Daily Archives: 16/07/2011
Déclaration: Dynamique «Touche pas à ma nationalité»
Après près de deux mois de déroulement de l’opération de recensement à vocation d’état civil des populations mauritaniennes, de nombreuses organisation et individualités ont constaté que la composante négro-africaine de Mauritanie subissait un nombre inestimable de rejets ainsi que des interrogations humiliantes motivées par l’historique préjugé raciste selon lequel tout Négro-africain serait un étranger potentiel en auritanie. En violation totale du protocole d’enrôlement, les commissions de recensement humilient les citoyens négro-africains et s’érigent en jugent allant jusqu’à jusqu’à soumettre au vote la crédibilité de la nationalité d’un Bal, d’un Fall, Traoré ou Sar. Il est par exemple demandé à un tel de réciter tel verset de coran, à un autre de prouver sa « mauritanité » en reconnaissant un baron de la mouvance présidentielle ou en s’exprimant en hassania !!! C’est dire que ces vicieuses commissions considèrent que pour être Mauritanien, un Négro-africain doit être soit un Nègre de service, soit s’assimiler à l’arabité et renoncer ainsi à son identité nègre et africaine.
Face à une telle situation, des jeunes d’origines diverses ont entrepris de sensibiliser les Mauritaniens sur le danger que représentent ces méthodes discriminatoires qui ne sont qu’une nième manifestation du racisme d’Etat exercé contre les populations noires du pays…
Ayant obtenu une oreille attentive au près de la jeunesse négro-africaine consciente, une dynamique de contestation du caractère raciste de ces recensements à été mise en branle et dénommée « TOUCHE PAS A MA NATIONALITE : JE SUIS NOIR ET MAURITANIEN » Ce regroupement citoyen réunit plusieurs mouvements associatifs et des individualités
Après trois sit-in organisés avec succès devant les centres d’enrôlement de Sébkha, Elmina et TeVragh zeina, la mouvance « touche pas à ma nationalité » a envoyé des missions de sensibilisation à Bogghé et à Sélibaby (bientôt à Kaédi) qui ont été accueillies avec enthousiasme et patriotisme, ces localités victimes des mêmes discriminations à caractère raciste dans leurs centre d’enrôlement respectifs, se sont mis à la mobilisation et entameront bientôt des actions de contestation pacifiques avant la fin de cette semaine !
Nous appelons toutes les organisations et individualités éprises d’égalité et de justice à rejoindre ce formidable élan de contestation pacifique pour exiger que le gouvernement
– suspende cette mascarade d’enrôlement et rectifie son déroulement dans le sens d’une équité entre les composantes nationales du pays ;
– extirpe de la direction et des commissions départementales les éléments ‘’bathistes’’ infiltrés qui s’évertuent à exclure les Noirs de la nationalité mauritanienne
– limoge le Directeur général de l’agence national d’enrôlement ;
– la fin définitive du racisme d’Etat !
Nouakchott le 16/07/2011
Pour le comité de pilotage
Mamadou Kalidou BA
Manifestations contre le recensement en France
Pour dire non aux opérations d’enrôlement visant à exclure les franges importantes de la population mauritanienne en l’occurrence les noirs (haratine, halpoular, soninké, wolof, et bambara), les organisations, mouvements et partis politiques mauritaniens organisent : le samedi 23 juillet 2011 une conférence à partir de 14 heures à la bourse du travail de paris située au 3, rue du château Paris : Métro: république et le dimanche 24 juillet 2011 une marche de protestation allant de la place du Trocadéro à l’ambassade de la Mauritanie à partir de 14 heures.
Un appel solennel à la mobilisation est donc lancé à toutes les organisations des droits humains, aux mouvements politiques, aux partis politiques et acteurs de la société civile préoccupés par l’inquiétante question de l’enrôlement et à tous les mauritaniens sans exception.
Nos slogans : MAURITANIE
1- Touche pas à ma nationalité.
