Monthly Archives: May 2020
L’OPERATION RAMADAN DES DPC
L’Operation ramadan des FPC a pris fin avec succès ce dimanche 17 Mai 2020 . Il faut féliciter le
comité d’organisation pour l’avoir bien menée, remercier,par ailleurs et surtout,vivement ces Amis des FPC , pour leur participation active , fort bien venue.. . Nous nous devons de rappeler qu’un ‘’Front sacre ’’ contre la pandemie ne peut signifier l’omerta sur tout ; en particulier sur la distribution des vivres aux populations , restee non inclusive et opaque. Les ‘’pauvres’’ ou les sans- revenu n’habitent pas que sous des tentes ou des hangars – question de culture- …
Les populations ciblées, toutes origines confondues , ont hautemment apprécié ce geste des FPC .
Le Pr Des FPC
Nouakchott 17 Mai 2020.
Le Commandant de la gendarmerie de Twil écroué à la prison d’Aïoun
Le juge d’instruction du tribunal régional de la wilaya du Hodh el Gharbi a mis en examen, ce vendredi 15 mai,  le Commandant de la brigade de gendarmerie de la localité de Twil, Ahmed Taleb Ould Elmokhtar Ould Cheikh, pour « viol sur mineure » et «transgression des préceptes de Dieu ». Le pandore a été placé sous mandat de dépôt  à la prison civile d’Aïoun. Il est accusé d’avoir engrossé la petite Toutou Mint Kaber (12 ans) qui faisait office de domestique chez lui.
Dans la foulée, le procureur de la République de la wilaya du Hodh el Gharbi, Ahmedou Bamba Ould Mouhamedou a demandé l’ouverture  d’une enquête judiciaire.
le calame
Les FPC distribuent des kits alimentaires aux familles nécessiteuses
Les Forces patriotiques du changement (FPC) a procédé, le jeudi 14 mai, à la dernière phase de l’opération de distribution de kits alimentaires aux populations nécessiteuses de certains quartiers de la banlieue nouakchottoise. ….
Supervisée par le responsable des droits de l’homme, Hachim Diako, cette opération a profité aux populations nécessiteuses des quartiers de Sebkha, d’El Mina, Dar El Baida et Ryad, Zatar, Bsara et Arafat. Composés de sucre, du riz et de l’huile, les kits ont été remis dans la plus grande discrétion aux bénéficiaires, recensés minutieusement par des personnes ressources des différents quartiers. L’opération vise à soulager les véritables nécessiteux, contrairement à la méthode du gouvernement, marqué du sceau de l’opacité, fait-on remarquer au FPC, parti politique de l’opposition. Le parti, présidé par M. Samba Thiam avait dénoncé dans un communiqué la manière dont les opérations de distribution de vivres aux populations nécessiteuses se déroulent aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays.. En effet de nombreux citoyens continuent à se plaindre de l’absence ou de l’insignifiance de l’aide de l’Etat qu’on vante sur les médias.
A l’occasion de la cérémonie, Hachim Diacko, a rappelé qu’il s’agit là d’une opération de routine; depuis quelques années, le parti FPC organise, à chaque début de Ramadan, des distributions de produits vitaux aux populations nécessiteuses, les produits sont déposés chez les bénéficiaires dans la nuit, sans tambour ni trompette. L’opération a accusé du retard à cause du COVID 19. Et ce responsable de rappeler que le parti octroie, à chaque rentrée scolaire, des kits scolaires (cahiers, stylos, sacs, boites d’outils) aux enfants des citoyens démunis. Un geste qui soulage de nombreuses familles devenues incapables de faire face aux frais de scolarité de leurs enfants.
le calame
Mauritanie : Un officier de police judiciaire viole une mineure descendante d’esclave (Note d’Information)
Le 15 mai, le juge d’instruction et le ministère public de la ville d’Aïoun, chef-lieu de la région du Hodh occidental, inculpent, de « viol sur mineure » et « transgression des préceptes de Dieu », le Commandant de la gendarmerie de la localité de Twil.
Certes, les juges ont ignoré les délits flagrants d’exploitation de mineur(e), d’obstruction à la loi et les tentatives de subornation de témoin, mais ils viennent d’ordonner le dépôt du prévenu, en prison. Il est rare, en Mauritanie, que des agents de la force publique répondent de leurs excès de pouvoir.
