Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Le Conseil Constitutionnel confirme la victoire de Ghazouani

Mohamed Cheikh Ahmed Mohamed Ghazouani, candidat de la majorité, est élu président de la République Islamique de Mauritanie, avec 52% des suffrages à l’issue du premier tour du scrutin  présidentiel du 22 juillet 2019, selon un arrêt du Conseil Constitutionnel rendu public lundi.

La haute juridiction, sous la présidence de Diallo Mamadou Bathia, confirme ainsi les résultats officiels provisoires annoncés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), publié au cours de la nuit du  lundi 24 au mardi 25 juillet.

Ghazouani est un ancien Chef d’Etat Major Général des Armées (CEMGA), ex ministre de la défense et compagnon du président en exercice, Mohamed ould Abdel Aziz,  depuis une quarantaine d’années.

La décision du Conseil Constitutionnel rejette  les recours des candidats de l’opposition : Biram Dah Abeid (indépendant-leader antiesclavagiste), Sidi Mohamed ould Boubacar (indépendant-ancien premier Ministre), Kane Hamidou Baba (Coalition Vivre Ensemble-CVE) et Mohamed ould Maououd (Coalition des Forces Démocratiques du Changement (CFDC).

.Ces candidats ont dénoncé  « des votes multiples chez les militaires, l’impossibilité du contrôle des opérations de vote par leurs représentants dans plusieurs bureaux de vote, la partialité de la CENI…… » et demandé la reprise du scrutin.

Après la lecture de la décision du Conseil Constitutionnel, le président Diallo  Mamadou Bathia, a tenu « à édifier les électeurs, compte tenu de l’importance de l’événement : un scrutin présidentiel.

Les recours qui ont présentés à notre juridiction contestaient l’impartialité de la CENI, sans fournir de preuves matérielles relatives à  des faits précis de fraude ».

Ce scrutin, rappelle-t-on,  est à l’origine d’une vive tension dans le pays.

 Les candidats de l’opposition dénoncent « un coup d’état électoral dans la gestion duquel le pouvoir attise désormais la fibre identitaire ».

Les forces armées et de sécurité sont déployées dans plusieurs endroits de Nouakchott,  Et  l’Internet reste coupé, sauf pour quelques institutions publiques et privées.

Face à la contestation électorale, le gouvernement mauritanien a dénoncé « une main étrangère » et accusé les pays voisins.

Le nouveau président mauritanien devrait être investi le 01 août prochain.

 

le calame

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