Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Category Archives: Agora

FLAMNET-AGORA : VOUS AVEZ DIT CONSEILS REGIONAUX ?

Le président Md O/ Abdel Aziz a évoqué, à l’occasion d’un meeting tenu à Néma le 3 mai passé, le projet de création de conseils régionaux chargés, selon lui, de la gestion et du développement des régions. S’agirait-il là du constat par le chef de l’Etat, à l’instar des FPC, de l’échec du centralisme forcené  aveuglément imposé à des réalités nationales que toute approche politique rationnelle aurait gérées efficacement par le respect de leurs spécificités ?

 

En tout état de cause, pour les FPC, on ne saurait concevoir de développement de la Mauritanie sans prendre en compte l’aspiration légitime de toutes nos communautés au progrès économique et au bien-être social harmonieux. Cela ne peut se faire que quand il est reconnu à chacune d’elles le droit de vivre et de s’épanouir en toute sécurité dans un environnement qui libère, en le promouvant, son génie créateur et protège ses valeurs culturelles et sa civilisation.

 

La régionalisation que les FPC ambitionnent pour la Mauritanie n’est pas un slogan mais bien un programme de réformes audacieuses qui associent pleinement nos communautés à la prise en charge de leur avenir. Voici à ce sujet, pour rappel, un extrait pertinent du projet de société des Forces Progressistes du Changement (FPC) : 

 

 

 

 

altINTRODUCTION 

 

 

Lorsque des problèmes de coexistences surviennent entre des peuples qui partagent le même espace, diverses solutions, allant du jacobinisme unitaire à la partition pure et simple, en passant par des paliers intermédiaires, telle l’autonomie, sont envisagées ou mises en œuvre.

 

L’autonomie choisie par nous sera inscrite dans le cadre de l’état unitaire, ouverte à l’interaction et à la mutuelle influence entre nos groupe nationaux, sans entrave  pour la libre circulation des citoyens et des biens, respectueuses  de toutes identités locales.

 

Elle permettra à nos  communautés naturelles  de prendre en main la gestion de leurs propres affaires sur le plan administratif, économique, culturelle et sociale, à travers des transferts de pouvoir spéciaux.

 

Chaque communauté modèlerait ainsi ses propres institutions et organiserait sa vie et son développement  grâce à un système de relation plus souple avec le pouvoir central.

 

La « République des citoyens » où les Mauritaniens seraient indifférenciés  reste à construire, l’autonomie en constituera le passage obligé pour forcer la préalable reconnaissance mutuelle, l’acceptation réciproque dans le respect de l’autre.

 

L’état de droit n’est pas incompatible avec la reconnaissance de jure ou de facto des communautés ; certaines vieilles démocraties européennes sont là pour le prouver, si besoin est.

 

 

 

·         Quelles en sont les justifications?

 

 

 

1.     Justifications historiques

 

L’autonomie tire sa justification ou son fondement historique dans le fait que, dans notre cas d’espèce, les communautés (ou peuples) en présence ont vécu par le passé côte à côte, chacune dans son espace, chacune avec son organisation, ses institutions politiques économiques et sociales propres. En outre l’autonomie  n’est pas un mode d’organisation inédit. Elle est pratiquée dans le monde et de nombreux pays pluriethniques tentent encore de l’appliquer. Elle a donc une histoire et  démontré ses vertus.

 

 

 

 

 

2-     justifications théoriques

 

L’autonomie se définit comme un mode d’organisation unitaire à degré variable. Elle est conçue généralement pour résoudre la dichotomie entre le principe de l’indivisibilité et celui de l’identité. Sa mise en œuvre peut aller  de l’octroi de quelques attributs de pouvoir à l’exercice de la quasi-totalité de ceux-ci par différents groupes humains, aux habitudes mentales, linguistiques et traditions différentes, diluant ainsi le pouvoir et le répartissant entre ces groupes en présence. L’autonomie fonctionne sur la base de deux principes fondamentaux : le principe de participation dans la prise de décision, et le principe de neutralisation respective des groupes protagonistes, à travers des mécanismes de régulation* qui permettent à chaque groupe de se protéger contre d’éventuelles menaces pour sa survie ou son assimilation.

 

Enfin, dans notre cas précis, elle prendrait en compte les facteurs ethnique, tribal, régional, pesanteurs certes à dépasser -, mais qui n’en sont pas moins des facteurs déterminants  de la réalité Mauritanienne- ; elle assurerait ainsi davantage de cohésion sociale pour associer de larges segments de la société à la gestion du pouvoir.

 

L’Etat devra être perçu et organisé comme un appareil fédérateur des nations, des langues et cultures, des normes et terroirs  et cesser d’être considéré comme Etat-nation, qui reste à construire. C’est du reste ce qui fonde et garantit le pacte du « vivre ensemble »  ou du destin commun.

