Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Le FNDU : revue avant la bataille

Résultat de recherche d'images pour Comme tous les fronts, le FNDU, doit balayer large, pour renforcer ses bases de luttes, au quotidien : syndicats professionnels, mouvements revendicatifs populaires, luttes scolaires et partis politiques. Mais en même temps il doit rechercher, en permanence, à « radicaliser » ses meilleurs militants, non pas au sens « islamiste » que donne l’occident à ce terme, mais au sens politique et idéologique, classique, c’est-à-dire faire évoluer les revendications de réformes vers l’exigence d’un programme révolutionnaire.

Or, il semblerait que cette mission de « formation » soit absente des programmes du FNDU, dont  la combativité reste du niveau, et entre les mains, de « masses » préoccupées par leur quotidien matériel, donc à la merci de la moindre mesure  démagogique initiée par le pouvoir.

Cette absence de « radicaux », tant au niveau des bases qu‘au sommet des organisations qui composent le FNDU, ajoutée à son hétérogénéité idéologique intrinsèque, le confine, en fait, à la gestion d’une certaine surenchère politique qu’il partage, de manière fatalement inégale, avec l’UPR et le Gouvernement.

Ce vide, entre le FNDU vécu, et le FNDU voulu, par les militants radicaux de l’opposition, risque de profiter plus à certains de ses « alliés », plutôt qu’à lui-même et surtout à son  programme électoral. C’est pourquoi, à l’heure où le FNDU a décidé de participer aux prochaines élections, de 2018 et 2019, il devient vital de savoir sur qui il peut compter.

L’IRA de Biram, volatile et transhumante par nature, qui lit déjà son Histoire avant de l’avoir écrite. Une organisation tantôt candidate, elle-même, à ces élections, ou cherchant un partenaire fiable, capable de la « reconnaître » et la booster.

Les amis de « conscience et résistance », dont l’objectif politique affiché n’a jamais été de siéger ni au parlement, ni au gouvernement. Ils semblent, ces dernier temps, utiliser IRA comme rempart contre l’isolement, ou pour confirmer leur antiesclavagisme radical.

Le cas Bouamatou, où il s’agit, pour l’essentiel, d’une affaire d’argent, entre cousins.

La question que l’on peut se poser est de savoir que restera-t-il de la « force de frappe » du FNDU, une fois délesté de ces trois « alliés » du moment, c’est-à-dire, une fois qu’IRA aura trouvé le bon attelage électoral, que les amis de O.Yessaâ auront pris leur distance par rapport à Biram et qu’un compromis financier aura été trouvé entre Aziz et Bouamatou ?

Il restera le FNDU « canal historique », c’est-à-dire ADEL, une veuve, qui a besoin de ressources pour élever ses enfants, Tewassoul, une maison de charité dont les bailleurs de fonds sont à court de fonds, Hatem,un Cavalier qui attend son jour et une UFP, qui lutte pour sa survie politique.

Cet FNDU-là, n’a pourtant pas d’autres choix que de participer aux prochaines élections, en espérant qu’il puisse y drainer les autres membres de l’opposition démocratique.

OULD EHLOU

saharamedias

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