Arrestation de 15 présumés terroristes au Sénégal : La psychose des attentats terroristes s’installe au Sénégal
Nos confrères du quotidien L’Observateur ont dressé le listing des présumés terroristes arrêtés sur le territoire sénégalais depuis le mois de juillet dernier. Ils sont au total quinze (15) et lorsqu’on connaît la capacité de nuisance de ces derniers, on peut craindre pour la sécurité du pays à court et moyen termes, le conflit malien aidant. Les forces de sécurité sénégalaises, pour parer à toute éventualité, multiplient les fouilles et contrôles inopinés pour dénicher du djihadiste. Tout a commencé avec l’arrestation d’un groupe de trois (3) Sénégalais et sept (7) Mauritaniens, le cinq (5) juillet 2012, à Gad Ga, dans la commune de Dagana, dans le nord du pays. C’est tôt le matin, vers huit (8) heures, que les ” barbus ” ont été alpagués par les pandores, lourdement armés, à l’intérieur d’un lieu de culte où ils s’étaient terrés. Leur transfèrement a nécessité la contribution du corps d’élite de la gendarmerie, le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie nationale (Gign). Au même moment, rappellent nos confrères, les rebelles du Mnla (Mouvement national de Libération de l’Azawad) et les djihadistes d’Ansar Edine (les défenseurs de la religion, proches d’Al Qaïda) prennent possession une à une des villes du Nord-Mali. Coïncidence ou actions concertées ? Nul ne sait encore ! Dans la foulée, le 25 janvier 2013, cinquante (50) djihadistes sont repérés dans la ville malienne de Djembé, à cinquante (50) km de la ville de Tambacounda, dans l’est du pays, selon des sources militaires officielles. Puis, le dimanche 27 janvier, la présence à Dindifélo, dans la région de Kedougou, d’un Occidental parlant l’anglais et l’arabe, intrigue les populations. L’homme est crayonné comme détenant un passeport pakistanais, tout ce qu’il y a de suspect par les temps qui courent. L’information se révélera un flop, l’homme étant un étudiant britannique d’origine pakistanaise, né à Londres et répondant au nom de Faizen Hussein (hum !). Le lendemain, 28 janvier, les éléments de la surveillance territoriale mettent la main sur Boubacar Dianko, présenté par la suite comme un recruteur venu de Gao et proche de Walid Shahraoui, l’Emir et porte-parole du Conseil consultatif du Mujao (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, présent au Mali). Après la prise de Tombouctou par l’armée malienne, avec le soutien appuyé du contingent français, un présumé terroriste lettonien est arrêté à Diama, dans la région de Saint-Louis (nord du Sénégal). Puis, c’est au tour d’un Nigérien, né à Gao, de tomber dans les filets de la police à Goudomp, dans la région de Sedhiou (sud du pays). Et enfin, un présumé terroriste mauritanien est arrêté à Kolda, toujours dans le sud du pays. Autant d’arrestations qui ont fini d’installer la psychose des attentats terroristes au Sénégal.
Source: seneweb