JOURNÉE DES FPC: La journée d’échange des FPC ce 03 Décembre 2016, à la quelle j’ai eu l’honneur d’être invité, j’ai par deux fois pleuré, avant que le sourire de bonheur affiche sur mon visage et sur celui des participants, quasiment tous, et remplisse la salle de lumière d’espoir et d’espérance.
J’ai pleuré quand notre frère Cheikh Ahmad Dieng, l’héritier d’un grand savant qui a rendu service autant que tout érudit Mauritanien, sinon plus, en contribuant au côté de son ami et fidèle ami Elhadj Mahmoudou Bâ, à faire reculer l’ignorance et l’analphabétisme dans notre chère patrie, la Mauritanie; j’ai nommé Oumar Selly Dieng(Paix à leur âme!), quand il a brillamment fait un hommage vibrant, émouvant et surtout très informatif, sur nos trois martyres qui sont: Bâ Saidy; Sy Saidou; et Sarr Amadou, tous anciens officiers, capitaines de fait, assassinés lâchement le 06 Décembre 1987, par le SYSTEME RACISTE en place depuis que le colon a semé la discorde au sein du peuple mauritanien,selon sa logique coloniale, pour mieux exploiter le pays et régné sur sa population.
J’ai pleuré quand j’ai vu dendi pleuré intensément, quand j’ai croisé son regard aux yeux rougis par de chaudes larmes d’amertume et de douleur ressentie certainement par toute la salle où était présent de surcroît, le fils de Sarr Amadou. Et puis, le bonheur vint remplacer la tristesse tout le long du débat. L’échange d’idées étaient fructueux, l’ambiance heureuse, les retrouvailles joyeux, l’information fruit de ces échanges d’idées très positive, abondante et conduiseuse. Je ne portais pas ma casquette de journaliste, mais celle d’un combattant pour la justice, l’égalité, la liberté, pour tous les Mauritaniens dans une Mauritanie qui ne soit pas celle d’aujourd’hui où, la majorité écrasante de son peuple a son lot des pleurs, de souffrance quotidiens, affamée, humiliée, désavouée et marginalisée chez elle(oui chez elle, quoi qu’on puisse dire ou faire, elle est chez elle!!!, aucun historien ou anthropologue ne pourront soutenir “crédiblement” le contraire), que ne le sont des étrangers. Cette casquette justifiait ma place à cette mémorable journée.
J’étais là heureux d’être là pour écouter et partager. J’ai entendu des choses; écouté des intervenants, des contributeurs, je n’y reviens pas, car notre frère Soh Hamady et Kaw Touré, entre autres, dont je salue la pertinence es idées, et le talent communicationnel du discours messager, ont dit l’essentiel de ce qui était à dire, et répondu aux questions posées clairement, nettement, au point que finalement, tout est bien passé.
J’ai assisté aux travaux d’une journée pleinement réussie; qui s’est terminée comme elle était commencée par la musique gratuitement offerte par dendi, notre frère volontariste de toujours, Wanja Ndiaye, Jowolois, en présence de la Radio Jowol Sarre, la voix des sans voix, l’animatrice et institutrice du savoir et du loisir, pour un public sans frontière.  Un mot, un seul mot avant de terminer: le sabre exclu, c’est le verbe! Dialoguer, c’est se battre; refuser de parler à l’adversaire, c’est lui donner gratuitement la victoire!!!

Docteur Mamadou Sy-Politologue-anthropologue et journaliste.