 

 

 

 

 

3-     Justifications politiques

 

Les Administrateurs (Gouverneurs et Préfets arabo-berbères) qui gouvernent la vallée du fleuve depuis l’indépendance ne fournissent malheureusement aucun effort d’intégration, d’adaptation au milieu ou de compréhension du vécu des populations locales ; situation que favorise et perpétue le pouvoir central absent  de toute politique de développement soutenue et conçue en fonction des besoins spécifiques de la vallée du fleuve : aucun projet économique d’envergure, aucune infrastructure de base sérieuse, indispensable au bien-être des populations, délaissées. D’où la nécessité de donner à ces populations en particulier la possibilité de choisir elles-mêmes leurs propres dirigeants. Le pouvoir doit être affecté aux nations, aux citoyens, aux terroirs et distribué au niveau fédéral, régional, provençal et local.

 

 

 

 

 

STRUCTURES, COMPETENCES/FONCTIONNEMENT, COMPOSITION

 

 

 

1.     Organisation territoriale et administrative

 

Il sera créé quatre régions autonomes :

 

 

 

·         Région numéro 1 ( Trarza- Brakna- Tagant ),

 

·          

 

·         Région numéro 2 ( Guidimakha, Fuuta, Waalo Barak )

 

·         ,

 

·         Région numéro 3 (Assaba, Hodhs ),

 

·          

 

·         Région numéro 4 ( Adrar,Tiris, Inchiri  ).

 

·          

 

Ces régions, à vocation, épouseront, le plus possible, les contours des aires ethnoculturelles (communautaires) existantes.

 

Chaque région sera découpée en provinces qui respecteraient au maximum la configuration des espaces occupés par les entités historiques des ethnies et émirats (pour éviter la reconduction des problèmes actuels). Ces provinces seront:

 

–         pour la région no 1 : les provinces du Brakna, du Trarza, du Tagant,

 

–         pour la région no 2 : les provinces du Guidimakha, du Fuuta et du waalo Barak,

 

–         pour la région no 3 : les provinces de l’Assaba et des Hodhs,

 

–         pour la région n0 4 : les provinces de l’Adrar, du Tiris, de l’Inchiri.

 

 

 

Les villes  de Nouakchott et Nouadhibou seront régies par un statut spécial (à définir).

 

 

2-    Les institutions

 

 

 

Le pouvoir central

 

Il exercera les attributs de souveraineté que sont la défense du territoire, les relations internationales, le transport aérien, les télécommunications ;

 

Il définira également la politique économique nationale et battra la monnaie.

 

Une parité fixe entre le nord et le sud régira la répartition des hauts postes de responsabilités.

 

 

Les régions autonomes

 

Elles exerceront les pouvoirs résiduels que sont la culture, le foncier, l’administration, la justice, les finances régionales, l’économie et la police locale.

 

 

 

Administration centrale

 

Elle sera dotée de trois institutions :

 

Gouvernement

 

Il sera composé de membres issus des espaces (Nord-Sud) et dont le mode de désignation restera à définir…

 

Le gouvernement sera dirigé par un président élu parmi les membres le composant (collège).

 

Mais si le président de la république devrait être élu au suffrage universel direct, alors il serait assisté de deux (2) vice-présidents tournant, issus  d’ethnie différente.

 

Parlement à deux chambres

 

L’une, pourvue en députés au prorata du poids démographique de chaque région (L’assemblée nationale), l’autre – (le sénat)- à parité fixe.

 

Il aura pour tâche

 

·         D’élaborer les lois fédérales, et la charte constitutionnelle.

 

·         De veiller au respect du droit des régions.

 

·         De fixer les rapports entre le gouvernement central et les régions.

 

Conseil central (mode de désignation des membres et composition à définir)

 

Il aura pour rôle :

 

·         De veiller à l’alternance au pouvoir.

 

·         De déterminer la légalité des actes de loi dans les régions et la fédération.

 

·         De veiller à l’application de la charte constitutionnelle qui fixe les normes de la cohabitation.

 

·         D’arbitrer les conflits inter-région, entre les régions et l’état central.

 

Administration régionale

 

Il sera créé quatre régions et huit (8) provinces :

 

Chaque région comportera :

 

·         Un exécutif ou conseil régional qui sera dirigé par un gouverneur élu, assisté de commissaires de gouvernement issus des provinces (nombre à déterminer)

 

·         Une assemblée régionale qui exercera les pouvoirs législatifs. Elle sera composée de membres  élus, représentatifs des provinces

 

Chaque province aura à sa tête un adjoint au gouverneur.

 

 

 

 Dispositions complémentaires

 

 

 

·  L’auto organisation interne pourrait être modifiée par chaque entité au –delà des grandes lignes définies ici.

 

 

 

·  Les mécanismes de régulation *: des leviers seront conçus que chaque communauté ou groupe national pourrait actionner pour bloquer toute disposition de loi en gestation qui menacerait ses intérêts.

 

 

 

·  Senat : au sénat, pour toutes les questions touchant à l’identité ou à l’équilibre entre les communautés, la décision devra être prise par consensus ou par une majorité spéciale des 4/5.

 

 

 

 

 

                                                                                                   

 

LE CONGRÈS   29 –Août -2014

 

La lutte continue !

 

Les FPC

 


 

Le président Md O/ Abdel Aziz a évoqué, à l’occasion d’un meeting tenu à Néma le 3 mai passé, le projet de création de conseils régionaux chargés, selon lui, de la gestion et du développement des régions. S’agirait-il là du constat par le chef de l’Etat, à l’instar des FPC, de l’échec du centralisme forcené  aveuglément imposé à des réalités nationales que toute approche politique rationnelle aurait gérées efficacement par le respect de leurs spécificités ?

