Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/04/2023

Une série documentaire de Netflix qui dépeint la reine Cléopâtre VII comme une Africaine noire a suscité la controverse en Égypte.

Un avocat a déposé une plainte accusant African Queens : Queen Cleopatra de violer les lois sur les médias et de viser à “effacer l’identité égyptienne”.

Un archéologue de renom a insisté sur le fait que Cléopâtre avait “la peau claire, pas noire”.

Mais le producteur a déclaré que “son héritage est très controversé” et l’actrice qui l’incarne a répondu aux critiques : “Si vous n’aimez pas le casting, ne regardez pas la série”.

Adele James a fait ce commentaire dans un message Twitter contenant des captures d’écran de commentaires injurieux comprenant des insultes racistes.

Cléopâtre est née dans la ville égyptienne d’Alexandrie en 69 avant J.-C. et est devenue la dernière reine d’une dynastie de langue grecque fondée par Ptolémée, le général macédonien d’Alexandre le Grand.

Elle succède à son père Ptolémée XII en 51 av. J.-C. et règne jusqu’à sa mort en 30 av J6C. Par la suite, l’Égypte est tombée sous la domination romaine.

L’identité de la mère de Cléopâtre n’est pas connue, et les historiens affirment qu’il est possible qu’elle, ou toute autre ancêtre féminine, soit une Égyptienne autochtone ou originaire d’une autre région d’Afrique.

Le site web complémentaire de Netflix, Tudum, a indiqué en février que le choix d’Adele James, une actrice britannique métisse, pour incarner Cléopâtre dans sa nouvelle série documentaire était “un clin d’œil à la conversation qui dure depuis des siècles sur la race de la souveraine”.

L’actrice américaine Jada Pinkett Smith, productrice exécutive et narratrice, aurait déclaré : “nous n’avons pas souvent l’occasion d’aborder la question de la race, nous n’avons pas souvent l’occasion de voir ou d’entendre des histoires sur les reines noires, et c’était vraiment important pour moi, pour ma fille et pour ma communauté de pouvoir connaître ces histoires parce qu’il y en a des tonnes !”

Mais lorsque la bande-annonce a été diffusée la semaine dernière, de nombreux Égyptiens ont condamné la représentation de Cléopâtre.

Zahi Hawass, éminent égyptologue et ancien ministre des antiquités, a déclaré au journal al-Masry al-Youm : “il s’agit d’un faux. Cléopâtre était grecque, ce qui signifie qu’elle avait la peau claire, et non noire”.

M. Hawass a déclaré que les seuls souverains égyptiens connus pour avoir été noirs étaient les rois kushites de la 25e dynastie (747-656 av. J.-C.).

“Netflix tente de semer la confusion en diffusant des faits faux et trompeurs selon lesquels l’origine de la civilisation égyptienne est noire”, a-t-il ajouté, appelant les Égyptiens à prendre position contre le géant de la diffusion en continu.

Dimanche, l’avocat Mahmoud al-Semary a déposé une plainte auprès du procureur général, lui demandant de prendre “les mesures légales nécessaires” et de bloquer l’accès aux services de Netflix en Égypte.

Il a affirmé que la série comprenait du matériel visuel et du contenu qui violaient les lois égyptiennes sur les médias et a accusé Netflix d’essayer de “promouvoir la pensée afrocentrique […] qui comprend des slogans et des écrits visant à déformer et à effacer l’identité égyptienne”.

Il y a trois ans, le projet d’un film sur Cléopâtre avec l’actrice israélienne Gal Gadot a déclenché un débat houleux sur les réseaux sociaux, certaines personnes insistant sur le fait que le rôle devrait plutôt revenir à une actrice arabe ou africaine.

Gal Gadot a par la suite défendu la décision de casting, en déclarant : “nous cherchions une Macédonienne, nous cherchions une actrice macédonienne capable de jouer Cléopâtre. Elle n’était pas là, et j’étais très passionnée par Cléopâtre”.

BBC.COM

Député pour l’Europe : pourquoi il ne faut voter que pour Bocar Oumar Ba

S’il y en a un parmi les candidats, qui s’apprêtent à briguer la députation pour la diaspora mauritanienne en Europe le 13 mai 2023, qui mérite notre vote c’est bien Bocar Oumar Ba. Nul besoin de fermer des portes et d’ouvrir d’autres pour vérifier son engagement, sa constance ou ses capacités. Pas besoin d’enquête.