Il convient de souligner l’importance de l’évènement, non sans en dérouler la genèse et les avatars, quand ils attestent des atteintes caractérisées à la dignité de la personne.
Le déclenchement
Le 12 mai 2020, la section Ira-M de la région du Hodh Elgharbi, à Aïoun, apprend que le commandant de la brigade de gendarmerie dans l’arrondissement de Twil, a été dénoncé par la mère et l’oncle d’une fillette de 12 ans, victime de sévices sexuels. L’enfant, Toutou Mint Kaber, est hartania, c’est à dire issue de la communauté des descendants d’esclaves que la terminologie pudique des gouvernements de Mauritanie, qualifie de « couche vulnérable » ; il s’agit du groupe social le moins exposé à l’instruction, aux services universels de base et sans doute le plus familier de la misère. Au lendemain de la nouvelle, le responsable local de d’Ira, Elhacen Ould Saleck et son adjoint Hamadi Ould Abeidallahi, se transportent vers Twil. La délégation, grâce à ses investigations sur le terrain et aux témoignages de proches, a pu recueillir, situer et corroborer les faits suivants :
1. L’ultime responsable de la sureté des lieux et de la police judiciaire à Twil, le commandant de la brigade de gendarmerie Ahmed Taleb Ould Elmokhtar Ould Cheikh, a loué la fillette Toutou, pour le ménage et les menues commodités de la maison, depuis le début de l’année 2020. Celle-ci œuvrait, chez lui, comme domestique, en contrepartie de subsides d’un montant indéfini, dont sa maman jouissait. Pauvre et démunie, la mère habitait une manière de galetas, parmi d’autres logement de fortune, à proximité de la demeure du protecteur. La maman, Arba Mint Kaber, dit avoir installé sa hutte près du domicile d’un représentant de l’Etat. Ainsi, elle bénéficierait de la sécurité et de la justice, souci en vertu duquel, elle plaçait sa fille chez un gradé de gendarmerie mais aussi afin de gagner une meilleure nourriture et améliorer l’ordinaire.
2. Or, au début du mois de mai 2020, la jeune employée de logis se sentait malade et se plaignait de douleurs et d’un mal-être diffus. Son employeur, l’officier de police judiciaire, l’emmène au centre médical où le personnel de santé informe, Ahmed Taleb Ould Elmokhtar Ould Cheikh, que sa servante se trouve en grossesse, de trois mois ou plus. Le gendarme aurait demandé, à ses interlocuteurs, de procéder à l’avortement mais ils se seraient abstenus de déférer à de telles instances. Le représentant de l’Etat décide, alors, de recourir à l’oncle maternel de la petite, le sieur Sghair Ould Kaber, auquel il promet 15 mille ouguiyas nouvelles, soit 340 euros, en compensation du silence des parents ; en « bon musulman », il promet de convoler avec la fillette grosse de ses œuvres, selon les prescriptions de la charia, dès qu’elle accoucherait. L’oncle décline la proposition et demande, d’abord au gendarme, d’avouer son forfait. Ce dernier élude la réponse, ajourne la discussion et accorde rendez-vous, à son contradicteur, chez les parents de la victime, en soirée du 11 mai 2020. À l’heure dite, le visiteur arrive, en compagnie d’une imposante députation de notables locaux, sous la conduite du maire de Twil. Devant témoins, il propose de remettre, aux parents 100 mille ouguiyas – 2400 euros – en guise de forfait, assorti de l’engagement définitif à clore le contentieux, ici et maintenant.
Le dérapage
3. La famille refuse l’offre d’arrangement. Le commandant de brigade, furieux de subir l’affront en assemblée, lance un défi, à la cantonade : « aucune autorité et aucune justice ne me fait peur ; allez, vous plaindre là où vous voulez ! » Aussi, le matin du 12 mai, la mère et l’oncle, accompagnés par la fillette, portent-ils plainte au chef d’arrondissement de Twil, qui relève de l’autorité administrative, en somme le Ministère de l’Intérieur. Selon les requérants, le fonctionnaire fut très ému par le récit et surtout le détail circonstancié de la contrainte à visée sexuelle. Aussitôt, il rédige une lettre adressée au Procureur de la république du tribunal du Hod Elgharbi. Il y stipule que la fillette Toutou confirme ses griefs contre le commandant de brigade de la gendarmerie de Twil et transmet l’affaire à la compétence du magistrat.
