Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2020

Déclaration du Député Biram Dah Abeid sur la rencontre entre le président des FPC et le président de l’UPR

Déclaration du Député Biram Dah Abeid sur la rencontre entre le président des FPC et le président de l'UPR Pendant mon séjour, hors de Nouakchott la capitale, j’apprends que Sidi Mohamed Taleb Amar, Président de l’Union Pour la République (UPR) a invité et rencontré son homologue Samba Thiam, des Forces Progressistes pour le Changement (FPC).

Le principe même de l’audience et les échanges inédits, entre les deux personnalités de premier plan, représentent un symbole d’ouverture et un pas important sur le chemin de la réconciliation et de la cohabitation des mauritaniens.

Je félicite et encourage les formations précitées à aller, ensemble vers la concorde nationale, sous l’égide des idéaux d’égalité, de reconnaissance mutuelle et de lutte contre l’impunité.

Dans le même ordre, je note, avec satisfaction, l’amorce d’une meilleure gouvernance au travers de la décision-circulaire du ministre de l’intérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug, interdisant les rassemblements à caractère tribal, y compris ceux destinés à soutenir le Président de la république et les activités du parti au pouvoir.

Biram Dah Abeid

Député de la Coalition Rag-Sawab

Lundi 7 septembre 2020

cridem

Mauritanie : un pas vers la dédiabolisation des FPC par l’UPR à Nouakchott

Mauritanie : un pas vers la dédiabolisation des FPC par l’UPR à NouakchottLe chef du parti de la majorité vient de recevoir le président des FPC à sa demande à Nouakchott. Ces premiers entretiens entre Sidi Mohamed et Samba Thiam depuis l’élection de Ould Ghazouani sont considérés par les observateurs comme un pas vers une décrispation politique au sein de l’UPR.

Et pour les FPC c’est une main tendue pour normaliser ses relations avec le parti de la majorité et jouer pleinement son rôle de parti d’avant-garde des libertés jusqu’ici piétinées par les différents locataires du palais de Nouakchott.

En acceptant de recevoir le chef charismatique Samba Thiam le président du parti de la majorité fait un pas vers la dédiabolisation du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie combattu par tous les régimes successifs de Nouakchott depuis 84.

Cette rencontre entre le parti au pouvoir et un parti non reconnu revêt une signification politique et augure un apaisement politique.

C’est un premier saut vers l’unité nationale et la cohésion sociale et des signes encourageants pour la reconnaissance des FPC devenues incontournables sur la scène nationale, symboles incontestables aujourd’hui de l’opposition anti-système.

Cherif Kane

Communiqué:Rencontre entre le président des FPC et le président de l’UPR

alt05 septembre 2020, le Président des Fpc a rencontré ,à sa demande , Mr Sidy Mohamed , Président de l’Upr . L’entretien s’est déroulé au siège de l’Upr dans un climat détendu et cordial, de franche réceptivité . Cet échange, à bâtons rompus , a porté à la fois et sur le bilan d’étape du Président Ghazouani , et sur les questions d’intérêt national ,en général .

Le Président des Fpc a félicité Mr Sidy Mohamed pour son esprit d’ouverture, et son désir, affirmé, d’être à l’écoute de tous les points de vue; seul gage d’un consensus national sur les grandes questions d’hier et d’aujourd’hui .

Les deux parties ont convenu de maintenir le contact , en vue de poursuivre les échanges de façon plus approfondie .

Nouakichott 05 Septembre 2020

Le Département de Communication

FPC

L’énigme de la succession des régimes militaires en Mauritanie (3ème Partie) / Par le Pr EL Arby Mohamedou

L’énigme de la succession des régimes militaires en Mauritanie (3ème Partie) / Par le Pr EL Arby MohamedouLe régime d’exception travesti :

Dans l’ordre des idées présentées précédemment, à partir de 1990, les pouvoirs politiques en Afrique qui n’ont pas été emportés par la vague de changements fomentés par les conférences nationales ont bien compris les leçons tirées du nouveau contexte international et se sont, en conséquence, métamorphosés pour se mettre au diapason des impératifs du temps en se dotant d’institutions républicaines démocratiques et en amorçant une certaine ouverture vers l’opposition.

Ainsi coup sur coup, le Bénin, le Mali, le Burkina Faso, le Togo, le Gabon, la Gambie, le Niger, le Ghana, la Mauritanie……ont promulgué de nouvelles constitutions ouvrant, subséquemment, la voie à l’avènement de nouvelles Républiques.

Ces constitutions traitent généralement des questions de soubassement pour la démocratie : la séparation des pouvoirs, les prérogatives du Président de la République, celles du Parlement, appelé dorénavant à jouer un rôle de contrôle de l’action du gouvernement, celles de la Justice devant veiller de manière plus rigoureuse à l’application des lois.

On y trouve également comme cheville ouvrière la liberté d’expression et d’organisation, la défense des droits fondamentaux inhérents à la personne. Dans cet ordre d’idée, le 12 juillet 1991, un référendum fut organisé en Mauritanie et le 20 juillet 1991, le pays promulgue sa nouvelle constitution annonçant l’avènement de la troisième République.