2- Je ne négocie avec personne ma mauritanité.
3- Arrêtez ce recensement dans ces conditions.
Signataires:
AFMAF, AHME, APP, ARMEPES, CAMME, FLAM, IRA, PLEJ, MAPROM, OCVIDH, OTMF, UFP
Esclavage: Nos cousins arabes du nord par Venance Konan
En Europe, nous sommes tous cousins ou frères ; ce qui, chez eux comme chez nous, revient à la même chose. Lorsque nous nous rencontrons, nous nous donnons du « mon frère » ou du « mon cousin » à profusion. Il faut dire que, là-bas, nous sommes logés à la même enseigne du racisme et de l’exclusion. Nous, Africains du nord ou du sud du Sahara partageons les mêmes banlieues, les mêmes odeurs, les mêmes bruits, les mêmes cages d’escaliers, les mêmes freins à l’avancement social, les mêmes contrôles de police tatillons, les mêmes délinquances. Oui, en Europe, nos cousins arabes et nous sommes solidaires dans l’adversité, dans le malheur et parfois dans le mal. D’abord nous avons eu à peu près la même histoire coloniale, donc nous partageons les mêmes mémoires écorchées, les mêmes frustrations et aigreurs, et, bien souvent, nous sommes arrivés en Europe dans la même galère, au sens propre. Mais qu’en est-il de nous, Africains du sud du Sahara dans les pays de nos cousins, c’est-à-dire dans les pays d’Afrique du Nord ? Là-bas, il faut distinguer deux catégories de Noirs. Il y a ceux qui sont citoyens de ces pays, mais qui y sont arrivés, en provenance de chez nous, il y a de cela plusieurs siècles, et ceux qui y ont débarqué récemment, en quête d’un eldorado que leurs régimes tyranniques et incompétents ne peuvent pas leur offrir, ou en transit vers l’eldorado européen.
Les Noirs se trouvent dans tous les pays arabes, qu’ils soient d’Afrique, en l’occurrence la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Soudan, la Libye, l’Egypte, ou du Proche-Orient. Leurs ancêtres y sont arrivés en tant qu’esclaves, razziés dans leurs pays et vendus comme du bétail. Tous ceux qui ont visité ces pays arabes peuvent témoigner de ce que les conditions de vie des descendants de ces premiers esclaves n’ont pas fondamentalement changé, après tous ces siècles. La Mauritanie n’a aboli officiellement l’esclavage dans ses textes que vers la fin du siècle dernier ; et, dans les faits, il subsiste encore en maint endroit de ce pays. Dans tous les pays arabes, les Noirs sont des citoyens de seconde ou troisième classe, en butte au racisme le plus primaire. Un de mes amis, qui a vécu quelque temps en Arabie saoudite, m’a dit qu’à sa connaissance, le plus haut poste occupé par un Noir est celui de policier. Ou de footballeur.
