Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Category Archives: Les FPC et la Presse

La journée-rencontre FPC ex-FLAM à Massy: Notre BLOG y était!

Ce dimanche 1 Avril 2018, s’est tenue à la Bourse du travail de Massy en Île-de-France, la rencontre organisée par la section EUROPE du parti FPC ex-FLAM (Forces Progressistes du Changement). Vers 15h15, l’un des conférenciers programmés, le politologue Wane Abdoulaye a présenté le cheminement du système étatique de gouvernance très déséquilibrée entre les différentes communautés en Mauritanie. Dans son discours, il estime qu’un certain calcul politique est lisible derrière plusieurs décisions étatiques à travers le temps, tendant à marginaliser les communautés noires du pays au profit stratégique des arabo-berbères.

Le discours du 2ème intervenant est axé sur l’enrôlement controversé. Ainsi Mr N’DIAYE Abou a indexé les différentes complications rencontrées par des citoyens à tous les niveaux. Il rappelle la nécessité d’une synergie de forces vives militantes pour porter vaillamment les revendications d’une légitimité sans faille. À la fin, le 3ème conférencier est Kaaw Touré, éminent membre des FPC ex-FLAM et influent cyber-activiste. Venu tout fraîchement de la Suède, son pays de résidence, le natif de Djéol a assuré une présentation très riche et succincte de l’historique de la construction politique de la Mauritanie. Faite d’innombrables ratés au fil du temps selon l’ex flamiste, cette construction politique est dans l’impasse par évidence. Il est lieu pour eux, le parti FPC ex-FLAM, de proposer une large et profonde autonomisation des ensembles régionaux sensiblement homogènes. Il a rappelé que la réforme de régionalisation mise en place par le régime actuel n’est qu’une copie inachevée de ce qui a été proposée par son mouvement.

Les séances de questions et d’échanges ont été très fructueuses pour l’assistance. À noter le délicieux goûter servi gratuitement et un moment convivial avec les prestations artistiques (musiques et chants) au final.

Reportage assuré pour le BLOG par K.S

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Mauritanie: les FPC prennent leur distance avec l’opposition

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A partir de maintenant les Forces progressistes pour le Changement ex-FLAM gèlent leur participation au Groupe 8 de l’opposition mauritanienne pour des raisons manifestes liées à son manque de volonté de changer le système mis en place par les régimes successifs de Nouakchott depuis 1960. Ainsi en a décidé cette semaine le parti négro-mauritanien non encore reconnu officiellement dans une déclaration publiée à Nouakchott par la presse nationale. Une prise de position considérée par les observateurs comme un démarquage net avec l’opposition.

Le navire G8 groupe de partis d’opposition en plus du FNDU qui regroupe plus de 10 partis aura navigué seulement quelques mois avant la grosse vague qui vient le secouer cette semaine pour débarquer un passager assez encombrant qui ne veut plus poursuivre le voyage. Le contestataire ce sont les FPC ex-FLAM qui avaient pris le départ avec le dialogue national fin 2017 pour apporter leur contribution malgré sa non reconnaissance officielle au débat sur la réforme constitutionnelle imposée par le président mauritanien. Tout en gardant son autonomie de parti avant-gardiste des libertés. Ainsi le compagnonnage avec le G8 n’est rien d’autre pour le chef historique des FPC Samba Thiam qu’une volonté à trouver un consensus avec l’opposition démocratique pour changer fondamentalement le pays. Le référendum qui a conduit au changement des symboles nationaux et à la mise en place de conseils régionaux et également la répression contre l’opposition après cette réforme constitutionnelle et le manque de stratégie collective de l’opposition sont autant de raisons qui ont poussé les FPC à quitter le comité de suivi du dialogue national. Et pour éviter d’être instrumentalisé par le pouvoir huit mois après les FPC décident de geler leur participation au G8 qui ne semble pas manifestement animé de la volonté de changer le système mauritanien mis en place depuis 1960. C’est le sens de la déclaration du parti publié cette semaine à Nouakchott par la presse nationale. Pour les FPC la contradiction principale c’est que l’opposition ou les chefs de l’opposition sont plus tournés vers le changement de régime que le système lui-même à caractère raciste excluant les noirs. C’est clair pour les observateurs il s’agit d’un démarquage net de la façon de faire de la politique pour éviter toute complicité avec le pouvoir. Une prise de position qui rejoint celle du président de l’AJD-MR Ibrahima Mokhtar Sarr ancien Flamiste et ancien prisonnier de Oualata sous le régime de Ould Taya qui avait en un moment donné côtoyé le régime de Ould Aziz.

Yaya Cherif Kane- Journaliste. Rouen-France.