En tout état de cause, pour les FPC, on ne saurait concevoir de développement de la Mauritanie sans prendre en compte l’aspiration légitime de toutes nos communautés au progrès économique et au bien-être social harmonieux. Cela ne peut se faire que quand il est reconnu à chacune d’elles le droit de vivre et de s’épanouir en toute sécurité dans un environnement qui libère, en le promouvant, son génie créateur et protège ses valeurs culturelles et sa civilisation.

La régionalisation que les FPC ambitionnent pour la Mauritanie n’est pas un slogan mais bien un programme de réformes audacieuses qui associent pleinement nos communautés à la prise en charge de leur avenir. Voici à ce sujet, pour rappel, un extrait pertinent du projet de société des Forces Progressistes du Changement (FPC) :

 

 

altINTRODUCTION

 

Lorsque des problèmes de coexistences surviennent entre des peuples qui partagent le même espace, diverses solutions, allant du jacobinisme unitaire à la partition pure et simple, en passant par des paliers intermédiaires, telle l’autonomie, sont envisagées ou mises en œuvre.

L’autonomie choisie par nous sera inscrite dans le cadre de l’état unitaire, ouverte à l’interaction et à la mutuelle influence entre nos groupe nationaux, sans entrave  pour la libre circulation des citoyens et des biens, respectueuses  de toutes identités locales.

Elle permettra à nos  communautés naturelles  de prendre en main la gestion de leurs propres affaires sur le plan administratif, économique, culturelle et sociale, à travers des transferts de pouvoir spéciaux.

Chaque communauté modèlerait ainsi ses propres institutions et organiserait sa vie et son développement  grâce à un système de relation plus souple avec le pouvoir central.

La « République des citoyens » où les Mauritaniens seraient indifférenciés  reste à construire, l’autonomie en constituera le passage obligé pour forcer la préalable reconnaissance mutuelle, l’acceptation réciproque dans le respect de l’autre.

L’état de droit n’est pas incompatible avec la reconnaissance de jure ou de facto des communautés ; certaines vieilles démocraties européennes sont là pour le prouver, si besoin est.

 

·         Quelles en sont les justifications?

 

1.     Justifications historiques

L’autonomie tire sa justification ou son fondement historique dans le fait que, dans notre cas d’espèce, les communautés (ou peuples) en présence ont vécu par le passé côte à côte, chacune dans son espace, chacune avec son organisation, ses institutions politiques économiques et sociales propres. En outre l’autonomie  n’est pas un mode d’organisation inédit. Elle est pratiquée dans le monde et de nombreux pays pluriethniques tentent encore de l’appliquer. Elle a donc une histoire et  démontré ses vertus.

 

 

2-     justifications théoriques

L’autonomie se définit comme un mode d’organisation unitaire à degré variable. Elle est conçue généralement pour résoudre la dichotomie entre le principe de l’indivisibilité et celui de l’identité. Sa mise en œuvre peut aller  de l’octroi de quelques attributs de pouvoir à l’exercice de la quasi-totalité de ceux-ci par différents groupes humains, aux habitudes mentales, linguistiques et traditions différentes, diluant ainsi le pouvoir et le répartissant entre ces groupes en présence. L’autonomie fonctionne sur la base de deux principes fondamentaux : le principe de participation dans la prise de décision, et le principe de neutralisation respective des groupes protagonistes, à travers des mécanismes de régulation* qui permettent à chaque groupe de se protéger contre d’éventuelles menaces pour sa survie ou son assimilation.

Enfin, dans notre cas précis, elle prendrait en compte les facteurs ethnique, tribal, régional, pesanteurs certes à dépasser -, mais qui n’en sont pas moins des facteurs déterminants  de la réalité Mauritanienne- ; elle assurerait ainsi davantage de cohésion sociale pour associer de larges segments de la société à la gestion du pouvoir.

L’Etat devra être perçu et organisé comme un appareil fédérateur des nations, des langues et cultures, des normes et terroirs  et cesser d’être considéré comme Etat-nation, qui reste à construire. C’est du reste ce qui fonde et garantit le pacte du « vivre ensemble »  ou du destin commun.

 

 

3-     Justifications politiques

Les Administrateurs (Gouverneurs et Préfets arabo-berbères) qui gouvernent la vallée du fleuve depuis l’indépendance ne fournissent malheureusement aucun effort d’intégration, d’adaptation au milieu ou de compréhension du vécu des populations locales ; situation que favorise et perpétue le pouvoir central absent  de toute politique de développement soutenue et conçue en fonction des besoins spécifiques de la vallée du fleuve : aucun projet économique d’envergure, aucune infrastructure de base sérieuse, indispensable au bien-être des populations, délaissées. D’où la nécessité de donner à ces populations en particulier la possibilité de choisir elles-mêmes leurs propres dirigeants. Le pouvoir doit être affecté aux nations, aux citoyens, aux terroirs et distribué au niveau fédéral, régional, provençal et local.