Il est curieux que jamais nous ne dénoncions cette autre traite négrière qui s’est étendue sur des siècles et n’avait pas été moins cruelle que celle pratiquée par les Européens. Autant nous fustigeons tous les jours les Européens pour le honteux commerce triangulaire, auquel nous imputons tous nos malheurs actuels, autant nous gardons un inexplicable silence sur cette autre honteuse traite qui a aussi vidé l’Afrique noire de ses bras les plus valides. Jamais, pendant que nous clouions au pilori, avec fureur et avec raison, l’apartheid pratiqué par les Blancs d’Afrique du Sud, jamais nous n’avons eu le moindre mot pour dénoncer l’esclavage qui se pratiquait encore à la même époque en Mauritanie, pays qui était membre, comme nous, de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) et de bien d’autres organisations régionales. Nous exigeons tous les jours des Européens qu’ils nous dédommagent pour les crimes de l’esclavage, mais jamais nous n’avons présenté la même ardoise aux pays arabes. Nous poussons tous les jours de grands cris de colère lorsqu’un Européen marche sur l’orteil de l’un de nos frères africains, là-bas en Europe, ou le traite de « sale nègre », mais nous restons totalement cois lorsque les Noirs sont brimés, battus, parfois tués par racisme dans les pays arabes. Nous nous indignons chaque fois que l’un de nos parents est expulsé d’Europe. Au Mali, nous avons cassé un avion français qui avait débarqué des immigrés clandestins rapatriés dans leur pays, mais nous n’avons pas bronché lorsque, en 2000, Kadhafi avait expulsé des milliers d’Africains du sud du Sahara, après que plusieurs d’entre eux ont été victimes de véritables pogroms. Au contraire, le « frère guide » a été accueilli en grande pompe dans tous nos pays et a présidé notre Union africaine. Depuis que la guerre a éclaté en Libye, tous les observateurs nous rendent tous les jours compte du drame des Africains Noirs qui sont martyrisés, aussi bien par le camp de Kadhafi que par celui des insurgés. Abdoulaye Wade et Jacob Zuma, deux grands leaders d’Afrique noire, se sont rendus en Libye, l’un, pour soutenir les insurgés, l’autre pour chercher une solution à cette grave crise. Mais aucun d’eux n’a eu un seul mot pour les Noirs qui sont assassinés de tous les côtés.
Notre propos n’est pas ici de développer un racisme à rebours contre les Arabes, ni de dédouaner les Européens, mais de chercher à comprendre notre amnésie sur cette partie de notre histoire, celle du commerce d’esclaves à travers le Sahara ou la Mer Rouge, et notre indifférence devant le racisme dont nous sommes victimes de nos jours dans ces pays dont certains se trouvent aussi sur notre continent et sont ,comme nous, membres de l’Union africaine.
Est-ce parce que l’Europe a reconnu sa responsabilité dans les crimes de l’esclavage et s’en est repentie que nous sommes plus exigeants envers elle ? Aucun pays arabe ne l’a fait. Et pour cause ! Nous ne le leur avons jamais demandé, et aucun de nos écrivains et intellectuels n’a jamais dénoncé cet autre crime contre l’humanité avec la même vigueur qu’ils dénoncent celui commis par des Européens. Est-ce parce que l’Europe a mis en place dans ses différents pays des dispositifs juridiques pour lutter contre le racisme et les discriminations, même s’ils sont imparfaits, ce qu’aucun pays arabe n’a fait, que nous lui exigeons toujours plus ? Il n’y a pas longtemps, une écrivaine française d’origine camerounaise qui avait bruyamment soutenu Laurent Gbagbo, avait également apporté son soutien à Kadhafi, sans avoir une seule pensée pour les Noirs Africains que les forces du même Kadhafi étaient en train de martyriser.
Notre avenir doit se construire avec tous les peuples du monde, et principalement avec ceux qui nous sont géographiquement les plus proches. Mais notre histoire, que nous ne devons jamais oublier, est une et indivisible. Notre mémoire et nos indignations ne doivent pas se fragmenter. Si nous avons le devoir d’exiger des Européens qu’ils nous respectent chez eux, nous avons le même devoir à l’égard de nos cousins les Arabes.
Venance Konan- FRATMAT.INFO
Déclaration de Mamadou Youssouf Diagana président de l´OCVIDH
Le 10 juillet dernier, lors de l’assemblée générale de l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie, les adhérents m’ont manifesté leur confiance, en me réélisant pour un second mandat consécutif de deux ans à la tête de notre illustre organisation qui se bat sans relâche pour la défense et la promotion des Droits de l’homme en Mauritanie et dans le monde. Malgré les multiples raisons que j’ai avancées qui sont d’ordre familial, professionnel et personnel pour ne pas occuper un poste clé dans l’association afin de laisser la place aux différentes compétences dont ne manque pas notre organisation, les adhérents ont voté contre ma volonté en me reconduisant à la tête de l’association. Dieu seul sait que la jeunesse de notre association est dynamique en faisant ses preuves au vu du bilan positif de ces deux dernières années de combat acharné. Je tiens à remercier au passage cette jeunesse dynamique et l’ensemble bureau sortant pour la qualité du travail accompli et le sérieux avec lequel ils ont mené cette lutte difficile.