Une flopée de partis politiques, jadis interdits, fut créée, inaugurant ainsi le lancement d’un cycle d’élections successives pour mettre en place les institutions nouvellement aménagées. L’élection présidentielle est organisée en janvier 1992. Les résultats obtenus confirment l’élection du Président sortant avec une large majorité de plus de 67% des voix exprimées.

S’ensuivirent les élections législatives en février de la même année permettant de mettre sur pied un système parlementaire bicaméral, gratifiant ainsi le Président élu d’une Majorité écrasante au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Les institutions mises en place n’ont pas apporté les changements tant espérés. Le Président reste le même et les pratiques n’ont guère évolué. L’espace de liberté reste confiné à l’apparition de quelques journaux proches de l’Opposition sur lesquels pèsent comme épée de Damoclès la censure du Ministère de l’Intérieur en fonction des désidératas du pouvoir en place.

Le multipartisme instauré, dans sa forme artificielle, n’empêche pas la survivance de l’esprit despotique du gouvernement de continuer à s’exprimer dans toute sa plénitude.

Les chefs des partis politiques, les leaders des organisations des droits de l’Homme, les syndicalistes sont pourchassés et emprisonnés, une véritable chasse aux sorcières est enclenchée, le droit d’expression et la liberté d’organisation pourtant consacrés par la Constitution sont bafoués, le régime s’enfonce de jour en jour dans des pratiques confirmant son essence de régime d’exception travesti.

Les élections présidentielles, législatives et municipales s’enchaînent de manière régulière, produisant les mêmes résultats que ceux obtenus au début de l’ère démocratique, et perpétuant le régime d’exception déguisé.

Parallèlement à cette situation les contestations populaires des résultats des élections gagnent du terrain, la clandestinité de l’action politique se développe, l’émergence des mouvements radicaux d’obédience islamiste devient plus perceptible dans la vie politique, l’enrichissement facile et insolent de la classe politique régnante se propage et le délaissement des forces armées et de sécurité se fait constater aisément alors qu’une crise économico-financière sans précédent frappe de plein fouet les ménages que la dévaluation de la monnaie nationale et l’absence de toute politique sociale placent dans une précarité inouïe.

Face à la nébuleuse des contradictions que vit le pays, le régime cherche son salut en adhérant à des nouvelles alliances à travers la réorientation de sa vision géopolitique et sécuritaire vers les Etats Unis d’Amérique et Israël sacrifiant l’axe traditionnel de la France et du monde arabo-musulman d’une part et une large partie de l’opinion publique nationale d’autre part.

Seule force omniprésente dans le centre du pouvoir du pays, les militaires renouent avec le vieil atavisme des coups d’Etat, unique voie aux yeux même de certains politiques pour changer le régime. Une tentative en novembre 2000 fut organisée. En dépit de son échec, ses artisans rééditent leur épopée en juin 2003 et en octobre 2004, mais le régime résistera jusqu’au 3 août 2005 où une véritable révolution de palais l’emporta.

A suivre …

Professeur El Arby Mohamedou



Lire aussi :

L’énigme de la succession des régimes militaires en Mauritanie (1ère Partie) / Par le Professeur EL Arby Mohamedou

L’énigme de la succession des régimes militaires en Mauritanie (2ème Partie) / Par le Professeur EL Arby Mohamedou

Kassataya

Sénégal: qui était le député Adama Sow

Sénégal: qui était le député Adama SowL’ancien député Adama Sow est décédé ce dimanche dernier, à la suite d’un malaise, dans son village natal Kadar dans le département de Linguère.

Adama sow était élu deux fois député sous le régime de Wade avant de quitter en 2012 le PDS pour rejoindre son ami Macky Sall à la veille des élections présidentielles. Après avoir quitter l’Assemblée nationale en 2017, Adama Sow avait pris la présidence du conseil d’administration de la mutuelle des éleveurs du Sénégal dont le siège se trouve à Dahra.

D’après le chroniqueur Gondiel Ka, “Mr Adama Sow a représenté le département de Linguère pendant deux législatures. Il a été parmi les meilleurs mandataires de cette localité située dans la zone sylvopastorale.

La richesse de ses contributions durant son passage à cette chambre a été fortement savourée non seulement par ses électeurs locaux, mais également par l’ensemble de la population sénégalaise. Sa détermination et ses diverses compétences ont apporté du plus à l’émancipation de de la société sénégalaise.

C’est également un homme de terrain qui connait les coins et les recoins de son fief politique, qu’il a sillonné pendant de multiples campagnes électorales de différentes élections. Il est également à l’origine de la création de la banque Aynabe, une institution financière qui vient en aide aux gens qui ont besoin de crédit, et que les grandes banques refusent souvent de prêter de l’argent. Il a été également un généreux député du peuple car il a toujours répondu présent à tous les évènements heureux ou malheureux de son pays.

De plus, c’est un homme intègre et un travailleur infatigable. C’est aussi, un fidèle parmi les fidèles du président Macky Sall. Il l’a rejoint bien avant la venue de ce dernier au pouvoir.

senalioune