CVE: Mise au point
L’article publié le mercredi 25 juillet 2019, par la rédaction du site CRIDEM, intitulé « Kane Hamidou Baba chez Aziz, à l’insu des autres candidats de l’opposition » a suscité notre indignation face à tant de contre-vérités, d’insinuations et d’affirmations gratuites ! Ce papier de presse dans lequel la mauvaise foi de la prétendue source d’information « proche d’un candidat de l’Opposition », se conjugue avec la carence de professionnalisme de la rédaction de CRIDEM, laquelle n’a même pas pris la moindre précaution déontologique d’interroger les services compétents de la CVE, encore moins le concerné, n’honore pas votre rédaction. Il est curieux et à la fois symptomatique de constater à quel point ce papier est vide de contenu, se limitant à des ragots jetés à l’opinion sans fond, ni fondement. Vous voudriez bien noter la mise au point suivante : 1. Dr KANE Hamidou Baba a bel bien rencontré le Président de la République le lundi 22 juillet 2019, à l’initiative de celui-ci, mais en parfait accord avec le Conseil présidentiel de la CVE ; 2. La Coordination des quatre candidats de l’Opposition a été informée au préalable de la rencontre programmée, par KANE Hamidou Baba lui-même, contrairement à vos allégations, mais sans engager l’opposition sur quoi que ce soit ; 3. Le leader de la Coalition Vivre Ensemble se devait d’écouter le Président de la République et lui transmettre le message de la CVE réitérant ses préalables à tout dialogue dont l’un avait été satisfait le mardi 16 juillet 2019 (la levée de l’état d’urgence de fait), mais le second restait pendant (la libération des détenus politiques). Aussi, Dr KANE a demandé au Chef de l’Etat, qui l’a accepté, la prise en charge médicale totale du jeune Demba SALL, victime des évènements lors du saccage de son siège de campagne par les forces de l’ordre. On se rappelle, que la victime avait été amputée de sa main suite aux évènements post-électoraux ayant fait plus de 250 militants de la CVE arrêtés et/ou emprisonnés ; 4. Enfin, la CVE réaffirme qu’elle n’est engagée ni dans un dialogue, ni dans une opposition crypto-personnelle. Elle évaluera toutes les chances d’un dialogue sérieux, une fois que l’ensemble de ses préalables seront satisfaits. CRIDEM, que nous respectons, a failli à une règle élémentaire de la profession journalistique ; et, sous ce rapport, la CVE tient à rétablir la vérité des faits au nom de l’opinion publique injustement abusée.
Nouakchott, le 25 Juillet 2019
Commission communication de la CVE