Je profiterai aussi de cette occasion pour remercier l’ensemble des adhérents pour cette marque de considération qui m’a été réservée lors de cette assemblée générale décisive dans la vie de notre association et de la continuité de son combat pour une Mauritanie juste et égalitaire
Chers compatriotes et militants de l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie, aucune autosatisfaction ne saurait avoir une place dans nos cœurs ni dans nos esprits, aucun bilan, même positif soit-il, ne peut nous détourner de l’essentiel du Combat noble que nous menons puisque les objectifs sont encore très loin d’où la nécessité d’intensifier le militantisme et de redoubler d’effort jusqu’à la fin de toutes les discriminations en Mauritanie marquées par les fléaux de l’esclavage de plus de 50 % de notre population que constituent les Harratines, du racisme d’état, de l’impunité, des aller/retour incessants des déportés que constituent les populations Noires de Mauritanie vers les pays limitrophes, du génocide des militaires négro-africains dans les casernes qu’on appelle pudiquement ou intentionnellement « passif humanitaire » pour atténuer la gravité des forfaiture des années de braise.
L’ardeur de notre lutte ne peut que s’accentuer : Un recensement excluant de facto les composantes noires de la Mauritanie : Harratines , Halpulaar, Soninké, Wolof et Bambara, constituant la famille de la communauté opprimée de Mauritanie, les dépossessions des terres de la vallée au profit des étrangers n’augurent en rien de bon pour la consolidation de l’unité nationale.
Le général Abdel Aziz, à travers un recensement trompe l’œil, tente de faire une autre recomposition ethnique de la Mauritanie en choisissant qui doit être Mauritanien, qui ne doit pas l’être, qui doit y rester opprimé à vie. Par ce même recensement, le général est entrain de procéder à un nettoyage administratif qui ne dit pas son vrai nom.
Face à cette situation qui dépasse tout entendement, l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains se mobilisera et se mettra aux côtés des forces démocratiques et de progrès pour obliger le régime de Nouakchott à renoncer à sa politique de «déportation administrative du Peuple Noir de Mauritanie » dont le dessein n’est fondé que sur le désir malsain de dénégrifier la Mauritanie.
N’attendons plus jamais ! Il est temps qu’on se mobilise pour que l’histoire n’arrive pas à bégayer une deuxième fois en Mauritanie.
J’en appelle à l’esprit républicain et au Patriotisme de tous les mauritaniens, Arabo-Berbères et Noirs confondus de s’unir pour dire non à ce piège suicidaire que tendent nos gouvernants avec à leur tête, le Président de la République, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Au-delà de ce recensement, notre ONG des Droits de l’homme restera encore une fois droite dans ses bottes et ne saurait se détourner de ses objectifs. Elle réagira spontanément aux multiples événements qui surviendront en Mauritanie et comme ailleurs. Tout comme par le passé, elle restera vigilante, réactive et déterminée à troubler la quiétude des tortionnaires mauritaniens qui se hasarderaient à se déambuler en toute impunité dans l’espace Européen ou mondial où la justice dans le cadre de la compétence universelle peut être saisie.
Plus rien ne se passera comme par le passé et l’Organisation Contre Violations des Droits Humains prendra toujours rendez vous avec tous les mauritaniens et tous les citoyens du monde épris de paix et de justice pour bâtir ensemble un monde de paix, de partage et de justice.