4. Le soir du 12 mai, la victime, sa mère et l’oncle, sont arrêtés et mis en cachot dans les locaux de la brigade de gendarmerie. Et jusqu’à la fin de la journée du 14 mai, les trois ont pris la place du bourreau, conformément à la jurisprudence factuelle de la république islamique de Mauritanie ; selon les témoignages concordants, les prisonniers subissent les intimidations et brimades, pour modifier leurs témoignages et imputer les faits délictueux à d’autres auteurs, notamment parmi la communauté d’ascendance servile. Les anciens maîtres maures, ne devant répondre du viol sur une mineure noire, la gendarmerie de Twil interpelle trois jeunes hratin du village et d’alentour ; deux d’entre eux restaient, en détention, le 14 mai. L’Apartheid empirique de Mauritanie commande la poursuite et la condamnation des coupables de substitution, de sorte que l’impunité, continue d’assurer, à une frange de la population, la garantie de sa prééminence.
Enseignements et recommandations
De facto, la Mauritanie ne protège, les mineurs, de l’asservissement par les adultes, malgré son empressement à signer les normales mondiales en faveur de l’enfance. Pour des raisons à la fois religieuses et anthropologiques, l’opinion accorde, aux parents, une souveraineté déliée sur leur progéniture. Ainsi, des milliers de fillettes et de garçonnets s’échinent-ils au labeur, à l’abri de la moindre assurance-santé ou protection contre l’abus, en particulier la maltraitance, l’usage de la correction corporelle, le mariage forcé et les mutilations génitales féminines ; le salaire, s’il y en, est souvent versé au tuteur. La pratique concerne, à une majorité écrasante, les rejetons de familles hratine, en bas-âge. La présence de ces ombres noires ponctue le quotidien de beaucoup de foyers arabo-berbères où elle perpétue la division raciale du travail, legs de siècles d’esclavage à sens unique ; néanmoins, la barbarie envers les mineurs, surtout les filles, n’épargne aucun milieu. La société tolère les pratiques de l’infériorité infantile et considère, avec méfiance et fanatisme, l’intervention de l’Etat ou du magistrat, au secours du mineur menacé par les siens.
En Mauritanie, le moment est venu de ratifier l’ensemble des instruments de droit international, protecteurs de la femme et de l’enfance – dont, en premier, le protocole de Maputo à la Charte africaine – et les inscrire dans le corpus juridique du pays, à l’occasion d’une loi spécifique. Alors que le Parlement examinera bientôt les termes du projet de pénalisation de la violence au genre, Ira Mauritanie propose, à ses alliés dans l’Assemblée nationale, de s’efforcer, en synergie, à l’éclosion d’une norme qui préserve, les non-majeurs, des outrances et de la débauche, infligés au sein de la parentèle et sous l’immunité des liens du sang. A cette fin, le Commissariat aux Droits de l’homme, à la lutte contre la Pauvreté et à l’insertion est tenu, statistiques à l’appui, de produire et réactualiser, pour les besoins de la comparaison et de la prévention, une cartographie de la vulnérabilité selon l’âge.
Initiative de résurgence abolitioniste en Mauritanie (Ira-M)
Nouakchott, le 15 mai 20120
Déclaration de la Coordination des partis de l’opposition et de la majorité représentés au parlement
RFD– Dans un contexte national et mondial marqué par la pandémie du coronavirus et ses répercussions catastrophiques, les partis de l’opposition et de la majorité représentés au parlement ont spontanément répondu à l’invitation du président de la république puis à l’initiative, luire faisant suite, de l’Union Pour la République.
La première rencontre entre les partis avait permis de lancer un appel conjoint pour faire face à la pandémie, dans une approche nationale qui transcende les considérations partisanes étroites, une approche qui prend en compte la fragilité de l’infrastructure sanitaire du pays, les moyens limités de l’Etat et la spécificité de notre société.
