Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2020

LA DECOSTRUCTION MÉTHODIQUE DE L’HERITAGE DE ABDEL AZIZ

altOn assiste depuis quelques temps à la déconstruction méthodique de l’héritage de Abdel Aziz qui ,obstinément , avait poursuivi et consolidé l’œuvre du colonel ould Taya .Il faut s’en féliciter. Seulement , il ne faut pas que cette démolition soit faite à démi , ou ne serve que des interêts particuliers et partisans …Puisqu’on décide de se débarrasser de cet héritage néfaste du ‘’président des pauvres’’ ,et cela jusques dans ses moindres réalisations , autant le faire proprement …Re-changer la Constitution entend-on dire ? Très bien , mais alors il faut la revoir en revenant et sur la redéfinition de l’identité du pays et sur les bases clairement définies du vivre-ensemble entre Blancs et Noirs .Il faudrait également , pour aller au bout de cette logique , démanteler toutes ces 9 écoles spéciales monoéthniques , démanteler le secteur de la justice monoethnique , les commissions techniques et de supervision chargées de l’enrôlement tout aussi monoethniques ,sans omettre de réformer notre école aux fondements structurellement inégalitaires ,la commission des examens et concours , et enfin- les gros morceaux – les corps de commandements monocolores des forces militaires et paramilitaires ,le tissu économique aux mains d’une seule composante nationale .Il faudra aussi,sans tarder, abroger toutes ses loi scélérates qui baillonnent les libertés et notre démocratie ! On a remis Bouamatou , Chavi et consort dans leurs droits ,naturels , mais on oublie toutes ces autres victimes de Abdel Aziz, dont Ibrahima Sarr et moi-même , seuls locataires de walata de 1986 à demeurer privés de leurs droits à pension de retraite …pour leur opposition politique. il ne faudrait pas que la rectification soit au service du Systeme ou d’une categorie ! La justice pour tous , la justice partout , c’est la condition pour la renaissance de l’espoir et de l’esperance d’une Mauritanie fraternelle et éternelle .

Samba Thiam

22 février 2020

Mauritanie: abandon des poursuites contre des opposants à l’ancien président

Mauritanie: abandon des poursuites contre des opposants à l'ancien présidentRFI Afrique – La justice mauritanienne fait un geste envers trois opposants à l’ancien pouvoir.

Les poursuites les concernant sont purement et simplement annulées. Deux d’entre eux, l’homme d’affaires Mohamed Bouamatou et l’ancien conseiller du président Compaoré, Moustapha Limam Chafi, voient également leur mandat d’arrêt annulé. Par ce geste d’apaisement, le président Ghazouani répond à une demande de l’opposition et se démarque aussi un peu plus de son prédécesseur.

Le premier concerné est Moustapha Limam Chafi, intermédiaire dans plusieurs affaires de libération d’otages. Cet homme de l’ombre et de réseau, au service pendant des années de la présidence burkinabè, a été empêché en 2011 de séjourner en Mauritanie suite à l’émission d’un mandat d’arrêt.

Le second n’est autre que le cousin direct de l’ancien chef de l’État, Mohamed Bouamatou, un richissime banquier.

Les deux hommes se sont brouillés suite à un différend financier. L’étau s’est ensuite resserré autour de l’homme d’affaires et de ses proches. Il est également accusé d’avoir voulu corrompre des sénateurs.

Moustapha Limam Chafi et Mohamed Bouamatou sont donc deux hommes très influents pour des raisons différentes, qui n’appartiennent à aucun parti politique et qui sont devenus au fil des années les bêtes noires de l’ancien pouvoir.

Camouflet pour l’ancien président

Les rétablir dans leur droit est un signal fort envoyé par le nouveau chef de l’État, d’abord en direction l’opposition qui réclamait le règlement de ces dossiers pour détendre le climat politique. Mais aussi en direction de Mohamed Ould Abdel Aziz. Cette annonce est une vraie gifle, auraient confié certains de ses proches. De fait, ce geste creuse un peu plus le fossé qui sépare l’actuel président de son prédécesseur depuis l’automne dernier.

Sans surprise, la décision de la justice mauritanienne est saluée aujourd’hui par William Bourdon, l’avocat de Mohamed Bouamatou.

« Ce n’est pas tout à fait une surprise, puisqu’il y avait des signes d’apaisement, mais c’est une annonce qui va dans la bonne direction, déclare-t-il. Ces procédures n’ont été possibles qu’en raison d’une instrumentalisation éhontée, systématique pendant des années, de la justice mauritanienne par Aziz, l’ancien président. Et, bien sûr, cela restaure l’honneur de Mohamed Bouamatou ».