Notre nouveau bureau exécutif, avec l’aide de nos adhérents, militants et sympathisants, entend mener cette lutte avec responsabilité, et remplira son mandat conformément au souhait de l’assemblée générale malgré les difficultés du moment et la complexité des situations
Tant que l’esclavage, le racisme, l’impunité et les exclusions demeureront un système de règne et de gouvernement en Mauritanie, l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie sera là où elle devra être, c’est-à-dire sur le terrain du combat, pour s’y opposer par tous les moyens possibles, légaux et imaginables.
Je vous remercie.
Vive la Mauritanie et Vivement le triomphe de la justice et de l’égalité!
Le Président de l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains
M. Diagana Mamadou Youssouf
RECENSEMENT: Carton Rouge à Mohamed Ould Abdel AZIZ par Bâ Ciré
Pour aller droit au but, je fais l’économie de démontrer qui est Mauritanien ou ne l’est pas. Nous le sommes tous et voulons vivre ensemble égaux en droits et en devoirs. Le recensement en cours est une opération politique et administrative d’épuration ethnique. Le maître d’œuvre est le Président putschiste Mohamed Ould Abdel AZIZ qui est un ESCROC de première classe, je le soupçonne fortement, d’ailleurs, d’être GENOCIDAIRE au même titre que son chef Maawiya Ould Sidi Mohamed TAYA qui l’a formaté à l’école de la haine de l’autre, différent en apparence. Je serai ravi de recevoir sa plainte contre moi pour diffamation. Mohamed Ould Abdel AZIZ, en ordonnant « l’épuration » de l’état civil de notre pays, entendez exclure les Mauritaniens du Sud, applique la « Solution Finale », si nous n’étions pas reconnaissables, l’escroc nous aurait peut être fait porter un signe distinctif. Cela vous rappelle l’HOLOCAUSTE !!! Alors donnons- lui un carton rouge, synonyme d’expulsion de la maison ocre. Cet homme est dangereux et n’a pas la capacité à diriger notre pays. Personnellement, j’ai toujours milité pour un cantonnement de l’armée.
Notre armée, l’armée, n’a pas vocation à faire de la politique. Elle doit être au service du politique qui rend compte aux électeurs. Mieux notre armée, son armée, est disqualifiée à faire de la politique parce qu’elle est GENOCIDAIRE. Chaque militaire en activité devra prouver qu’il n’est pas impliqué dans ce GENOCIDE. A ce titre, je considère la « prière de Kaédi » pour des morts sans sépultures, assassinés par ceux qui organisent la prière, comme nulle et non avenue, on n’impose pas à sa victime le pardon sur mesure, couteau sous la gorge.
Je m’associe aux appels de résistances contre les fossoyeurs de la Mauritanie, à leur tête l’ignorant Mohamed Ould Abdel AZIZ, pour l’annulation de cette stupide opération raciste et inutilement vexatoire. Ne cédons pas aux sirènes de la classification en bons et mauvais Mauritaniens. L’enjeu est ailleurs : Le Pouvoir, la bonne Gouvernance, la Démocratie et l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. Je demande à tous les partis politiques, les syndicats, les ONG de défense des droits humains, la société civile, les étrangers vivant parmi à dénoncer cet enrôlement. En attendant, indignons nous, protestons, refusons, manifestons notre refus partout dans le monde
Monsieur Ould Abdel AZIZ, vous allez loin dans votre escroquerie. En vous présentant comme le Président des pauvres, vous avez trompé ceux qui ont cru en vous et bénéficié ainsi d’un capital de sympathie. La récréation est terminée. Vous faites étalage de votre incompétence, vous n’avez pas de programme politique et n’êtes crédible qu’aux yeux de vos laudateurs qui se retourneront et vous traineront dans la boue au prochain coup d’état.
Pour ma part, je vous ai toujours considéré comme un usurpateur et co – responsable des actions du génocidaire Maawiya Ould TAYA. Votre recensement discriminatoire complète son œuvre. Que les Fibirbaaji emportent votre pouvoir.
Ciré BA – Paris-France