Les partis ont considéré qu’une telle situation ne saurait souffrir les querelles politiques. Aussi, ont-ils exprimé leur entière approbation des mesures gouvernementales annoncées, en assurant que l’ensemble de leurs moyens sont à la disposition du gouvernement, afin de combler d’éventuels déficits et contribuer à l’intégration des efforts nationaux, face à cette grave menace.
Après plus d’un mois de consultations entre nos formations politiques et entre celles-ci et le gouvernement, les partis de la majorité et de l’opposition représentés au parlement estiment nécessaire d’apporter à l’opinion publique nationale un certain nombre de précisions : Premièrement : les partis félicitent le peuple mauritanien pour le succès des démarches et mesures adoptées à ce jour par le gouvernement face à l’épidémie, et espèrent que la prudence et la rigueur resteront de mise ;
Deuxièmement : afin que les consultations avec eux ne restent purement formelles, les partis de l’opposition et de la majorité représentés au parlement maintiennent leur exigence de mise en place d’un mécanisme de supervision et de suivi du programme gouvernemental d’urgence pour la lutte contre l’épidémie du coronavirus, à tous les niveaux. Ils espèrent que la loi relative à la gestion du fonds de solidarité leur octroie et à la société civile une réelle responsabilité dans la supervision et le suivi effectifs de ce fonds ;
Troisièmement : les partis confirment à l’opinion publique que les listes de citoyens visés par la distribution des aides ont été établies de manière improvisée, le rôle des partis à ce niveau étant resté inexistant ;
Quatrièmement : les aides distribuées étant bien en-deçà des besoins réels des citoyens nécessiteux, les partis demandent que le nombre de ménages ciblés soit augmenté le plus possible, au-delà de 200 000 familles ;
Cinquièmement : les partis réclament l’extension du programme gouvernemental d’urgence à l’ensemble des régions de intérieur ; ils ont relevé que certains volets de ce programme n’ont toujours pas démarré ;
Sixièmement : afin que les exonérations fiscales annoncées aient l’effet voulu sur les produits de première nécessité, ils exhortent les autorités à contrôler les prix ; les partis réclament davantage de soutien aux prix des denrées alimentaires de base ;
Septièmement : ils demandent au gouvernement de réduire les prix du carburant, d’autant plus que les coûts internationaux ont atteint leur niveau le plus bas depuis des décennies ;
Huitièmement : les partis demandent aux autorités de trouver une solution au problème des citoyens bloqués aux frontières, et de prendre davantage de mesures en faveur des catégories socio-professionnelles des secteurs formel et informel, durement touchées par la situation actuelle, singulièrement les enseignants du secteur privé national.
Neuvièmement : Ils attirent l’attention de gouvernement sur la nécessité d’envisager, dès à présent, les mesures sociales et économiques qui s’imposent pour faire face à l’après-corona ;
Dixièmement : Les partis de la majorité et de l’opposition représentés au parlement espèrent que la coordination actuelle puisse mener à une nouvelle étape, ouvrant la voie à une discussion des problèmes fondamentaux du pays et à la définition d’une démarche stratégique pour leur apporter des solutions, selon un calendrier convenu.
Nouakchott, le 21 Ramadan 1441 – 14 mai 2020
La Coordination des partis de l’opposition et de la majorité représentés au parlement
Liste des partis signataires:
Alliance Nationale pour la Démocratie
Alliance Populaire Progressiste
Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation
Parti Al Karama
Parti de l’Avant-Garde des Forces de Changement Démocratique
Parti Hirak Echebabi
Parti Hiwar
Parti Islah
Parti Sawab
Rassemblement des Forces Démocratiques
Rassemblement National pour la Réforme et le Développement
Union des Forces du Progrès
Union des Forces Populaires
Union pour la Démocratie et le Progrès
Union pour la République
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Compte tenu des derniers développements de la situation sanitaire, suite à l’apparition, ces dernières heures, de nouveaux cas de contamination au coronavirus, la Coordination des partis de l’opposition et de la majorité représentés au parlement, partant de ses responsabilités morale et politique, a décidé d’annuler le point de presse, prévu ce jeudi au siège du RFD.
Par conséquent, nous avons le plaisir de vous faire parvenir, ci-joint, la déclaration que la Coordination comptait distribuer lors du point de presse.
Meilleurs égards,
Le Département de la Communication du RFD.
cridem