 

 

STRUCTURES, COMPETENCES/FONCTIONNEMENT, COMPOSITION

 

1.     Organisation territoriale et administrative

Il sera créé quatre régions autonomes :

 

·         Région numéro 1 ( Trarza- Brakna- Tagant ),

·          

·         Région numéro 2 ( Guidimakha, Fuuta, Waalo Barak )

·         ,

·         Région numéro 3 (Assaba, Hodhs ),

·          

·         Région numéro 4 ( Adrar,Tiris, Inchiri  ).

·          

Ces régions, à vocation, épouseront, le plus possible, les contours des aires ethnoculturelles (communautaires) existantes.

Chaque région sera découpée en provinces qui respecteraient au maximum la configuration des espaces occupés par les entités historiques des ethnies et émirats (pour éviter la reconduction des problèmes actuels). Ces provinces seront:

–         pour la région no 1 : les provinces du Brakna, du Trarza, du Tagant,

–         pour la région no 2 : les provinces du Guidimakha, du Fuuta et du waalo Barak,

–         pour la région no 3 : les provinces de l’Assaba et des Hodhs,

–         pour la région n0 4 : les provinces de l’Adrar, du Tiris, de l’Inchiri.

 

Les villes  de Nouakchott et Nouadhibou seront régies par un statut spécial (à définir).

2-    Les institutions

 

Le pouvoir central

Il exercera les attributs de souveraineté que sont la défense du territoire, les relations internationales, le transport aérien, les télécommunications ;

Il définira également la politique économique nationale et battra la monnaie.

Une parité fixe entre le nord et le sud régira la répartition des hauts postes de responsabilités.

Les régions autonomes

Elles exerceront les pouvoirs résiduels que sont la culture, le foncier, l’administration, la justice, les finances régionales, l’économie et la police locale.

 

Administration centrale

Elle sera dotée de trois institutions :

Gouvernement

Il sera composé de membres issus des espaces (Nord-Sud) et dont le mode de désignation restera à définir…

Le gouvernement sera dirigé par un président élu parmi les membres le composant (collège).

Mais si le président de la république devrait être élu au suffrage universel direct, alors il serait assisté de deux (2) vice-présidents tournant, issus  d’ethnie différente.

Parlement à deux chambres

L’une, pourvue en députés au prorata du poids démographique de chaque région (L’assemblée nationale), l’autre – (le sénat)- à parité fixe.

Il aura pour tâche

·         D’élaborer les lois fédérales, et la charte constitutionnelle.

·         De veiller au respect du droit des régions.

·         De fixer les rapports entre le gouvernement central et les régions.

Conseil central (mode de désignation des membres et composition à définir)

Il aura pour rôle :

·         De veiller à l’alternance au pouvoir.

·         De déterminer la légalité des actes de loi dans les régions et la fédération.

·         De veiller à l’application de la charte constitutionnelle qui fixe les normes de la cohabitation.

·         D’arbitrer les conflits inter-région, entre les régions et l’état central.

Administration régionale

Il sera créé quatre régions et huit (8) provinces :

Chaque région comportera :

·         Un exécutif ou conseil régional qui sera dirigé par un gouverneur élu, assisté de commissaires de gouvernement issus des provinces (nombre à déterminer)

·         Une assemblée régionale qui exercera les pouvoirs législatifs. Elle sera composée de membres  élus, représentatifs des provinces

Chaque province aura à sa tête un adjoint au gouverneur.

 

 Dispositions complémentaires

 

·  L’auto organisation interne pourrait être modifiée par chaque entité au –delà des grandes lignes définies ici.

 

·  Les mécanismes de régulation *: des leviers seront conçus que chaque communauté ou groupe national pourrait actionner pour bloquer toute disposition de loi en gestation qui menacerait ses intérêts.

 

·  Senat : au sénat, pour toutes les questions touchant à l’identité ou à l’équilibre entre les communautés, la décision devra être prise par consensus ou par une majorité spéciale des 4/5.

 

 

                                                                                                   

LE CONGRÈS   29 –Août -2014

La lutte continue !

Les FPC


 

 

 

Partagez

Nouvelles d’ailleurs : Identités…

Nouvelles d’ailleurs : Identités...Quand on fait d’une langue une psychothérapie pour « identités en crise » c’est que toute la construction par rapport à soi, à son rapport avec le monde, à sa perception de sa place dans le concert mondial, à ce que l’on désire pour bâtir un État Nation, etc, n’en sont même pas au début du tout début.

La Semaine de la Francophonie vient de se terminer. Pas le concert habituel de critiques à l’encontre du français. Comme si nous ne pouvions, tout englués que nous sommes dans une orthodoxie intellectuelle, ne concevoir notre rapport aux langues, donc à nous mêmes, autrement que via le prisme politique, donc idéologique, donc doxa, donc artificiel…

Comme si, aussi, le seul regard que nous puissions porter sur la place et le rôle d’une langue ne puisse se faire que dans le conflit, dans l’opposition systématique entre deux langues, l’une étant, automatiquement, « l’ennemie », l’autre , la seule permise et acceptable.

Peut-on, doit-on faire d’une langue une construction réduite à la seule identité ?

Le français est -il seulement identité ? Quand une partie du monde s’est appropriée cette langue, véhicule-t-il, de fait, une identité « française » ?

