Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Le Communiqué de presse de la coalition vivre ensemble

Communiqué : La CVE adopte sa Charte et s’ouvre aux forces progressistesLe Conseil des Présidents de la CVE se félicite de la libération, ce mercredi 06 novembre, de ses militants arbitrairement détenus à Kaédi, à la suite de la crise post-électorale de juin dernier, et dont le sort aurait dû être la préoccupation première de la CVE, en lieu et place de l’imposition d’un agenda sur le devenir de la coalition qui n’avait d’autre but que de nous distraire de l’essentiel.

En effet, il n’aura pas échappé aux militants et sympathisants de la CVE qu’une partie des membres du conseil des présidents a publié, sans concertation avec les autres, un communiqué, en date du lundi 04 novembre 2019, faisant état de l’adoption d’une charte Les auteurs de cette charte de la discorde sont les seuls responsables de ce qu’il adviendra de la coalition.

Par cette décision unilatérale et la précipitation qui la caractérise, ils ont effectivement prouvé qu’ils ne reculeraient devant rien pour transformer le cadre de concertation qu’est la CVE en un parti politique qui ne dit pas son nom. Ce faisant, ils ont choisi de scinder la CVE en deux et ils en portent l’entière responsabilité devant l’histoire.

Nous réitérons ici notre attachement à la CVE en tant que cadre de concertation entre des partis politiques et des mouvements de la société civile afin de prendre en charge, en commun, la question de la cohabitation entre nos différentes composantes nationales dans ses aspects majeurs que sont, entre autres :

– L’officialisation de toutes nos langues nationales et l’égale promotion de nos cultures ;

– L’égal accès de tous à l’enrôlement jusque-là raciste et discriminatoire ;

– L’éradication du phénomène honteux et anachronique de l’esclavage ;

– Le règlement définitif du problème du génocide des années 1990 ;

– La résolution de la question des terres

Nouakchott le 07 novembre 2019.

Les Partis et Mouvements ayant dit non à la charte de la discorde.

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