Mauritanie, halte à la terreur.
Depuis quelques jours notre camarade Kaaw Toure est l’objet d’une campagne ignominieuse d’accusations infondées doublée de menaces à peine voilées. Des sbires de L’Azizanie se lâchent sans scrupules dans les réseaux sociaux pour l’accuser de touts les pêchés d’Israel.
Selon ces courtisans du nouveau roitelet, Kaaw serait derrière les manifestations post électorales sauvagement réprimées par la soldatesque du régime.
En vérité ces sorties intempestives trahissent un régime en desarois. En effect, après avoir pris en otage le président Samba Thiam pendant une semaine en attendant de produire des justificatifs moins burlesques, voilà que l’autocratie de NKTT s’attaque à un autre membre des FPC en l’occurrence leur porte parole.
Il n’échappe à personne qu’il s’agit là de manœuvres malvaillantes d’un régime ébranlé par sa cuisante défaite électorale.
Nul n’ignore que la sanglante répression de ces manifestations entrent dans le cadre de la campagne d’intimidation et de terreur mis en brale par le régime bien avant les élections par le déploiement d’arsenal de guerre à la veille du scrutin.
La violence appelle la violence, dit on. Les jeunes descendus massivement dans la rue, n’ont fait qu’exercer un des droits fondamentaux de la démocratie; celui de manifester. Incapable de décrypter le message, le gouvernement n’a trouvé mieux que de recourir à ses vieilles méthodes.
En réalité, à travers Kaaw c’est toute la CVE en particulier les FPC qui sont visés. En effet, la brusque prise de conscience de l’électorat negro-africain est perçue comme une menace réelle à l’ordre jusqu’a la en vigueur en Mauritanie.
Cette campagne de calomnie, d’emprisonnement et d’expulsions de soit disant étranger rappelle malheureusement un épisode sombre de notre histoire …
C’est le même scénario déroulé par Taya et son régime à la veille de la campagne genocidaire des années 89-92 envers la population negro-mauritanienne.
Faut il rappeller aux futures autorité que la stabilité et la viabilité du pays résident dans le traitement égale de toutes les composantes du pays, gage d’une cohabitation harmonieuse.
En tout etat de cause, les FPC ne céderont pas devant le chantage et l’intimidation et useront de touts les droits garanties par la loi pour exercer leurs activités de sensibilisation et de mobilisation de touts les mauritaniens épris de paix et justice pour l’avennement d’un véritable État de droit en Mauritanie.
La lutte continue
Abou Hamidou Sy
FPC/ Amérique du Nord
Partagez