« Ces années de persécution étaient insupportables, poursuit l’avocat. Elles l’ont conduit à l’exil, l’ont empêché d’être aux côtés de sa mère quand elle agonisait et d’assister aux funérailles. Ce bannissement a été d’une grande cruauté pour lui et sa famille. Donc, ce n’est que justice et il faut remercier le nouveau président Ghazouani d’avoir laissé la justice agir. Et c’est ce respect pour une justice indépendante, qui permet aujourd’hui d’envisager un classement définitif de ces procédures totalement fabriquées ».




RFI

CVE/VR : CONFERENCE DE PRESSE

Image may contain: textLa coalition Vivre Ensemble/Vérité et Réconciliation , convie la presse nationale et internationale accréditée à Nouakchott à assister a la conférence de presse q’elle organise ce jeudi 20/ 02/ 2020, à partir de 16 heures a Azalai hôtel Marha. Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence massive de tous, et, en particulier celle des militants et sympathisants de la CVE/ VR est vivement souhaitée.

Cellule de communication

Contact:
20 71 71 15 / 46 99 48 99

Allocution du lauréat de la session 2020, Biram Dah Abeid, « Prix du Courage »

Allocution du lauréat de la session 2020, Biram Dah Abeid, « Prix du Courage »Biram Dah Abeid a reçu le prix courage 2020, Voici son allocution

Sommet de Genève pour la démocratie et les droits de l’Homme
Mesdames et Messieurs les membres de la coalition du Sommet de Genève

Chers membres du jury, honorable assistance

La session 2020 du « Sommet de Genève, pour les droits humains et la démocratie » me décerne, aujourd’hui, le diplôme du courage. Que l’honorable jury reçoive ma gratitude. Cependant, je souhaite exprimer une nuance : lorsqu’enfant, vous expérimentez l’injustice, l’héritez de vos aïeuls et risquez de la transmettre à votre descendance, l’affronter ne relève plus d’une option. Résister, tient, ici, de l’impératif de survie ; parce qu’il subsiste en vous un brin d’espoir, un résidu de volonté, votre humanité vous commande de vous battre, par réflexe ; votre corps et l’esprit qu’il abrite, même meurtris, vous enjoignent de relever la tête. Voici pourquoi, je ne pense mériter une si prestigieuse médaille ; nul ne doit être félicité d’aspirer – et d’agir – à une existence de bonheur et de paix, à l’ombre de l’équité.

Nous autres, noirs de Mauritanie, rejetons d’esclaves depuis des siècles ou victimes plus récentes de ségrégation, savons la rançon des efforts de relèvement que nous intime la lucidité de notre état. A l’image de tant de nègres au fil du temps et des civilisations, j’ouvrais les yeux sur le constat brutal de mon infériorité, laquelle m’expliquait-on, procède de ma peau sombre, des origines païennes de mes ancêtres et du vouloir de Dieu. Vous le voyez, un si mauvais départ ici-bas, m’exposait à devenir, tôt ou tard, l’ennemi public de quelqu’un. A partir de 2008, année de création de l’Initiative de résurgence abolitionniste en Mauritanie (Ira-M), j’ai cessé de courir devant le déterminisme de la lutte et accepté la fatalité du sacrifice.

En septembre, Ghaya Maiga, une fille mineure de 14 ans que ses maîtres exploitaient et frappaient, leur sera finalement livrée, selon l’injonction du juge d’instruction, malgré l’opposition théâtrale du procureur de la république. Ils s’empressèrent de la conduire, dans leur village, à plus de 1200 kilomètres et postèrent des images et messages de victoire, sur les réseaux sociaux ; en février 2020, déguenillé, déscolarisé et sans état civil, le garçonnet Beibbeu a fui l’enfer de la servitude congénitale. Au lieu de recevoir le secours de la loi, sera emprisonné et intimidé par les juges et gendarmes supposés le défendre. Il finira par retirer sa plaine et la demande de protection.

Dans le passé proche – et pour quelques uns encore aujourd’hui – nous mourrions au service d’une frange de nos compatriotes. Garder le bétail, creuser les puits, préparer la nourriture et la couche, accompagner les caravanes sous le soleil ardent, pieds nus, sans salaire ni horaire de travail, tel se présentait notre destin.

Nos femmes, à peine vêtues, se prêtaient au viol, notre progéniture servait de cadeau de noce ou de naissance. Dispersés en guise héritage, aux quatre points cardinaux, nous étions vendus et troqués, contre une génisse, un dromadaire, une perle en pâte de verre, un anneau de cheville ou une amulette miraculeuse. Voici, résumé, l’univers mental où, adolescent, je me retrouvais, en demeure de forger une identité et imaginer un avenir.

En avril 2012, las de m’inscrire, à chaque occurrence, dans la rhétorique des sacralisations imposées par nos maitres, je décidais, après la prière du vendredi, de brûler, devant témoins, les livres dits de « droit musulman » qui codifiaient l’institution de l’esclavage.

