Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Mauritanie : le retour par la petite porte à Nouakchott du colonel Ely Zayed Ould Mbarek

Les Nations-Unies ont finalement cédé à la pression des organisations nationales et internationales des droits de l’homme et des témoignages des rescapés de la prison mouroir de Oualata en retirant la nomination du colonel Ely Zayed Ould Mbarek à la tête de la MINUSCA à Bangui en RCA.

C’est une mauvaise nouvelle pour la Mauritanie et pour Ould Ghazouani qui avait pris la responsabilité de proposer un présumé tortionnaire de l’armée des années braise de 86 à 92 à occuper de hautes fonctions comme émissaire des Nations-Unies à la MINUSCA à Bangui en RCA. Quelques mois auront suffi aux Nations-Unies pour retirer la nomination du colonel Ely Zayed Ould Mbarek.

C’est une première bataille politique gagnée par les rescapés de Oualata et toutes les victimes négro-mauritaniennes de la vallée sous le régime du génocidaire Ould Taya et en particulier les FPC qui ont contribué à un véritable travail de mémoire et de diffusion du génocide mauritanien. C’est une victoire morale pour tous les combattants mauritaniens de la liberté qui n’ont de cesse dénoncer les exactions ou les tortures commises par les éléments de l’armée contre les dirigeants du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie pour avoir publié le « Manifeste du négro-mauritanien ».

Pour la première fois les Nations-Unies ont cédé à la pression des victimes mauritaniennes et ouvrent ainsi la voie à l’aboutissement de plaintes internationales contre l’ancien président Ould Taya, exilé au Qatar et les nombreux tortionnaires militaires en liberté comme le boucher de Oualata le capitaine Ghaly Ould Souvy qui vient d’adresser une lettre de soutien au colonel Mbarek et d’autres hauts gradés de l’armée toujours en activité et soupçonné de génocidaire comme le chef des armées Ould Meguett.

L’émissaire des Nations-Unies rentre ainsi par la petite porte à Nouakchott et laisse derrière lui des traces indélébiles de l’horreur des camps de Oualata.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

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