Anssar Eddine: «Nous voulons une solution radicale»
Selon le porte parole du mouvement Anssar Eddine Senda Ould Bou’Amama, ” le but des deux délégations envoyées en Algérie et au Burkina Faso est de trouver une solution radicale à un problème qui dure depuis des décennies. Le peuple de cette région souffre depuis longtemps et il est temps qu’il ait droit à une vie digne et stable.” Ould Bou’Amama a justifié le choix des deux pays en déclarant : « Nous avons voulu faire connaître notre point de vue au médiateur burkinabé et à l’Algérie qui est un pays concerné par toutes les crises qui secouent la sous région et dont elle est la principale force qui veille à la mise en œuvre et à l’application de toutes les conventions. Nous voulons une solution radicale. Pas partielle ni provisoire ». Pour Ould Bou’Amama : « Il faut tenir compte de l’intérêt des peuples de la zone, loin des appétits des uns et des autres, surtout les grandes nations soucieuses de contrôler et de détourner les nombreuses ressources de la région. C’est la lutte que mène les États Unis et la France et tous les pays qui tournent autour et encouragent à la guerre ». Ould Bou’Amama a rappelé la position de principe de l’Algérie qui s’oppose à toute intervention étrangère dans la sous région. Mieux, l’Algérie a même essayé de convaincre la Mauritanie et le Niger de la nécessité d’éloigner les partenaires étrangers de la zone et de les dissuader à ne pas y intervenir militairement. Selon Ould Bou’Amama : « L’Algérie réalise parfaitement que l’intervention dans la zone constitue un danger pour la sous région et tous ses peuples ». Enfin, le porte parole du mouvement Anssar Eddine a appelé au respect des peuples de la zone à une vie indigne, à la sécurité et à la stabilité en insistant que son mouvement à une vision claire et global de ce problème qui dure depuis des décennies.
Source: Le calame