L’arabe est-il seulement, là encore, identité ? Entre le fantasme de la Nation Arabe, l’usage d’une langue arabe littéraire réservée aux élites et les langues pratiquées par les citoyens de ce monde dit arabe, où est l’identité ?

Quelles identités pour quelles langues ? Ou, plutôt, quelles langues pour quelles identités ?

Et qu’est ce que l’identité ? Une langue ? Une manière de vivre ? Un ensemble de valeurs communes autour desquelles s’agglomèrent des cultures différentes ou semblables ? Une perception du monde?

Une langue est-elle religion ?

Une langue, en dehors de tout ce dont on la charge, est un peu tout cela. Elle est, d’abord, phonèmes afin de communiquer. Elle est outil de communication, premier lien entre les hommes. Elle permet de nommer le monde, de codifier, de mettre en sons et, plus tard, en mots et/ou écritures (toutes les langues ne sont pas écrites), ce qu’une culture, à un moment donné, dans un espace défini, perçoit comme étant son rapport au monde qui l’entoure. Elle est celui qui donne et celui qui reçoit ce langage.

Quand les ultra nationalistes arabes de chez nous crient au scandale face au français, quand ils ne réduisent cette langue française qu’à des considérations politiques, ils font preuve d’étroitesse intellectuelle, de misérabilisme, de sécheresse, d’aveuglement.

Ils sont dans la posture « complexés » d’une arabité mal comprise, mal pensée, mal véhiculée.

Et, à force de ne réduire l’arabe qu’à un fantasme de Nation Arabe, ils en viennent à rendre cette langue arabe quasi hideuse. Alors qu’elle est langue magnifique, langue de culture, langue des savants, langue de la poésie.

Elle n’est pas qu’instrument politique afin de bâtir ce que personne, jusqu’à aujourd’hui, n’a encore réussi à construire, nonobstant les réflexions des intellectuels du monde arabe, à savoir un « monde arabe ».

Monter une langue contre une autre, opposer farouchement deux langues, vouloir en éradiquer une coûte que coûte afin de n’apposer sur une société qu’une vision d’une seule langue parlée, formatant ainsi la pensée, est d’une stupidité terrible.

Et dangereuse…

Laminer le métissage, penser que l’on peut effacer le passé par le biais du massacre systématique d’une langue dite étrangère, rend la langue des détracteurs du français franchement odieuse.

Car instrument politique et idéologique.

Nul ne nie que le français est langue des colons. Comme l’arabe le fut il y a quelques siècles, apporté dans les bagages des Hassan. Ce qui ne l’a pas empêché d’être absorbé par les populations berbères qui vivaient ici. Le fait que c’est la langue du Coran a facilité cette appropriation de l’arabe par les populations vaincues.

L’arabe n’appartient pas aux élites nationalistes. Le français n’appartient pas aux francophiles.

Ces deux langues sont mémoires communes, quoi que l’on dise, quoi que l’on détricote au niveau de l’Histoire et de la mémoire.

Nous n’avons pas, nous ne devrions pas, avoir à rougir de ces deux langues. Et surtout pas de la langue française.

Une nation qui ne se crée que dans une identité partiale n’a aucun avenir. Une nation qui n’utilise sa langue que comme instrument d’opposition par rapport à une ou plusieurs autres langues est appelée à atteindre très vite ses limites.

Nous ne pouvons plus n’employer que le « JE » réducteur et oublier le « NOUS » qui est le propre de l’ouverture aux autres.

Faire d’une langue un instrument de domination idéologique rend cette propre langue infâme et vidée de son sens, de sa beauté, de ses particularités.

Le chauvinisme linguistique n’est pas avenir. Il est assemblage hétéroclite de fantasmes d’un passé que l’on brode à la hauteur des soubresauts actuels.

Une identité qui « tue » la diversité linguistique, qui fait d’une langue son bras armé pour justifier des positionnements politiques est une identité étroite, repliée, sclérosée…

Je reste persuadée que l’arabe et le français sont langues nationales chez nous, par le fait de l’Histoire.

Je reste intimement convaincue que ces deux langues racontent nos histoires communes, qu’elles sont sœurs et qu’elles ne peuvent que nous enrichir et s’enrichir.

L’arabe est une langue si belle, si riche, si profonde, si fascinante. Il n’appartient pas aux ultras nationalistes arabes. Il n’appartient pas à ceux qui le réduisent à sa forme la plus xénophobe.

Le français nous enrichit de sa diversité, de ses concepts, de sa « mondialité ». Il nous ouvre au monde. Il nous permet de penser « Nous », en communiquant et en vivant aux côtés de l’arabe.

Amin MAALOUF : « A l’ère de la mondialisation, avec ce brassage accéléré, vertigineux, qui nous enveloppe tous, une nouvelle conception de l’identité s’impose – d’urgence ! Nous ne pouvons nous contenter d’imposer aux milliards d’humains désemparés le choix entre l’affirmation outrancière de leur identité et la perte de toute identité, entre l’intégrisme et la désintégration.

