Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 03/09/2020

Sénégal: qui était le député Adama Sow

Sénégal: qui était le député Adama SowL’ancien député Adama Sow est décédé ce dimanche dernier, à la suite d’un malaise, dans son village natal Kadar dans le département de Linguère.

Adama sow était élu deux fois député sous le régime de Wade avant de quitter en 2012 le PDS pour rejoindre son ami Macky Sall à la veille des élections présidentielles. Après avoir quitter l’Assemblée nationale en 2017, Adama Sow avait pris la présidence du conseil d’administration de la mutuelle des éleveurs du Sénégal dont le siège se trouve à Dahra.

D’après le chroniqueur Gondiel Ka, “Mr Adama Sow a représenté le département de Linguère pendant deux législatures. Il a été parmi les meilleurs mandataires de cette localité située dans la zone sylvopastorale.

La richesse de ses contributions durant son passage à cette chambre a été fortement savourée non seulement par ses électeurs locaux, mais également par l’ensemble de la population sénégalaise. Sa détermination et ses diverses compétences ont apporté du plus à l’émancipation de de la société sénégalaise.

C’est également un homme de terrain qui connait les coins et les recoins de son fief politique, qu’il a sillonné pendant de multiples campagnes électorales de différentes élections. Il est également à l’origine de la création de la banque Aynabe, une institution financière qui vient en aide aux gens qui ont besoin de crédit, et que les grandes banques refusent souvent de prêter de l’argent. Il a été également un généreux député du peuple car il a toujours répondu présent à tous les évènements heureux ou malheureux de son pays.

De plus, c’est un homme intègre et un travailleur infatigable. C’est aussi, un fidèle parmi les fidèles du président Macky Sall. Il l’a rejoint bien avant la venue de ce dernier au pouvoir.

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L’énigme de la succession des régimes militaires en Mauritanie (2ème Partie) / Par le Pr El Arby Mohamedou

L’énigme de la succession des régimes militaires en Mauritanie (2ème Partie) / Par le Pr El Arby MohamedouLa Première Génération des Coups d’Etat Militaires en Mauritanie :

Les observateurs de la scène politique internationale considèrent, à bien des égards, que les indépendances africaines concédées pour la plupart de manière concertée, ou tout au moins, voulue par les puissances coloniales ont constitué de simples passations de pouvoir voire de service entre l’Administration coloniale et des Administrations d’autochtones formés en occident et réformés pour la cause.

Très vite les régimes qui en sont issus, se sont confrontés, vainement, aux dures réalités de la construction de leurs pays où tout est à bâtir et sont devenus impopulaires, à telle enseigne que plusieurs d’entre eux ont été renversés, sans coup férir, par des coups d’Etat.

Dans la foulée, le pouvoir en Mauritanie n’a pas échappé au sort de ces régimes qui tombèrent l’un après l’autre sous l’emprise des armes.

Les sécheresses des années 1967 et 1973 et l’exode rural massif qui s’en est suivi, ainsi que la guerre du Sahara Occidental ont constitué un terreau fertile à un changement par la force du régime civil en place du Président Maître Moktar OULD DADDAH. C’est dans ces circonstances qu’interviendra, le 10 juillet 1978, le premier coup d’Etat militaire de l’histoire du pays dirigé par le Colonel Moustapha OULD MOHAMED SALECK et la création du Comité Militaire de Redressement National (CMRN).

Les nouvelles autorités promettent un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais et l’instauration d’un régime démocratique qui rompt avec les pratiques jugées comme despotiques de l’ancien régime accablé de tous les maux par une classe politique qui se recherche encore. Très tôt des discordes rongent l’unité de la junte militaire qui se transforme à l’occasion d’un deuxième coup d’Etat survenu le 6 avril 1979 en un Comité Militaire de Salut National. Les promesses furent renouvelées et un processus de participation des masses populaires fut enclenché dont l’objectif est d’éduquer les citoyens et les structurer sur le modèle politico-socio-économique prôné par les officiers militaires au pouvoir.

