Daily Archives: 05/09/2021
Guinée: Caporal en France pendant 15 ans, Doumbouya devient commandant sous Alpha Condé et…
Le jour où j’avais révélé le danger de cette force spéciale formée par le sanguinaire Alpha Condé, à la tête de laquelle un légionnaire radié est placé, beaucoup de Guinéens, émerveillés par un simple défilé comme des enfants, m’avaient traité de tous les noms. Alors chers compatriotes, vos héros d’hier sont devenus vos bourreaux impitoyables d’aujourd’hui car ces forces spéciales font partie de ceux qui procèdent aux enlèvements, séquestrations et assassinats des manifestants et qui terrorisent la population dans les quartiers), renseigne le site leguepard.net.
Le cas du fameux commandant Mamady Doumbouya est illustratif de la nature dramatiquement singulière du président Alpha Condé. Il y a des situations qu’on ne rencontre qu’en Guinée. C’est ce qui continue de distinguer ce pays comme étant le royaume des médiocres et de tout est possible. Pour Alpha Condé, rien d’autre ne compte si ce n’est son intérêt. Bon ou mauvais, c’est par rapport à son intérêt. La Nation et l’État sont des outils à son seul service. C’est seulement ce qui peut expliquer la nomination soudaine du Caporal Mamady Doumbouya en Commandant.
Ce monsieur n’a aucune formation militaire lui permettant d’être un simple sergent dans une armée normale. Raison pour laquelle, les 15 années qu’il a passé dans la légion étrangère en France ne l’ont pas mené plus loin que le grade de Caporal. La question que nous avons posée à notre source est la suivante :
Pour quelle raison le Caporal Mamady Doumbouya s’est soudainement retrouvé avec le grade de Comandant ? l’armée guinéenne ne compte plus de vrais militaires ? La raison est très simple dit notre interlocuteur. Face à la réticence de certains hauts gradés de l’armée Guinéenne de soutenir le projet de troisième mandat d’Alpha Condé qu’ils jugent porteur de germes de drames humains, le président se serait attaché les services de certains de ses proches à la recherche de ceux qui sont prêts à massacrer la population pour but de l’imposer aux Guinéens.
Selon notre source, c’est seulement te tels actes c’est-à-dire, transformer un simple Caporal en Commandant qui peuvent entrainer la folie comme celle dont est victime le Caporal Mamady Doumbouya qui s’engagerait à se livrer à des massacres de population pour une personne dont la vie et la carrière sont désormais derrière lui termine-t-il.
leral.net
Guinée-Conakry : les forces spéciales revendiquent l’arrestation du président Alpha Condé
Le Figaro – Une unité d’élite de l’armée a pris d’assaut le palais présidentiel dimanche matin, où résidait Alpha Condé, 83 ans, président depuis 2010.
Vers 8h ce dimanche matin, des tirs nourris d’armes automatiques ont retenti dans le centre de Conakry, aux alentours du palais présidentiel où se trouvait le chef de l’État, Alpha Condé.
En début d’après-midi, le meneur de ce qui se révèle être un coup d’État, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, est apparu sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux. Il y affirme détenir le chef de l’État.
«Nous avons décidé, après avoir vu le président qui est avec nous, de dissoudre la constitution en vigueur, dissoudre le gouvernement, et la fermeture des frontières terrestres et aériennes», a déclaré le putschiste, justifiant ce revirement politique par «le dysfonctionnement des institutions républicaines», «l’instrumentalisation de la justice» et «le piétinement des droits des citoyens».
En début d’après-midi, plusieurs images circulant sur les réseaux sociaux montrent le chef de l’Etat de 83 ans sur son canapé, la mine sombre, entouré des soldats d’élite.
Ancien légionnaire de l’armée française, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya commande le Groupement des forces spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée extrêmement entraînée et équipée. Selon le magazine Jeune Afrique, il aurait tenté, ces derniers mois, de renforcer l’indépendance du GPS vis-à-vis du ministère de la Défense, suscitant de facto la méfiance de l’exécutif. En mai, des rumeurs auraient même fait état, à tort, d’une possible arrestation de Mamady Doumbouya à Conakry.
Un troisième mandat décrié
Des habitants joints au téléphone, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat pour leur sécurité, ont rapporté à l’AFP avoir vu de nombreux soldats intimant aux résidents de rentrer chez eux et de ne pas en sortir. La presqu’île de Kaloum, centre de la capitale guinéenne où siègent la présidence, les institutions et les bureaux d’affaires, a un accès restreint du fait de sa géographie, permettant facilement un blocage par des troupes armées.
Aucune réaction des autorités n’a été formulée depuis dimanche matin. Depuis des mois, ce pays d’Afrique de l’Ouest parmi les plus pauvres du monde malgré des ressources minières et hydrologiques considérables, est en proie à de profondes crises politique et économique. Alpha Condé, 83 ans, a été définitivement proclamé président pour un troisième mandat le 7 novembre, malgré les recours de son principal challenger, Cellou Dalein Diallo, et de trois autres candidats qui dénonçaient des «bourrages d’urnes» et des irrégularités de toutes sortes.
La candidature du chef de l’État à un troisième mandat, après une réforme de la constitution fortement controversée, avait provoqué avant et après l’élection des mois de tensions qui ont causé des dizaines de morts dans un pays coutumier des confrontations politiques sanglantes. L’élection a été précédée et suivie par l’arrestation de dizaines d’opposants.
Par Le Figaro avec AFP