Or, c’est bien cela qu’implique la conception qui prévaut encore dans ce domaine. Si nos contemporains ne sont pas encouragés à assumer leurs appartenances multiples, s’ils ne peuvent concilier leur besoin d’identité avec une ouverture franche et décomplexée aux cultures différentes, s’ils se sentent contraints de choisir entre la négation de soi et la négation de l’autre, nous serons en train de former des légions de fous sanguinaires, des légions d’égarés. »

( Extrait de « Les identités meurtrières »)

Salut.

Mariem Mint Derwich

le calame

Partagez

FLAMNET-AGORA: “Haro sur le communautarisme ! ” PAR SAMBA THIAM PRÉSIDENT DES FPC.

alt Haro sur le communautarisme !

Depuis que  les forces négro-africaines tentent de se rassembler,  dans un élan  de survie , on observe  une sorte de levée de boucliers  . De tous cotés fuse l’indignation , feinte ou réelle , sans que personne ne  songe à s’interroger sur les causes réelles ou supposées  du  phénomène .… 

 

 Suite au fameux second discours d’investiture  du Président de la République,  nous avons entendu le  Premier ministre , puis  les habituels  acolytes  et autres  laquais faire chorus .  Même son de cloche  à travers  une certaine presse ;  et pourtant !

Mais qu’est-ce donc le communautarisme ? Quel sens lui donne-t-on ?

 Le communautarisme se définit , généralement, par ce ‘’ soutien automatique ou mécanique   à un groupe ou à des idées , par solidarité ethnique, sociale ou religieuse ‘’ . Quel mauritanien  échappait  à ces différentes appartenances, dans ces rapports avec les autres  ?  Qui  s’en distanciait  vraiment ?  ’’ La  citoyenneté  ne peut être disjointe de l’ethnicité’’ ;  la citoyenneté ethnoculturellement neutre est une utopie’’, nous rappelle Souleymane   B  Diagne . 

Cette solidarité primaire, par ailleurs,  n’est pas quelque chose de nouveau en Afrique  et  dans le monde , même  si elle demeure plus  marquée  dans ce continent ; en  raison et à cause  des Etats africains  aux  politiques  inaptes  à créer des Etats fédérateurs  de la pluralité des nations , des langues et cultures.

La crainte  des détracteurs  du  communautarisme  viendrait , dit-on ,de cette conviction  qu’il diviserait la nation au détriment de l’intégration …A supposé que ce fut vrai  , dans notre cas d’espèce  on ne divisait rien du tout puisque la ‘’ nation’’ , stricto sensu , n’existait pas ! Cette inquiétude  donc ne reposait sur rien ! L’on sait, par ailleurs , que le Communautarisme demeurait en cours  dans beaucoup de pays  qui ne s’en  portaient pas plus mal ; il ne les divisait en aucune façon, non plus …  IL favorisait  plutôt  leur cohésion nationale à travers la participation des groupes nationaux  à la gestion de l’Etat et de la vie publique.

La  seconde réserve  émise à l’endroit du communautarisme  résulte , semble-t-il , de  l’idée  – que lorsque  la représentation  irait  aux  groupes  et non à l’individu , il y’ aurait entrave  à l’exercice de la démocratie ; ce qui est totalement  erroné ; Le  Communautarisme  n’est pas antinomique  à la démocratie . La Belgique , la Suisse,  le Liban  ,le Nigeria , l’’Espagne  entre autres exemples , illustrent  tout  le contraire , pour l’avoir pratiqué .  Pourquoi tant de réticences à s’inspirer de ces modèles ?  Pourquoi  serait –il déplacé  d’en parler ici quand  l’Etat arabo-berbère a failli dans sa construction de la ‘’Nation’’ (Etat-nation), et partant de la citoyenneté ? Citoyenneté qui se cherche chez nous  et partout  en Afrique , produit  de la Démocratie ‘’occidentale’’ mécaniquement plaquée , fondée sur l’individualisme,  l’égoïsme .  Citoyenneté que nous devons, certes, tenter de construire mais sans  hâte, c’est-à-dire  sans sauter de paliers, dont l’un des passages  obligés  constitue  la représentation  des  communautés  en présence.  Le Communautarisme,  dis-je , serait  l’étape  transitoire nécessaire dans  l’émergence de la citoyenneté,  lointaine . En effet , dans le rapport  entre groupes nationaux , le communautarisme force l’acceptation mutuelle et la reconnaissance des identités  irréductibles, respectives…Il  n’est donc  pas  mauvais  en soi , comme  veulent nous le faire croire  certains esprits  mal pensant  ; Ce qui est mauvais  par contre, tant pour le nationalisme que pour le communautarisme, c’est l’exacerbation du sentiment communautaire ou nationaliste  qui pousse au rejet de l’autre , et à se percevoir comme le centre du monde .

Ce rejet du communautarisme on le retrouvait  aussi , curieusement ,  chez   certains cadres négro-africains , qui  se surprennent à dire qu’ils le refusaient ,et   d’autres ,  qu’ils  ‘’ne  faisaient  pas de politique’’ … Hélas , ces Messieurs   faisaient  preuve d’une grande  naïveté .  Ils se laissaient  culpabiliser et intimider  par le battage médiatique  entretenu  à dessein sur la question, par les mêmes . Poser l’affirmation de  son identité ethnique n’est- ce pas faire un clin d’œil au communautarisme ?  et plus ,  qu’était -ce faire la politique  sinon  se préoccuper  ou  s’occuper des affaires de la Cité …tout comme un  bon père de famille responsable  prend soin de son foyer !

