Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 24/03/2020

Accaparement foncier au Brakna : un “intouchable” cadastre illégalement 1665 ha à Tessem

Accaparement foncier au Brakna : un Le Rénovateur Quotidien – Au village de Tessem relevant de l’arrondissement de Dar El Barka , dans la wilaya du Brakna un intouchable s’est livré à une opération rocambolesque d’accaparement illégal des terres arables appartenant à des communautés issues de plusieurs villages des localités de Tessem, Fethy, Bangué, Thiélaw, Oulad Mansour, Oulad Seyid, Taguinit…

Depuis les années 90 une nouvelle catégorie de seigneurs terriens venus dans un contexte de répression des riverains du bassin sud du fleuve, profité de la résignation des ayants droits pour faire main basse sur les espaces cultivables appartenant à des propriétaires traditionnels expropriés sans autre forme de droit.

Le village de Tessem pris à partie par un exploitant qui a érigé un cadastre sur 1665 ha, foulant au pied le code foncier mauritanien qui dispose que toute attribution foncière dépassant 20 ha doit faire l’objet d’un acte dérogatoire de l’Etat. Or le cas du Sieur Sidi Mohamed Ould Ghastalani semble être bien une exception.

De 20 ha il y a quelques années, l’homme est passé à la vitesse « robotique » pour se retrouver aujourd’hui à 1665 ha au cœur des terres collectives, fermant au passage l’espace vital des localités citées mais aussi des points d’accès vers les endroits de pâturage qu’il grillagea hermétiquement.

Intraitable et disposant du soutien de la chaine du commandement administrative et sécuritaire, les populations ont usé de tous les recours légaux pour tenter de recouvrer leurs droits, en vain. Elles ont adressé des lettres à tous les échelons administratifs (local, régional et central) pour se tourner en dernier ressort vers la primature et à la présidence.

Toutes ces correspondances argumentées et illustrées par des preuves n’ont obtenu à aucune réponse. Des tentatives de dialogue pour des solutions à l’amiable n’ont pas abouti à convaincre l’homme fort à restituer le domaine foncier aux populations, leurs sources vitales.

La situation est très sensible dans cette zone où des chasseurs de terres ayant pignon sur rue exproprient de paisibles habitants au nom d’une réforme foncière deux poids deux mesures sans le moindre titre d’exploitation que d’être une haute personnalité affairiste, tribale ou un col blanc « impassible » de toute poursuite judiciaire.

D’ailleurs les populations qui ont porté cette affaire devant la justice commencent à s’interroger sur le silence troublant qui entoure l’autorité judiciaire qui a été saisie de ce dossier. Aucune instruction relative à ce sujet n’a été engagée pour se prononcer sur ce que les populations qualifient de violation manifeste de leurs droits à exploiter leurs propres terres. Les ayants droits seront à leur grande désolation déguerpis des lieux alors qu’ils avaient aménagé un projet financé par la coopération Italienne deux ans auparavant au profit des habitants regroupés en coopératives.

A la fin ce projet les populations sont surpris de l’arrivée d’un homme bien introduit qui débarqua à l’improviste armes et bagages pour s’imposer comme le nouveau maitre des lieux. Prenant leur mal en patience des années durant, les habitants sont réduits à trimer comme des fourmis sur des lopins de terre rares pour survivre.

Reclus à quelques mètres de leurs villages transformés en Ghettos. A ce stade, l’imperturbable patriarche du foncier gère le domaine au mépris de pauvres agriculteurs sans défense qu’il envoya se promener dans les couloirs d’une bureaucratie aux ordres et qui se moque de la misère des victimes surtout si elles résident en zones conquises !

 

cridem

Coronavirus au Sénégal : Macky Sall décrète l’état d’urgence

Single PostLe président de la République, Macky Sall, a pris une décision de taille, ce lundi pour contrecarrer la pandémie du coronavirus qui continue de se propager dans le pays. En effet, à la suite d’une nouvelle réunion avec le Conseil national de sécurité, qui a duré plus de 9 tours d’horloge, il a décrété l’état d’urgence, à partir de minuit.
“L’heure est grave. La vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte ; à défaut, nous courrons un sérieux risque de calamité publique”, a-t-il déclaré.
“En conséquence, ajoute Macky Sall, en vertu de l’article 69 de la constitution et de la loi 69-29 du 9 avril 1969, à compter de ce soir à minuit, je déclare l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national”.
Le chef de l’Etat informe que le gouvernement, les autorités administratives et l’ensemble des services de l’Etat concernés prendront toutes les dispositions nécessaires pour l’application sans délai du décret sur l’état d’urgence.
“J’ordonne les forces de défense et de sécurité de se tenir prêtes en vue de l’exécution immédiate et stricte des mesures édictées sur l’étendue du territoire national”, a-t-il ajouté.
Macky Sall, qui a rendu hommage au personnel médical du Sénégal, a par ailleurs invité les Sénégalais à respecter les règles d’hygiène édictées par les autorités médicales de ce pays.
signaler que le directeur de la police nationale, Ousmane Sy, avait, dans une circulaire datée du 21 mars, pris les devants en réquisitionnant toutes ses troupes à partir du lundi 23 mars à minuit. Cela, dans le but de se préparer aux éventuelles décisions prises par le gouvernement.
Pour rappel, le Sénégal a enregistré 79 cas confirmés dont 8 guéris et plusieurs cas suspects, selon le dernier rapport du ministère de la Santé, ce lundi 22 mars. A ce jour, la maladie a touché plus de 33 mille personnes dans 140 pays du monde et en a tué plus de 15 mille, d’après l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).
seneweb