Aussitôt, les foules fanatisées submergèrent les mosquées et les rues, exigeant ma crucifixion ; des semaines durant, les médias publics et privés leur offriraient le monopole de la parole et le Chef de l’Etat de l’époque vint cautionner l’appel au meurtre. Arrêté au grief de rébellion vis-à-vis de Dieu, je n’ai dû mon salut qu’à la mobilisation de mes frères et de nos soutiens extérieurs.

Je ne regrette un tel geste et le referais, volontiers. Pour une raison qui m’échappe encore, les ambassadeurs du Maroc et de Russie me blâmèrent en public et celui de la Syrie me défendit, à la télévision du gouvernement. Aucun représentant du Monde libre ne m’apporta le soutien auquel je m’attendais, au nom des droits humains, des valeurs de laïcité, de l’idéal républicain ou du devoir d’ingérence.

Je vous épargne le récit sordide des humiliations et des sévices, à l’intérieur de deux mètres carrés, par temps de canicule, jour et nuit. Ironie du sort, c’est de ma cellule, que je fus élu député, dès septembre 2018. Les soldats en charge de me surveiller m’ont paru tristes de leur réclusion dans l’univers carcéral ; je les quittai, sans trop de regret mais avec un brin de pitié. Depuis décembre 2010, j’ai vécu quatre incarcérations. Mon organisation, toujours interdite, avoisine le record d’une vingtaine de procès et détentions accompagnées de torture. Aucun de nos tortionnaires n’a été inquiété.

A l’élection présidentielle de juin 2019, je talonnais l’actuel Chef de l’Etat, alors candidat des notabilités tribales et de l’armée. Malgré l’attestation massive de la fraude, je reconnus, le résultat erroné du vote. Ainsi, évitais-je, à mon bercail vulnérable, l’autodissolution dans une crise qui le livrerait au djihadisme violent, en embuscade alentour. Aux nouvelles autorités, j’ai tendu la main du dialogue ; je m’obstine à obtenir, d’abord, la reconnaissance d’associations et de partis réfractaires à la discrimination envers les noirs de filiation subsaharienne et l’annulation des poursuites contre d’illustres opposants en exil.

Nous œuvrons à abroger la loi d’amnistie qui protège, depuis 1993, les auteurs de déportation de masse, de torture et de tuerie, forfaitures commises entre 1986 et 1991, au titre d’une tentative sanglante de changement de la démographie et d’effacement de la diversité linguistique, pour que la Mauritanie, enfin “arabisée”, tournât le dos au Sahel, sa vocation.

Permettez-moi, ici, de vous montrer deux visages des victimes de la tentative de purification ethnique en Mauritanie : Houleye Sall, âgée de 80 ans, s’obstine, depuis bientôt trois décennies, à obtenir la réhabilitation de son fils unique. Un parmi des centaines d’autres suppliciés, le lieutenant Abdoulaye Sall mourut, à 31 ans, d’un écartèlement entre deux voitures en mouvement, sur ordre de ses supérieurs au sein de l’armée.

Notre souffrance n’est en rien imputable à l’Occident, encore moins à la colonisation ou à la traite négrière. Elle nous vient de l’intérieur de nos sociétés d’Afrique. Comme nos géniteurs et leurs devanciers, nous endurions la persécution, infligée par nos concitoyens arabo-berbères ; pourtant, ensemble, nous partageons, la foi religieuse, le culte et souvent la langue.

Sur un autre front, nous continuons à réclamer l’accès équitable à l’état-civil et aux listes d’électeurs car nous habite la certitude de représenter une majorité de la population ; le poids des suffrages, un jour, obligera nos juges à cesser de couvrir le crime d’esclavage et de banaliser le « négrocide » ; ils glorifieront le droit international, accepteront un minimum d’universalité et renonceront aux feintes du relativisme culturel. Un jour, la Mauritanie abrogera l’article 306 du code pénal dont le zèle post-coranique punit de mort, séance tenante, le refus de prier, le blasphème et l’apostasie, sans possibilité de repentir. J’ai failli en mourir. Appliquer les lois de Daesh et prétendre combattre le terrorisme relèvent de l’aporie et d’un mensonge létal. Mon pays, la Mauritanie constitue, à présent, l’environnement favorable à l’instauration d’une théocratie islamiste. Cette vérité taboue, je l’assume devant vous, aujourd’hui, en qualité de lanceur d’alerte.

Je salue, ici, les centaines de jeunes, les dizaines de lettrés et d’intellectuels, braves dissidents, issus des féodalités que nous nous acharnons à défaire ; ils portent haut et loin, l’élan de générosité et de volontarisme où je puise l’intensité et la constance de l’argument. Avec votre permission, je leur dédie ce prix du courage.