Enfin , Le communautarisme  constitue  pour les groupes  marginalisées  dont la  citoyenneté est  déniée une réponse, voire  la réponse , normale , face à un racisme d’Etat  sournois , non  officiel ,  qui a partout cours.  Tout  l’environnement dans lequel nous baignons est communautaire,  tribal! Tout, autour de  nous, reste empreint de ce communautarisme , déjà avec Moctar ; Ould Taya  est  venu l’ exacerber , l’attiser , et  le Président Abdel Aziz le poursuivre  avec  obstination et  de manière appliquée  ;  à  travers ces écoles spéciales  ségrégationnistes , l’Armée , la police , la justice , le parlement , les médias , l’encouragement d’association ou de partis à base tribale, de réunions tribales au quotidien  . Tel  est  l’environnement communautaire  que l’on nous offre, tous les jours,  en pratique  et, …en théorie  «  une société garantissant la justice et l’égalité en droits  et en devoirs , où la compétence , l’excellence et la citoyenneté  seraient les seuls critères de valeurs ». Slogan  creux du Premier ministre , double langage*  destiné à endormir  la vigilance  des damnés de la Mauritanie…Alors que de tout temps  notre environnement  fut et reste celui-là sans que personne ne  trouve  à redire , maintenant  que  les Négro-africains  tentent de s’organiser sur la même base ,  à des fins de résistance groupée ,  on crie au scandale ?  Chacun y va de son indignation ! …Ces critiques  passent sous silence  l’autre communautarisme  cynique , décrit plus haut ;  ils passent sous silence  celui des haratines, incarné par  le ‘’Manifeste’’, et  vis-à- vis duquel  des forces politiques  rivalisent  d’ardeur , dans  leur soutien, pour  vouer  aux  gémonies tout effort  de regroupement des négro-africains !

Motus sur ces communautarismes là  et haro sur celui des Négro-africains !

De  qui se moque-t-on ?

 Thsiyembe  affirmait  que  la volonté de vivre ensemble  doit avoir pour socle  le respect concomitant  de la diversité culturelle , ethnique , et religieuse , condition de participation des nations  . L’émergence  soudaine  du ‘’repli communautaire’’ des  Négro-africains  ne résulterait- il  pas tout simplement de la non prise en compte de cette condition fondamentale ?

En l’absence  de la citoyenneté qui n’a pas émergé dans la Nation en général, ou lorsque celle-ci  existe elle n’est  alors reconnue  qu’à certains, n’est-il pas légitime  que  les damnés du pays se cherchent aussi une alternative ?

 

  • A parcourir la liste des nominations  du conseil de ministres dernier – 24 mars 2016- , on constate que le Premier ministre dit une chose et fait le contraire ; double langage, flagrant délit de démagogie : sur 70 nominations 10  negro africains ! Un blanchissement méthodique, appliqué de l’Administration… 
  • Qui  ‘’ divisait le peuple ‘’ ?

 

La lutte continue !

Nouakchott , le 26 Mars  2016.

Samba Thiam.

Président des Forces Progressistes du Changement( FPC).

 

www.flamnet.info

www.flamonline.com

Nouakchott , le 4 Mars  2016.

Samba Thiam.

Président des Forces Progressistes du Changement( FPC).

Partagez

FLAMNET-AGORA: “CE QUE JE VOIS…” PAR SAMBA THIAM PRÉSIDENT DES FPC.

alt” Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui y assistent  et ne disent rien ». A Einstein.

Dans le contexte de notre pays ce mal prend  divers  visages …

Telle cette ambivalence  et complaisance apparentes  à l’égard du terrorisme  jihadiste  dont nous sommes  le terreau et un des  réfuges.

Tel ce projet ténace  de construction, à marche forcée, d’une Mauritanie qui refuse sa diversité.

Telle cette tare médiévale, anachronique et abjecte qu’est  l’esclavage, toujours vivant.  

Cette imposition violente d’une culture nationale sur toutes les autres,  reléguées aux oubliettes.

Cette volonté pernicieuse à vouloir étouffer le génocide de ould TAYA, au risque de sacrifier toute chance de réconciliation nationale.

Ces nominations de nos conseils de ministres  à caractère ethniciste  et raciste.

Cette Rwandisation  déclarée de  nos Forces armées et de sécurité.

 Cet accaparement à  outrance de tous les secteurs de l’Economie par une seule frange ethnique.

Cette discrimination à ciel ouvert  persistante dans nos Ecoles spéciales.

Cette épuration par blanchissement méthodique, appliqué, de l’Administration, aujourd’hui totalement à genoux.

Cette Université où l’extinction de la filière « français » est méthodiquement programmée, les Profs francophones négro-africains sournoisement  étouffés (***) , et la délocalisation  ‘’des langues nationales ‘’ a la fac destinée, subtilement, à rayer pour de bon  l’institut des langues.   

Ces commissions d’enrôlement monoethniques, chargées de recenser une population pluriethnique.

Cette spoliation  à vaste échelle, continue, des paysans de la vallée du fleuve.