La trajectoire politique de Bocar, son engagement très tôt contre les injustices que vivent certains de nos compatriotes, sa constance reconnue dans cet engagement de vie malgré les contingences et les tentations, sa détermination et sa pugnacité à porter avec humilité ce combat, sa conviction à persévérer, son expertise et sa pertinence lui confèrent la légitimité à vouloir représenter la diaspora vivant dans cet espace européen qu’il a investi des décennies durant.

Il mesure parfaitement les souffrances et les préoccupations de nos compatriotes installés en Europe bien malgré eux pour beaucoup. Il connait les articulations de cette mise à l’écart avec la question nationale, le vivre–ensemble,….l’exclusion de la diaspora considérée insoumise, rebelle, du camp de l’opposition au système….

Le choix d’un député de la diaspora mauritanienne en Europe par des Mauritaniens vivant en Europe, pour la première fois, vient donc à point nommé pour celui qui a toujours été cohérent, fait de la justice et de la légitimité une condition nécessaire de représentation et de don de soi.

En fait, quel député voulons-nous pour la diaspora ?

Un député qui va ajouter sa voix à celles des députés du système d’oppression et d’exclusion (circulez, il n’y a rien à voir, il n’y a rien à dire, tout se passe bien !). Certainement non.

Un député qui va réellement poser en vue de résoudre les problèmes que vit la diaspora mauritanienne en Europe dans les termes qui conviennent parce-qu’ il les aura partagés avec elle en amont, parce-que tout simplement il les vit, il les porte et les défend depuis toujours. Certainement oui.

Les problèmes majeurs de la diaspora mauritanienne en France, par exemple, ont trait à l’accès à l’état civil. Nombre de nos compatriotes ne peuvent toujours pas bénéficier de multiples régularisations : séjour en France au titre de parents d’enfants bénéficiant d’une protection internationale, séjour ininterrompu en France pendant un certain nombre d’années ou au titre de la scolarité des enfants… La faute à l’impossibilité de présentation de passeport ou tout autre pièce d’état civil. Faute de documents délivrés par la Mauritanie, pas de régularisation.

C’est à un sort identique que sont voués certaines catégories de travailleurs à contrat précaire qui perdent leur emploi et les noirs mauritaniens qui décèdent sans avoir pu être enrôlés pour des raisons souvent liées à des entraves à caractère discriminatoire. Ils ne peuvent reposer auprès des leurs en Mauritanie. Souffrance à la vie, souffrance à la mort.

 
Réponses pertinentes 

Le relatif assouplissement des conditions de l’enrôlement ne saurait occulter l’importance des difficultés que nos compatriotes continuent de rencontrer pour se faire recenser, recenser des enfants nés ici, renouveler un passeport ou encore accéder à un tout papier d’état civil délivré par l’ambassade pour certains étudiants qui n’ont pas de bras longs.

Sur chacun de ces problèmes, comme sur d’autres, le programme de Bocar Oumar Ba est porteur d’éléments de réponses pertinents. Nous, marginalisés – exclus du jeu politique et des centres de décisions, nous opprimés contraints à l’exil, devrions tous nous reconnaître dans sa ligne programmatique. Sa candidature épouse parfaitement les contours du combat pour le vivre-ensemble et plus largement pour la résolution de la question nationale et sociale.

Son prochain meeting de campagne qui aura lieu, cette fois, à Mantes-la-Jolie (région parisienne) à l’Agora, 254, boulevard du Maréchal Juin, samedi 29 avril à de 13 heures à 20 heures, sera l’occasion d’échanges fructueux avec le candidat.

En Europe, si nous portons notre choix sur le ticket Bocar Oumar Ba et Djeinaba Kamara, notre diaspora se donne les moyens d’une représentation anti-système, intelligente, aguerrie et politique qui se battra à l’assemblée nationale de manière effective pour trouver des solutions politiques aux problèmes d’exclusion systémique vécus au quotidien en terres étrangères du fait des autorités de notre pays.

Avec Djeinaba et Bocar, notre citoyenneté mauritanienne sera restaurée. Elle redeviendra pleine et entière. Le moment est venu. Alors, dans le secret de l’isoloir, votre main ne doit pas trembler. Elle doit être ferme pour élire le député Bocar Oumar Ba qui n’a jamais faibli. Un plébiscite, pourquoi pas !

Ciré Ba et Boubacar Diagana – Paris, le 23/04/2023