 

 

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Mauritanie:Samba Thiam recadre la loi incriminant la discrimination

Image may contain: 1 person, sitting and indoorAu moment où les FPC lancent une pétition internationale pour la reconnaissance de leur parti , Samba Thiam revient cette semaine sur les dérives autoritaires de la nouvelle loi mauritanienne incriminant la discrimination.Le chef historique des FPC ex-FLAM s’inquiète que désormais ses compatriotes soient condamnés sur des intentions et non sur des actes faisant allusion en particulier aux défenseurs des droits de l’homme.Le leader négro africain prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer l’amalgame sur les pratiques discriminatoires en Mauritanie.

Les nominations ministérielles quasi exclusivement Beydanes, des citoyens négro africains et Hratins innocents assez souvent emprisonnés pour lèse-majesté, de grandes écoles militaires réservées plus à la communauté arabo-berbère, une armée de plus en plus arabisée, un recensement biométrique discriminatoire .Autant d’exemples sur la discrimination raciale, ethnique ou clanique pointés par le président des FPC pour dénoncer la nouvelle loi incriminant la discrimination en Mauritanie.Pour Samba Thiam qui relance le débat sur la scène nationale au moment où son parti vient de lancer une pétition internationale pour la reconnaissance des FPC cette loi ouvre un boulevard aux dérives autoritaires du régime de Ould Aziz qui laisse peu de place à la présomption de l’innocence.Le leader noir s’inquiète du manque de clarté de l’esprit de la loi.Désormais ses compatriotes pourraient être condamnés sur leurs intentions et non sur leurs actes faisant allusion aux combattants de la liberté dans le cadre de leur lutte pour le respect des droits de l’homme.Ce flou juridique entretenu sciemment par Ould Aziz porte préjudice à la cohésion sociale et à l’unité nationale.Samba Thiam pointe le difficile vivre-ensemble symbolisé par une xénophobie envers surtout les étrangers africains confrontés quotidiennement à la brutalité des policiers dans le cadre des expulsions.Ce n’est pas étonnant que ce nouveau dispositif législatif ne mentionne pas les délits de faciés et toutes les autres discriminations liées à l’origine au niveau de l’emploi de l’école et des hautes responsabilités de l’Etat. Cette imperfection n’a pas échappé au chef historique des FPC qui n’hésite pas à renvoyer cette responsabilité historique aux députés qui ont voté cette loi.Au delà du symbole le chef historique des FPC prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer les amalgames sur les pratiques discriminatoires.L’adoption de cette loi fait partie des vieilles recettes de Ould Aziz pour toucher les aides internationales et tromper l’opinion publique.L’ancien prisonnier de Ould Taya n’est pas dupe et conclut que la seule et unique motivation du président mauritanien est d’étouffer l’opposition.Une intimidation qui va encore durer au moins jusqu’aux présidentielles de 2019.

Yaya Cherif Kane– Journaliste
ROUEN- FRANCE

 

Au moment où les FPC lancent une pétition internationale pour la reconnaissance de leur parti , Samba Thiam revient cette semaine sur les dérives autoritaires de la nouvelle loi mauritanienne incriminant la discrimination.Le chef historique des FPC ex-FLAM s’inquiète que désormais ses compatriotes soient condamnés sur des intentions et non sur des actes faisant allusion en particulier aux défenseurs des droits de l’homme.Le leader négro africain prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer l’amalgame sur les pratiques discriminatoires en Mauritanie.

Les nominations ministérielles quasi exclusivement Beydanes, des citoyens négro africains et Hratins innocents assez souvent emprisonnés pour lèse-majesté, de grandes écoles militaires réservées plus à la communauté arabo-berbère, une armée de plus en plus arabisée, un recensement biométrique discriminatoire .Autant d’exemples sur la discrimination raciale, ethnique ou clanique pointés par le président des FPC pour dénoncer la nouvelle loi incriminant la discrimination en Mauritanie.Pour Samba Thiam qui relance le débat sur la scène nationale au moment où son parti vient de lancer une pétition internationale pour la reconnaissance des FPC cette loi ouvre un boulevard aux dérives autoritaires du régime de Ould Aziz qui laisse peu de place à la présomption de l’innocence.Le leader noir s’inquiète du manque de clarté de l’esprit de la loi.Désormais ses compatriotes pourraient être condamnés sur leurs intentions et non sur leurs actes faisant allusion aux combattants de la liberté dans le cadre de leur lutte pour le respect des droits de l’homme.Ce flou juridique entretenu sciemment par Ould Aziz porte préjudice à la cohésion sociale et à l’unité nationale.Samba Thiam pointe le difficile vivre-ensemble symbolisé par une xénophobie envers surtout les étrangers africains confrontés quotidiennement à la brutalité des policiers dans le cadre des expulsions.Ce n’est pas étonnant que ce nouveau dispositif législatif ne mentionne pas les délits de faciés et toutes les autres discriminations liées à l’origine au niveau de l’emploi de l’école et des hautes responsabilités de l’Etat. Cette imperfection n’a pas échappé au chef historique des FPC qui n’hésite pas à renvoyer cette responsabilité historique aux députés qui ont voté cette loi.Au delà du symbole le chef historique des FPC prône une journée nationale contre les discriminations pour déjouer les amalgames sur les pratiques discriminatoires.L’adoption de cette loi fait partie des vieilles recettes de Ould Aziz pour toucher les aides internationales et tromper l’opinion publique.L’ancien prisonnier de Ould Taya n’est pas dupe et conclut que la seule et unique motivation du président mauritanien est d’étouffer l’opposition.Une intimidation qui va encore durer au moins jusqu’aux présidentielles de 2019.