Ces raffles quotidiennes, vexatoires au faciès  des Ouest- Africains qui, par glissement volontaire,  s’abattront  de plus en plus  sur  les Négro-africains.

Ces milices, déguisées, qui, sous l’œil bienveillant de l’Autorité administrative, s’adonnent au tir à la cible, quand le port d’arme  reste  draconiennement restreint  aux autres composantes nationales,****

Toutes Injustices**, en somme, qui  font que les Négro-africains  ont cessé de croire que L’Etat  mauritanien était aussi le leur

Alors que le Pays chemine à grands pas vers l’inconnu, l’élite arabo-berbère, à quelques exceptions,  demeure étrangement silencieuse…  Alors que «  c’est l’heure

 où l’on se lève

où l’on parle

aux siècles , à  l’histoire, à l’Univers » .*****

 “Le  monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal , mais par ceux qui y assistent  et ne disent rien” .

Le courage, nous dit Jean Jaurès, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant.  Il  poursuit  comme dans un serment,

«  … Je  ne plierai pas

     Je ne me tairai pas

     Je ne m’en irai pas en silence

    Je ne me coucherai pas… »,

  Sublime tirade  à méditer  pour  toutes les victimes de l’oppression et de l’arbitraire.

« Le  monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui y assistent  et ne disent rien ».

La lutte continue !

 

Nouakchott , le 4 Mars  2016.

Samba Thiam.

Président des Forces Progressistes du Changement( FPC).

www.flamnet.info

www.flamonline.com

                  

Notes :

  ***-  idem  pour  le cas  des 3  gouvverneurs  arabo- berbères  de  Nouakchott  – la  capitale- , nommés au mépris de  notre  diversité  ! —    Idem  pour les magistrats  et  Avocats négro-africains francophones qui étouffent  à la justice,  

* *Qui donc  dans cette situation “divise le peuple ” ?  Qui , en définitive, versait dans “l’extrémisme” ou dans “le pire communautarisme’’  ? 

**** A l’occasion d’une cérémonie de l’Association de tirs à la cible , un  leader de l’association  eut à  dire   que “le  Prophète recommandait d’enseigner à nos enfants la natation et le tir à la cible”…dans son entendement , me semble-t-il , le Prophète ne devait certainement avoir à l’esprit  tous les petits   mauritaniens , sans distinguo…

***** Tirade de  Maïakovski  contre  Staline’.

 

Partagez

UNE PETITE MISE AU POINT À MON AMI GOURMO

altJe viens de lire la réaction de mon ami et frère Gourmo Abdoul Lo au posting du président des FPC le camarade Samba Thiam sur sa page facebook. C´est vrai que certains compatriotes, personnalités et opposants ( Tawassoul, IRA…) avaient réagi à l´interdiction de notre congrès et au refus de reconnaissance de notre parti, mais reconnaissez avec nous que tous ne se sont pas indignés avec la même rapidité et vigueur. D´ailleurs combien de partis membres de cette fameuse coalition de l´opposition se sont insurgés officiellement contre cette volonté de bannissement de notre parti? Je peux attester votre réaction personnelle sur votre page facebook (pas signée en tant que responsable du parti), une position courageuse mais exceptionnelle que nous avions saluée à l´époque sur votre propre mur mais je ne me souviens pas d´une réaction officielle de votre parti  (si vous l´avez fait c´est tout à votre honneur ) comme beaucoup d´autres partis du FNDU à l´exception notable du MPR, Le PLEJ et l´Arcenciel Le Pmc, partis avec lesquels nous siégons dans un autre cadre de concertation.
Cette sortie du président Samba Thiam est un appel à l´unité de toutes les forces patriotiques et progressistes du pays mais surtout une invitation de ne pas attendre le courroux de l´adversaire pour réagir et que toute violation des libertés individuelles ou collectives doit interpeller les opposants réels au Système.
Vous avez dit que nous devons “consolider l´Etat de droit et non le déconstruire, unir le peuple et non le diviser”. Vous devez être d´accord avec nous qu´à l´état actuel des choses on ne peut pas parler encore d’Etat de droit dans ce pays, nous vivons sous une dictature militaire, malgrè les atours factices, raciste et chauvine et qui viole ses propres lois et institutions. Quant à “l´unité du peuple”, personne n´est contre “l’Unité nationale” mais contre une certaine unité. Nous voulons d’une unité qui respecte la dignité de chaque Mauritanien et garantisse l’équilibre entre les grandes composantes nationales. Hier comme aujourd´hui nous pensons que sauver la Mauritanie ne passe pas forcément par l’imposition d’une unité coûte que coûte mais par la mise en place de fondements inébranlables parce que intrinsèquement justes et égalitaires. L’unité, en soi, n’est pas une fin mais un moyen pour construire” le mieux vivre ensemble”, dans une Mauritanie viable parce que réconciliée avec elle même, c’est à dire avec sa diversité. On ne le dira jamais assez que devant la situation actuelle du pays, il faut une “analyse concrète de cette situation concrète” pour citer Lenine. L´opposition démocratique et sincère doit se ressaisir, s´unir et surtout se surpasser pour outrepasser l´impasse.
La lutte continue!
Kaaw Touré
 

Partagez