Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Flamnet-Agora: BABA SY ET COMPAGNIE : “Un homme ça se retient “disait le père de Albert CAMUS !

altJ´ai lu , à travers la toile, les postings indécents, continus  de Baba Sy qui,  depuis un certain temps, empoisonnaient  le réseau  …  J’avais cru qu’il  se lasserait, et  que l’esprit de responsabilité reprendrait le dessus. Peine  perdue ! il  s’est  emballé … et semble y prendre un malin plaisir … Il devient  donc  nécessaire  de montrer à ce Mr que les Flamistes  n’étaient pas incapables de riposte; On y est  contraint , ce Mr  l’a  cherché  …

Baba Sy s’érige en juge et censeur des leaders historiques des Flam, et s’arroge le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de l´organisation, en  prétendu défenseur –tard venu –de la  cause,  inconnu des rangs , de tous les rangs, à l’exception  de son passage furtif au PLej qu’il dota d’un site éphemère qui lui servit, en fait,  de” pub” pour vendre ses cassettes de musique ! La seule contribution connue et durable  à cette cause de ce Monsieur  à été de discréditer et dénigrer, sans arrêt, tous  ces  leaders qui ,justement, incarnaient  cette cause là !

 Lui qui s’est  terré pendant et après les années de plomb, pour ne surgir qu’avec l’ère- Internet, s’en prenait  aux  geants qui ont osé tout risquer pour cette cause ! Absent des organisations, absent aux  manifestations, sorti de nulle part, le voilà  qui nous assène maintenant de  bla-bla; rien que du bla-bla, par  ce militant de la 25ème heure ! Personne  n’y  échappe ; de Messaoud Ould Boulkheïr à Boubacar Ould Messaoud,  de Ibrahima Sarr à Mamadou alassane , de Abdoul Birane Wane à Kane Hamidou Baba, de Kaaw Touré à Samba Thiam, personne n’est épargné  !

C’est ce prototype même de jeunes  qui  ont fui  la lutte, attendant  tranquillement que le “job” soit fini par d’autres, pour apparaitre, et  que “Jam min tekki”- groupe de rap-, stigmatisait ainsi : “Alaa to ngoon -don, allaa to keed- don ….”!

Son  acharnement  contre  ces  hommes  de stature, dénigrés sans arrêt , qu’ il  n’ atteignait pas à la cheville, rappelait  quelque part l’image du  regard frustré et envieux  du nain sur le géant ! n’était-ce pas cela  la source de tout le mal  chez ce jeune homme? Ce  refoulement de haine destructrice , jusqu’alors contenue et comprimée  qui  explose soudain ,  n’est –ce pas cela qui ’explique ceci  ?

Cette haine viscérale et gratuite  des propos  n’était –elle pas  à  chercher du coté du  mal-être profond  de la  personnalité , qui renvoie, en fait, à un problème  d’identité ! Baba Sy montre des signes troublants  que trahit  ’un problème d’affirmation.! ‘’Wonaa tiapaato, wonaa pullo’’…, Et l’on sait que cet aspect produit , lorsqu’il  est mal assumé , mal vécu , des  affects …, il conduit à une ambiguité, voire à une ambivalence de la  personnalité profonde, qui se cherche , selon les psyhologues ! Le déséquilibre du “moi”  n’est plus  très loin … Mr Sy a mal dans sa peau , doublement, ça se voit  : un metissage mal assumé , une mission historique trahie , (en tant que jeune) , au sens qu’en donnait  FANON …

 

Qu’y pouvons-nous, sinon lui  témoigner notre compassion, et  rappeler ce refrain , assez juste , de BABA Maal?   : “to ngelooba durata do  mbeewa hebata, …weli mbeewa metti mbeewa… “! Difference de stature entre lui et les autres, mal acceptée et mal vécue …

 

En lieu et place de l’argumentation solide  et  construite  Baba SY nous sert , en guise de débat, des  tombereaux de calomnies et  l’insulte . Plutôt qu’une pensée forte, nourrie par un raisonement  cohérent , nous avons droit  à  des affirmations  erronées, un cheminement  décousu ! Des accusations  fondées sur des informations partielles et parcellaires, obtenues à partir  de  sources douteuses .  

 

 Pour  justifier ses attaques contre les Flam et leurs leaders il pose que “que les Flam n’appartiennent pas qu’aux flamistes”, d’où , par voie de conséquences, quiconque peut s’offir le droit de les critiquer ; Soit , mais encore faut-il distinguer entre  critique et  immixtion; la critique n’est ni une immixtion dans les “affaires intérieures” du vis-à-vis , ni  une attaque ouverte,  haineuse qui cache  mal une volonté  de salir , de démolir à tout prix  !  Tout le flot de ses écrits en reste fortement imprégné !

 

Pour orienter les Flam , il faut être flamiste, Mr SY !

Les Flamistes déterminent, seuls, et en toute souveraineté , leur stratégie, leur feuille de route, leur méthode d’action !

 Au lieu de monter à bord et manier la rame ,non !  il restait sur la berge à crier aux passagers du fleuve ce qu’il y’avait à faire !

 

De quoi se  mêle-t-il donc celui-là ?

 

Roosevelt  expliquait  assez bien  ce qui poussait ce type d’individus  vers ces critiques, injustes : “ it gives the kicker a feeling of importance…..( entendez : to try to destroy   the one who is greater than him) . C’était  leur manière, nous dit-elle, de se sentir  importants, en tentant  de détruire ceux qui les dominent..!

 

Avec Baba sy , il n’y avait pas de voie, pour les Flam …  il n’y avait que “sa voie”  qu’elles devraient emprunter,  mais  encore existait- elle sa voie  ?

Quand les Flam  choisissent   de rester  en exil, ses critiques fusent… prétendant  que les Flam  étaient déconnectées de la réalité du terrain, en déphasage total ; et quand , au contraire , ces mêmes Flam se decidaient à rentrer, c’est encore des critiques pour dire …  qu’elles ne devraient pas !

Les Flam  ne pouvaient donc  ni rester à l’extérieur,  ni rentrer en Mauritanie ….à entendre  cet  individu, ( et ceux qui lui ressemblent,)  qui, du reste, ne s’était jamais illustré ou montré  nulle part! ni dans les rangs, ni dans les actions communes de lutte, mises en oeuvre !

 

 Que penser de ces gens , que penser de Baba Sy et de sa clique tapie dans  l’ombre?

 

E Roosevelt , heureusement,  conseillait  en pareil cas cette  sagesse  :”Do what you feel in your hearth to be right, for you will be damned if you do, damned if you don’t”. Elle ajoutait, éclairant les motivations cachées, à la base  de ce type de critiques injustes  : “Always remember that injust criticism is often a disguised compliment ; no one ever kick a dead dog ;  you have aroused jalousy and envy …” .;.. comme pour apporter un peu de baume  sur la plaie…

En terminant ,  j’exhorte Mr Sy  à  reconnaitre  sagement , encore une fois ,  ce que dit Baba Maal , : “to ngelooba durata  do  mbeewa hebataa, …weli mbeewa metti mbeewa… “!

 

Coup pour coup, dent pour dent, cela s’appelle la loi du Talion.

La lutte continue!

Abdoulaye Kodda Ba- Nouakchott-Mauritanie

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