ne mesure la saveur de la paix que quand on l’a perdue ». Elle est un don D’ALLAH qu’il faut consolider constamment car sans elle rien de solide et pérenne ne peut être accompli. La grande vertu de la concertation ou le dialogue, c’est qu’il consolide la paix, renforce l’unité du pays.
Ce pays a été formaté par la pratique séculaire du rite Malékite-Sunnite, voie par excellence du juste milieu en Islam. Cette pratique est fondée sur la mesure, la tolérance en toutes circonstances, le respect des autres, le respect de la parole donnée, le règlement des problèmes par les voies pacifiques et le consensus. Ce corpus a rythmé toute notre vie de musulmans et est toujours d’actualité.
Je lis dans la presse que les acteurs politiques ne sont pas tous unanimes sur la concertation en gestation. Quel que soit leur bord, les hommes politiques doivent :
-Savoir que la paix des cœurs est une nécessité vitale pour s’entendre quel que soit le sujet abordé, elle évacue les rancœurs et introduit la sérénité et la raison.
-Prendre leurs décisions en fonction de la situation internationale et surtout celle qui prévaut dans leur propre pays.
-Admettre que la politique est l’art du possible et que l’art du possible n’est pas synonyme de compromission mais de raison.
-Respecter « les humanités de la politique » qui doivent normalement épouser nos conventions sociales dans les paroles et les actions
-Être un homme politique, c’est respecter un mandat confié par une partie du peuple pour défendre ses exigences de bien-être et de justice, c’est une noble mission et doit le rester.
-Faire de la politique, c’est aussi laisser de côté son ego et pouvoir à tout moment discuter avec les autres, faire des concessions sur certaines questions et gagner sur d’autres. Il n’y a pas de droits d’auteurs imprescriptibles quand il s’agit de se concerter ou dialoguer sur le destin de sa patrie.
Notre pays est né congénitalement fragile. Toutes les générations ont tenté autant qu’elles peuvent de colmater les lézardes qui lui ont été portées à un moment ou un autre de son histoire. Nous devons éviter tout ce qui est de nature à lui porter d’autres dans cette période de turbulences planétaires de tous ordres.
Je ne suis pas un acteur politique mais j’aime intensément cette terre. Je souhaite voir les efforts de tous les mauritaniens s’additionner et non de se soustraire. Contribuer à faire une Mauritanie unie et en paix est un acte hautement civique et patriotique.
Septembre 2021,
Brahim Salem Ould Elmoctar Ould Sambe “dit Ould Bouleiba”
Mauritanie : le huitième anniversaire des FPC à Nouakchott sous le signe de la longue marche vers la liberté
Le 24 septembre 2013 marque une date importante dans l’évolution politique des Forces de Libération africaine de Mauritanie ( FLAM) qui deviennent des forces du changement ( FPC) avec le retour à Nouakchott deux de ses combattants les plus connus : Samba Thiam et Kaaw Touré.
Après 27 ans d’exil aux Etats-Unis, Samba Thiam le chef historique et président des FPC et Kaaw Touré en Suède et porte-parole sont rentrés au bercail. De la lutte armée aux FPC, une nouvelle page de l’histoire s’ouvre pour les deux combattants de la liberté en quête de reconnaissance du nouveau parti toujours diabolisé par le pouvoir en place. Le 24 septembre 2013 est une date importante pour tous les négro-mauritaniens opprimés et qui compte dans l’histoire du mouvement qui n’est pas encore écrite et que les générations à venir sont appelées à faire. Depuis ce retour triomphal à Nouakchott, les FPC se sont bien implantés dans la capitale et dans les régions notamment du Sud où les citoyens ont voté massivement en faveur du candidat de la CVE lors de la dernière présidentielle. L’ancien prisonnier du mouroir de Oualata et le plus jeune prisonnier mauritanien font partie aujourd’hui de l’opposition contre le système, écoutée par la classe politique toutes tendances confondues. Le 24 septembre est donc un anniversaire pas comme les autres. Huit ans déjà, ce n’est pas rien dans la longue marche vers la liberté.
