Monthly Archives: September 2020
Saisie de 20 milliards de MRO dans les comptes et domiciles d’Aziz et ses proches
Saisie de 20 milliards d’anciennes ouguiyas dans les comptes et domiciles de Mohamed ould Abdel Aziz et d’autres personnalités visées par le dossier de la décennie de gouvernance 2008/2019. Pendant ce temps maître Mohameden ould Ichidou, avocat membre du collectif de défense de l’ancien président, crie à la manipulation.
En effet, l’enquête préliminaire ouverte contre plus de 300 personnalités, parmi lesquelles l’ancien président, Mohamed ould Abdel Aziz (2008/2019), suite à la transmission à la justice mauritanienne, d’un rapport établi par une commission parlementaire, a permis de saisir dans les comptes en banques et différents domiciles, une immense fortune évaluée de 20 milliards de MRO, selon plusieurs sources concordantes relayées par la presse.
Cette enquête est menée par la police chargée de la répression des infractions à caractère économique et financier, sous la supervision
du parquet anti-corruption. « L’annonce de ces saisies relève d’une stratégie de manipulation de l’opinion et de culpabilisation de Mohamed ould Abdel Aziz », selon un avocat membre du collectif de défense de l’ancien chef de l’Etat.
Ce dossier transmis à la justice le 05 août dernier, dénonce la corruption dans l’attribution de 109 publics relatifs à l’énergie, aux infrastructures, la gestion de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), le foncier à Nouakchott, la pêche, la gestion du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH), la liquidation d’entreprises publiques….
Dans le cadre de cette enquête préliminaire, Mohamed ould Abdel Aziz,
rappelle-t-on, à fait l’objet d’une mesure de garde à vue du 17 au 24 août dernier, levée après expiration des délais prévus par la loi.
Il a refusé de répondre aux questions des enquêteurs sur la base de l’article 93 de la constitution, qui concède, selon lui et ses avocats, une immunité au président de la République, pour les actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions.
le calame
Les militants d’AJD/MR et des FPC organisent une fête à l’honneur d’IMS et Samba Thiam [Photoreportage]
Les militants d’AJD/MR et des FPC ont organisé samedi 12 Septembre une fête à l’honneur d’Ibrahima Moctar Sarr et de Samba Thiam, anciens prisonniers de la prison de Oualata, dans l’Est du pays.
Amis, parents, politiques, sympathisants ou militants ont enrichi la soirée en témoignages, confidences et anecdotes. De Dia Alassane, président de la CVE/VR, en passant par Sawdatou Wane, député à l’assemblée nationale ou encore Mohamed Dellahi, président de l’Union pour la Cohésion Nationale (UCN)…tous ont insisté sur leur apport au combat de la liberté, à l’éveil des consciences et à l’avancée de la démocratie et de l’Etat de droit en Mauritanie au péril de leur vie et loin de leurs familles.
Dans un mot, Samba Thiam a félicité le comité d’organisation de cette soirée non sans rappeler à la jeunesse des FPC et de l’AJD/MR leur devoir de continuer leur combat.
« Un seul message à passer : la jeunesse, doit se mobiliser, car ce combat que nous menons est d’abord et avant tout le sien. Il s’agit de son devenir… Il y a besoin d’un engagement de chaque jeune qui devra se faire plus déterminé, plus fort, et multisectoriel », a dit M. Thiam.
Fara Ba, ex-prisonnier de la prison de Oualata, a livré un poignant témoignage sur Ibrahima Moctar Sarr et Samba Thiam, compagnons de lutte qui ont partagé la même cellule dans la prison de Oualata.
« Ces gens-là, c’est des revenants. C’est des vaincus de la vie. Ils sont là, ils continuent le combat. En prison, ces deux hommes ont été remarquables. Ils veillaient à ce que tout le monde garde le moral, ils défendaient les prisonniers. Ils parlaient. Ça c’est un engagement malgré qu’on avait peur parce qu’on avait peur. Ce sont des gens qui se sont battus avec dignité. En prison, ils étaient enchainés ensemble, maintenant, ils sont ensemble également. Donc, leurs sorts sont liés pour le combat pour la liberté, combat pour la démocratie, combat pour qu’il y’ait un Etat de droit. Il faut les féliciter, il faut les encenser… », a rappelé Fara Ba.
L’histoire de Fara Ba ainsi que les anciens prisonniers politiques, négro-mauritaniens, qui avaient connu l’enfermement dans l’ancien fort colonial de Oualata, a été racontée dans « Le Cercle des noyés » du belge Pierre-Yves Vandeweerd qui a remporté plusieurs prix.
En Juillet, un regroupement d’hommes et de femmes apolitiques baptisé « Initiative Citoyenne », a initié un Prix de Reconnaissance pour magnifier le sens de l’engagement désintéressé, de l’abnégation et de la constance dans notre pays.
Cette reconnaissance est destinée à consacrer des hommes et femmes, de leur vivant, pour leur quête inlassable de l’unité nationale et une plus grande justice pour tous les enfants de la Mauritanie.
Ce samedi soir, les militants d’AJD/MR et des FPC fêtaient ces prix.
Par La rédaction de Cridem
L’hommage du fils- militant au père et camarade de lutte.
Je viens d’écouter les vibrants hommages et témoignages des militants et compagnons de lutte adressés au président Samba Thiam.