Honorable assistance, la distinction de l’année consolide mon engagement sur la voie de l’alternance pacifique, grâce au pouvoir des urnes. Certes je ne puis respecter les valeurs de qui m’opprime mais, jamais, je n’encouragerai un coup d’Etat, une sédition ou un quelconque usage de la force. Les mots, vecteurs d’idées subversives et de propositions de réforme, restent nos armes exclusives. Nous voulons persuader au lieu de susciter la crainte. La peur mène à la surenchère, la surenchère tue et nous aimons la vie.

Je vous remercie.

Source: https://senalioune.com

Exploitation gazière: facteur de bon voisinage entre le Sénégal et la Mauritanie

Exploitation gazière: facteur de bon voisinage entre le Sénégal et la MauritanieApanews – Contrairement aux remous diplomatiques suscités par quelques désaccords sur les pêcheries, le Sénégal et la Mauritanie ont adopté la « stratégie la plus intelligente » pour parvenir à une gestion commune de leurs ressources gazières au profit des deux peuples, a reconnu dans un entretien avec APA, Docteur Boubacar Mbodj, Conseiller énergie et environnement du président Macky Sall.

Quand on sait que les ressources naturelles sont sources de litiges frontaliers, comment expliquez-vous l’entente du Sénégal et de la Mauritanie sur leur gisement commun de gaz ?

Il est vrai que les ressources naturelles, à cheval entre des pays, causent souvent des tiraillements voire des conflits. Pour ce qui est du champ Grand Tortue-Ahmeyin (GTA), situé à la frontière sénégalo-mauritanienne, les deux gouvernements ont très tôt entamé des négociations. Ils sont parvenus à un accord de partage de cette ressource.

Le Sénégal et la Mauritanie ont été aidés, dans cette démarche, par des organisations internationales comme la Banque Mondiale. Quand l’industrie pétro-gazière souhaite investir dans un champ prometteur, elle s’assure qu’il n’y aura pas de conflit. Pour cela, il faut que le cadre réglementaire soit sûr au préalable.

Les deux pays ont commis des compagnies très réputées dans ce domaine pour réfléchir sur la répartition du gaz. Et il y a eu un accord signé en 2017 pour un partage équitable de cette ressource.

Dans le contexte actuel de l’Afrique où l’on se bat pour sortir du sous-développement, quand il y a de pareilles opportunités, la stratégie la plus intelligente est de s’asseoir autour d’une table pour discuter d’une gestion commune au profit des deux peuples.

Le Sénégal a beaucoup à apprendre de la Mauritanie dans l’exploitation gazière. Les deux gouvernements coopèrent-ils pour plus d’efficience ?

La Mauritanie est un peu plus en avance que le Sénégal dans l’exploitation des hydrocarbures. Au-delà de Grand Tortue-Ahmeyin (GTA), elle exploite déjà autre champ gazier. Il est possible d’y aller pour voir comment les choses se sont déroulées, les difficultés qu’ils ont rencontrées, les écueils qu’ils ont franchis et leur modèle d’organisation pour nous en inspirer.

Dans le domaine de la formation, l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG), basé à Dakar, a intégré des Mauritaniens dans sa deuxième promotion. En dépit de la proximité de nos Etats, nous ne nous sommes pas assez mélangés avec les Mauritaniens. Nous sommes voisins mais nous ne sommes pas très rapprochés. Nous devons surmonter les différences, avec souvent des préjugés, pour faciliter l’intégration économique.

Quelles retombées peut-on attendre de l’exploitation du gaz prévue en 2022 pour ces deux pays ?

Le gaz va permettre d’ouvrir d’autres perspectives de coopération économique, sociale et même culturelle entre le Sénégal et la Mauritanie. Il y a de cela un an, ces deux pays ont retenu l’option, une fois que le gaz est à terre, de construire une grande centrale de 500 à 600 mégawatts.

Je pense qu’il y a tout un champ de collaboration à explorer à la faveur de la découverte du gaz pour un co-développement des deux pays voire de la sous-région. L’objectif doit être de doter la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) d’assez de ressources énergétiques nécessaires à un développement harmonieux. Il est illusoire de penser seulement au développement du Sénégal.

En matière de création d’emplois, de redressement de la balance commerciale, la mise en valeur des ressources naturelles à travers l’industrie va être incontournable dans notre marche vers le développement.

On a déjà voté une loi sur le contenu local. Le Sénégal et la Mauritanie veulent faire participer les entreprises locales à l’exploitation du gaz. Ces dernières peuvent capter une partie de la commande de l’industrie pétro-gazière.

Celle-ci a besoin de nombreux services d’appui. La loi sur le contenu local exige, en priorité, que les entreprises du Sénégal et de la Mauritanie soient sollicitées. Il faut néanmoins qu’elles soient capables de répondre au cahier de charges.

ID/Dng/APA

APA-Dakar (Sénégal) Par Ibrahima Dione