Daily Archives: 08/05/2024
Soutien des FPC à la candidature de Biram, la reaction de Moulaye El hassene
La décision extrêmement sage, de soutenir la candidature de Biram Dah Abeid , prise par la direction du parti FPC, sous la présidence de son leader, le Président Samba Thiam, démontre qu’il y a encore dans le pays quelques irréductibles militants qui ont encore le “sens du sacrifice” quant il s’agit de l’intérêt suprême de la nation.
Cette décision, qui n’est pas étonnante quand on sait la maturité intellectuelle et la longue expérience dans le militantisme intègre et foudroyant du Pr. Samba Thiam, constitue une ponctualité nette à ce grand rendez-vous électoral qui opérera certainement, un tournant dans l’Histoire politique et sociale du pays.
On ne peut que s’en réjouir, nous autres, jeune génération, qui rêvions tant de cette Union Sacrée, indispensable à notre effort commun et à nos aspirations communes pour une Mauritanie reprise des mains du système chauvin, raciste et tribaliste qui l’a en otage depuis des décennies; et remise à toutes ses filles et à tous ses fils sans distinction aucune, sans stratifications, sans hiérarchisations claniques.
Félicitations à nos deux leaders, Pr Samba Thiam et Biram Dah Abeid, pour l’aboutissement de ce cette conjugaison des forces.
Moulaye El hassene
(Texte écrit en français, si lu en arabe, c’est la traduction “approximative” de Facebook).
Approche des autorités mauritaniennes envers les réfugiés maliens et apatrides mauritaniens.
L’approche des autorités mauritaniennes envers les réfugiés en provenance du Mali mérite reconnaissance pour son impartialité. Toutes les populations réfugiées, qu’il s’agisse des Tamacheks, des Maures (Berabiches), des Peuls, des Songhais, des Sarakoles, sont acceptées et reconnues comme réfugiées de manière équitable, sans discrimination. Cette reconnaissance se fait de manière collective, sans nécessité de déterminer individuellement le statut de réfugié.
Actuellement, environ 150 000 réfugiés maliens se trouvent à Mbera, ce qui en fait la seconde ville la plus peuplée de Mauritanie après Nouakchott. De plus, des milliers de réfugiés préfèrent résider en dehors des camps pour rester près de leur bétail. L’ensemble des groupes ethniques est représenté parmi ces populations réfugiées, certains préférant s’installer à Nouakchott ou dans d’autres grandes villes.
Cependant, il est à déplorer que les autorités mauritaniennes refusent de reconnaître et d’intégrer dans leur nationalité environ 15 000 apatrides (mauritaniens) présents au Mali depuis 1989. En outre, au Sénégal, quelques milliers se trouvent dans une situation juridique similaire. Il est incompréhensible de renvoyer des personnes qui sont à la fois réfugiées, apatrides (mauritaniennes) et résidant au Mali, un pays en situation de conflit et d’insécurité ayant motivé leur fuite vers la Mauritanie.
Il est essentiel de demander des explications sur ce refoulement, notamment en se référant aux conventions internationales ratifiées par la Mauritanie. Un État ne peut renvoyer des personnes fuyant une situation d’insécurité vers un pays où elles risquent d’être exposées à des dangers. De même, un État ne devrait pas refuser à ses propres citoyens, même s’ils ont commis des actes répréhensibles, le droit de retourner dans leur pays d’origine.
Il est également crucial de se questionner sur la possible discrimination opérée par la Mauritanie envers des populations en fonction de leur apparence physique, face à un afflux de personnes issues du même pays, fuyant des causes similaires.
Mohamed Askia Touré