Yaya Cherif Kane- Journaliste Rouen- France.
CONTRIBUTION: IL NOUS FAUT UN VASTE MOUVEMENT D’ENSEMBLE! Par Samba Thiam
On rapporte ces derniers temps que le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat ,en application d’un plan nouveau de réorganisation de la ville de Nouakchott, seraitt entrain de démolir des constructions établies sur des espaces squattés . On le dit résolu à mener les choses jusqu’au bout …En a-t-il les moyens, c’est-à- dire le laissera-t-on faire ? On se souvient que le ministre de la santé- Nedhirou – plein d’énergie et de bonne volonté, s’ était essayé à redresser le secteur de la sante…Les lobbies , à l’œuvre , ont eu raison de l’homme au bout du compte .
J’observe que d’autres ministres, isolément, tentent de lutter ,à leur manière , pour redresser les choses mais, à mon avis, c’est peine perdu , hélas ! Parcequ’ils s’y prennent par le mauvais bout et ne comprennent pas que c’est tout l’appareil administratif qui est atteint, miné en entier… Ils ne comprennent pas que , il eùt fallu , pour que tout se redressât en même temps, un vaste mouvement d’ensemble , impulsé d’en haut, car la pagaille est partout installée …Il en va ainsi du secteur de la santé où les médecins entretiennent une confusion entre leurs cliniques privées et le temps de travail dévolu au service public ; confusion également entre métier de pharmacien et celui de commerçant depuis ould Dey ; mentalité d’épicier dirait Gemal . Dans la Fonction publique foisonnent de faux diplômes –chose reconnue de tous – auxquels pourtant aucun ministre n’ose s’attaquer, pour avoir les mains liées ; Ba Coumba en avait fait les frais ,on s’en souvient…
Si nous prenons l’Education nationale –à deux vitesses- les Ecoles publiques sont désertées par les Enseignants du public au profit des Ecoles privées pour de l’argent extra , exactement comme pour le corps médical qui se rue vers les cliniques privées ! Les Examens et Concours sont objets de gestion népotique et clienteliste flagrante connue de tous . IL n’y a plus personne dans les bureaux… pour toute prestations de service de droit , si l’on a encore de la chance à trouver un interlocuteur, il faut ramper à défaut de casquer . 3000 dossiers du foncier dorment dans les tiroirs des juges ,à cause de toutes sortes de trafic au service des domaines et des prefectures . Je n’ai pas évoqué l’Armée dans son ensemble, ni les sociétés comme la Sonelec , la Snde , nos centres d’Etat civil…
Un des signes cliniques des plus visibles et des plus caractéristiques de ce désordre général, partout installé, s’observe dans la circulation . Pas de ronds points , pas de respect de la droite , pas de visite technique et brûler des feux rouges est devenu presque la norme… En pleine circulation vous voyez une montagne avancer vers vous , c’est une Khaima ou une baraque ; vous observez des chargements de fers à construction déborder sur les flancs des voitures, mettant tout le monde en danger , ou des mendiants en plein milieu de chaussée, sans que rien de tout ça ne gêne plus personne…
Si je devais parler au ministre de l’habitat , je lui dirais allez -y molo…Non seulement vous perdez votre temps , mais en plus vous risquez des ennuis…Parceque notre pays on n’aime pas les hommes qui cherchent à bien faire , qui soient consciencieux …Nos lois sont faites pour quelques jours , au plus pour quelques semaines… Chez nous il n’y a pas de suivi , il n’y a pas de contrôle , il n’y a pas de sanctions ! la loi c’est pour les autres , trait de mentalité bedouine…
Comprendre , encore une fois, que pour que les choses se redressent il faut un vaste mouvement d’ensemble , impulsé d’en haut , soutenu par une volonté politique affirmée de changement ; je n’ai pas ,hélas, le sentiment que c’est le cas…Sans cette condition c’est une partie perdue d’avance dirait feu Yehdih !
Samba Thiam
22 Septembre 2021