Les gouvernements successifs de OULD HAIDALLA ont entrepris trois grands chantiers dont les résultats ont tous été mitigés : l’application de la Shari’a, l’abolition de l’esclavage et la réorganisation foncière et domaniale. Sur fond de crise politique sans précédent marquée, en particulier, par la dégradation de l’état des libertés collectives et individuelles, la détérioration des relations avec les pays voisins en particulier le Maroc et le Sénégal et l’inertie des relations diplomatiques avec les pays partenaires d’antan de la Mauritanie, le système a fini par se recroqueviller sur lui-même. Le marasme économique et les violences perpétrées contre toute velléité d’opposition ainsi que les antagonismes internes au Comité militaire ont finalement concouru à la chute du pouvoir du Lt Colonel HAIDALLA le 12/12/1984.

Une nouvelle ère de régime d’exception s’ouvre avec la prise de pouvoir par le Colonel Maawiya OULD SID’AHMED TAYA. Comme tout régime nouveau, celui-ci a commencé par des actions salutaires et populistes telles que la libération des détenus politiques et l’amnistie de tous les mauritaniens condamnés par contumace dans des procès organisés à l’occasion des tentatives des coups d’Etat. A l’instar de ses prédécesseurs, le nouveau pouvoir est déstabilisé par une série de tentatives de coups d’Etat qui seraient l’œuvre à la fois des nationalistes arabes et négros mauritaniens. Malgré l’introduction de certaines réformes politiques qui ont abouti à la mise en place des communes le pays ne tardera pas à connaître une périlleuse crise qui a failli dégénérer en guerre ouverte en avril 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie qui s’accusaient mutuellement de génocide envers les populations émigrées de l’un et de l’autre.

De nouveau, les geôles se remplissent et les appels à l’ouverture du pouvoir se font de plus en plus entendre. Dans la foulée, l’affaissement de l’URSS et certains pays de l’Est ainsi que la chute du mur de Berlin conjugués aux discours de la Baule qui conditionne désormais l’aide au développement aux réformes politiques les plus audacieuses, vont acculer les pays africains à répondre aux aspirations de leurs propres opinions publiques et les nouvelles exigences des Etats et des organismes financiers et monétaires internationaux.

D’ailleurs, au cours du sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) tenu à Adis Abéba en juillet 1990, les chefs d’Etat et de Gouvernement ont proclamé leur adhésion aux principes démocratiques tout en précisant que chaque Etat reste libre de choisir la forme de démocratie qui correspond le mieux à ses réalités propres. La Mauritanie, à l’instar d’autres pays africains a vite pris la mesure de la nouvelle donne internationale.

A suivre …

Kassataya

Les USA imposent des sanctions contre la procureure générale de la CPI

Les USA imposent des sanctions contre la procureure générale de la CPIYahoo Actualités– Les Etats-Unis ont imposé mercredi des sanctions contre la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, pour l’enquête qu’elle a ouverte sur des crimes de guerre présumés de l’armée américaine en Afghanistan, a déclaré le secrétaire d’Etat américain.

Mike Pompeo a ajouté qu’un autre responsable de la CPI, Phakiso Mochochoko, avait aussi été placé sur “liste noire” dans le cadre du décret signé en juin par le président Donald Trump autorisant son administration à geler les biens et interdire de visa les représentants de la juridiction de La Haye.

“Aujourd’hui nous passons à l’étape suivante, parce que la CPI continuer de viser des Américains, malheureusement”, a dit Pompeo devant les journalistes, précisant que les individus et entités qui continueraient de soutenir matériellement Bensouda et Mochochoko risquaient eux aussi d’être ciblés par des sanctions américaines.

Dans un communiqué, la CPI a dénoncé ces mesures comme une “nouvelle tentative d’interférer avec l’indépendance judiciaire” de la cour, ajoutant soutenir le travail de l’ensemble de son personnel.

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, est préoccupé par l’annonce de Mike Pompeo, a fait savoir le porte-parole des Nations unies Stephane Dujarric.

Reuters

(Daphne Psaledakis et Michelle Nichols; version française Jean Terzian)

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