Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Réaction de l’ex-lieutenant Sy Mohamedou

Réaction de  l’ex-lieutenant Sy MohamedouMonsieur Abderrahmane Ould Ahmed, mon propos tournant autour de la présence de civils à Inal, parmi nous, je ne vais pas perdre du temps à démonter tout ce que vous avez écrit ici. Et Dieu sait que c’est facile pour qui connait bien le contexte de l’époque.
Vous dites avoir tenté une rencontre que j’aurais refusée le 19 juin 2015, Sachez que je n’ai reçu aucun coup de fil ce jour là des personnes que vous citez. Je ne sais même pas si Samba Thiam a mes coordonnées, moi je n’ai pas les siennes. Quant à Papa Saly, il confirme ce que je savais déjà, il ne vous a ni connu en Mauritanie ni rencontré à Paris,
Ces deux là sont des témoins de votre présence à Inal dites-vous. Voilà encore une preuve supplémentaire du manque de crédibilité de votre histoire:
Samba Thiam ex sous officier de la marine, n’a jamais été à Inal. Il a été arrêté certes, mais enfermé et torturé à la base militaire de Nouadhibou. C’est là que nous l’avons trouvé à notre retour d’Inal, le 8 décembre 1990 et non le 18 mars 1991 comme vous l’affirmer. .
Venons-en à Papa Saly Kane, votre deuxième témoin, que je connais très bien. Il a quitté les rangs de la Marine Nationale le 31 octobre 1988 et a commencé à travailler à la SMAR le 15 novembre jusqu’au 8 mai 1989, date à laquelle il est déporté au Sénégal. Le 27 octobre 1990, jour de votre arrestation à Nouadhibou, votre témoin était à Dakar. En résumé, il n’a plus remis les pieds à Nouadhibou depuis 1988, soit deux ans avant votre « voyage à Inal ».
Y’en auraient-il d’autres sur l’arrière ban ?
Si toutes vos allégations sont à l’image de ce qu’on vient de voir, je pense n’avoir plus rien à vous dire. Je suis contre toutes les formes d’injustices et la falsification en est une.

Dernière chose, l’intention que vous prêtez à Biram ressemble étrangement à celle de ceux qui l’ont jeté en prison. Et pourtant vous suivez ses traces. Mais vous, vous n’agissez pas en solo, j’en doute plus.
Aux lecteurs, j’adresse toutes mes excuses. Mais ce sujet est un volet si important dans l’histoire de notre pays, ce que nous disons aujourd’hui fera partie de l’histoire qu’apprendront nos enfants, tous nos enfants (bidhanes, hratines ou kwars) de demain. Alors transmettons-leur la vérité.

Mahamadou SY

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