Je ne pouvais me déroger de ne pas dire quelques mots, meme si je ne m’étalerai pas ici à la place publique, car en porte-à-faux avec nos deux personnalités, pour le père d’abord de m’avoir inculqué comme valeurs morales; l’humilité envers les personnes et la ténacité envers les adversaires.
Un proche me disait que le meilleur enseignement qu’un parent peut prodiguer à ses enfants, c’est le don de soi et l’amour du prochain. Le reste, personne ne s’en souviendra.
Pour son sacrifice, sa résistance, sa constance et sa ténacité, je n’ai pas beaucoup à dire sauf qu’il fallait bien que quelqu’un se sacrifie pour notre “Cosa Nostra”.
Ce lourd fardeau à un prix et face à celle-ci tout devient secondaire.
Longue vie mon président.
Issayande Thiam
Ibrahima Moctar Sarr, président de l’AJD/MR : « L’exclusion n’a pas d’issue » en Mauritanie
Samedi soir, le président de l’AJD/MR a passé au crible les enjeux de la situation politique en Mauritanie notamment en ce qui concerne la question de la cohabitation entre les différentes communautés du pays.
« L’exclusion n’a pas d’issue », a martelé Ibrahima Moctar Sarr, président de l’AJD/MR et ancien prisonnier de la prison de Oualata, à l’Est du pays, sous la dictature du président Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
M. Sarr, ancien député à l’Assemblée nationale mauritanienne, a fait cette déclaration lors d’une soirée d’hommage qui lui a été rendu par les jeunes militants de l’AJD/MR et des FPC, aux côtés de Samba Thiam, président des FPC, lui aussi, ex-bagnard de la prison de Oualata.
« Le combat est toujours là, il n’est pas terminé », a-t-il lancé aux jeunes militants des FPC et de l’AJD/MR.
« Notre combat d’aujourd’hui, c’est de rechercher dans toutes les communautés des gens qui sont convaincus que cette Mauritanie-là doit rester unie pour préparer l’avènement d’une Mauritanie démocratique, unitaire et égalitaire. Cette Mauritanie ne peut exister que par la reconnaissance de tout le monde », a encore affirmé le président de l’AJD/MR.
En Juillet, un regroupement d’hommes et de femmes apolitiques baptisé « Initiative Citoyenne », a initié un Prix de Reconnaissance pour magnifier le sens de l’engagement désintéressé, de l’abnégation et de la constance dans notre pays.
Cette reconnaissance est destinée à consacrer des hommes et femmes, de leur vivant, pour leur quête inlassable de l’unité nationale et une plus grande justice pour tous les enfants de la Mauritanie.
Ce samedi soir, les militants d’AJD/MR et des FPC fêtaient ces prix.
Par La rédaction de Cridem
Message du président Samba Thiam à la cérémonie d’hommage du samedi 12 septembre 2020.
Pourquoi cette Soirée ?
-C’est pour rendre hommage ,remercier ces jeunes –tous ces jeunes- qui ont observé , jugé en toute objectivité ,osé honorer leurs leaders politiques. Avec cette particularité : en se démarquant de nos vanités habituelles… le ‘’voyez –moi’’ ; ils ont tenu à se faire discrets, à le faire sans tambour ni trompette… Leur action traduit une prise de conscience ,un engagement d’une certaine façon que je salue ici, au nom de tous mes militants.
Par philosophie nous disons ’’ à chacun comme il peut , quand il peut , où il peut’’.
Ces jeunes ont voulu se faire discrets , nous avons pensé ,Ibrahima et moi , qu’il fallait fêter cet évènement au caractère particulier dans l’histoire politique de notre pays ,lui restituer toute sa portée …Le fêter donc , mais le fêter non pas tous seuls Ibrahima et moi , mais en y associant nos militants – militants de l’exterieur et de l’interieur- avec qui nous partageons ce combat et qui, surtout , nous ont permis cette visibilité à tous deux .
Un évènement joyeux, heureux ,ça se fête avec des camarades ,des amis, des parents proches…Voilà pourquoi nos amis respectifs sont là …Beaucoup d’autres n’ont pu venir pour des raisons de calendrier .
Un seul message à passer :la jeunesse, doit se mobiliser ,car ce combat que nous menons est d’abord et avant tout le sien . il s’agit de son devenir… IL y a besoin d’un engagement de chaque jeune qui devra se faire plus déterminé, plus fort, et multisectoriel .
Les témoignages que j’ai entendus cette nuit ont tous été émouvants , mais celui de ma fille Houleye, très poignant, m’a particulièrement secoué … Pour peu qu’il continuait la salle entière serait en larmes.
J’avais voulu cette cérémonie toute simple , le Comité d’organisation le pensa autrement ,etvit grand , en mettant les petits plats dans les grands ; avec une modératrice -amazone- qui, par une jeu de figure extraordinaire , réussissait , même crispée, à garder toujours le sourire !
Que le Comité d’organisation trouve ici nos remerciements et toutes nos félicitations, car l’organisation des choses n’est jamais simple , ni sans tracas et difficultés …Nos remerciements également à nos amis et nos partenaires politiques qui ont tenu à marquer leur présence , une façon de nous exprimer leur solidarité
.
La Fête , finalement,fut belle , me semble -t-il…
Samba Thiam président des FPC.