Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

L’AMDH exige l’application des lois qui protègent les migrants

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A l’occasion de la journée mondiale de migration, l’association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH) a organisé une conférence -débat relative à la défense des droits des migrants, sous le thème :« Plus que jamais ensemble pour affirmer et défendre les droits des migrants, des refugiés et des personnes déplacées ».

La cérémonie s’est déroulée en présence de Me Fatimata M’baye, de la présidente du Comite des victimes des violences faites aux femmes en l’occurrence Mme Lalla Aicha ainsi que des défenseurs des droits de l’homme du Mali, du Sénégal et de la Gambie.

Dans leurs interventions, les conférenciers ont mis l’accent sur les difficultés que les migrants rencontrent aussi bien dans leurs pays d’origine que dans les pays d’accueil.

« Ici en Mauritanie, ont rejette les migrants alors que dans les pays les plus civilisés, les droits des migrants sont respectés » ont-ils affirmé. Dans son allocution, Me Fatimata M’baye a dit «on ne doit pas rejeter quelqu’un par ce qu’il ne fait partie de nous, mais au contraire, on doit l’accueillir, le protéger jusqu’à preuve du contraire ».

Et d’ajouter : « il faut encourager les migrants, faire de la solidarité, il faut aussi que les organisations des droits de l’homme et la société civile veillent sur les femmes notamment les jeunes filles domestiques, car notre rôle est de contrôler , de dénoncer les faits pour inviter les autorités à l’application des lois qui protègent les migrants ». a-t-elle précisé.

De son coté, Mme Lalla Aicha a invité les associations de défenses des droits de l’homme et les migrants de trouver un espace de dialogue pour débattre ensemble sur la problématiques des migrants afin de trouver la satisfaction à leurs revendications.

Apres les interventions des conférenciers, l’assistance a suivi un film qui retrace quelques exemples des difficultés rencontrées par les migrants notamment, les violences auxquelles s’exposent les femmes dans leur exil notamment les problèmes liés au travail , à la polygamie , à l’excision ainsi que les brutalités physiques et morales subies par les migrants.

Ba Abou

 

Source: le renovateur

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