Yaya Cherif Kane– Journaliste
ROUEN- FRANCE

 

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L’éditorial de La Nouvelle Expression : La vie politique des militants alimentaires … !

WhatsApp. Un phénomène de société, un outil d’expression libre grandement utilisé par les Mauritaniens. Mon propos n’est pas de parler de cette application et de l’usage qu’en font certaines personnes. Mon propos va se focaliser surtout sur ces hommes et femmes qui pensent, par cet outil, pouvoir suborner tout le monde. Toutefois, un homme et ses discours ont suscité ses lignes.
Par la force des plateformes  libres et gratuites sur le web, une autre façon de faire la politique vient de voir  le jour. Des plateformes comme WhatsApp comblent, pour les Mauritaniens, le vide de l’audiovisuel qui n’arrive pas à se développer.  Un espace des débats où aucune thématique n’est épargnée. On y parle politique, culture, économie mais surtout société ; une société archaïque et malade. Et de ces sujets, on entend des débats intéressants, des interventions de nature à contribuer davantage à l’éveil  et à l’émancipation du citoyen. Cependant, des troubadours  ou des nouveaux héros – je ne sais de quel trophée ils peuvent se prévaloir –  s’invitent au débat avec des propos ni queue ni  tête et parfois des contrevérités malsaines et des galimatias à faire dormir débout. Ils viennent au débat avec des propos comme ceux d’un homme victime de cauchemar et qui sursaute de son lit après un sommeil profond.
Ils s’autoproclament nouveaux  leaders politiques  noirs, non sans essayer d’enterrer les hommes et les femmes qui ont tout donné et tout perdu dans le combat pour la défense et la sauvegarde de l’intérêt  d’une Mauritanie juste et égalitaire ; mais surtout au service d’une communauté meurtrie.
Ibrahima Moctar Sarr, Kane Hamidou Baba, Ba Mamadou Alassane, Diawara Gagny, Biram et Brahim sont tous passés au vitriol et couverts d’opprobre par ces nouveaux messies sortis de nulle part ; messies à l’attitude outrancière et qui n’excellent que dans le m’as-tu-vu et  la polémique sans objet.  Ils vilipendent les hommes de valeurs dont le combat a été constant et mené avec détermination  et cohérence. Dans leur histoire politique, il y a eu des erreurs certes, mais Le parfait est du ressort du Tout Puissant et non de l’homme.
La vie politique  des militants  alimentaires ne dure que le temps d’une mousse  de savon  dont la durée de vie va avec l’action du baigneur. Ces hommes et femmes  de politiques d’occasion  pointent leur nez dans toutes les occasions, comme des vautours sur un cadavre. Ils multiplient les prouesses pour servir le pouvoir chancelant qui a coulé le pays. Mais qu’ils se ressaisissent et revoient leur copie : vouloir détruire l’action des figures emblématiques de notre histoire politique récente ne prospérera pas car il relève de la bouffonnerie de mauvais goût.
Ba Mamadou Alassane, du parti PLEJ,  a dédié toute sa vie à la Mauritanie juste. Il est toujours égal à lui-même ; son discours et son positionnement politique ne se marchandent pas.
Gagny Diawara ou CRSM, est, à lui seul, une histoire ; lui qui, de tout temps, s’est attelé à diagnostiquer les maux de la Mauritanie pour réétudier ce projet de pays mal pensé, en optant pour les états généraux de la refondation.
Sarr Ibrahima Moctar, est une victime qui a su toujours relever la tête. Un homme qui refuse de se faire piétiner. Un digne symbole de la résistance  pacifique et équilibrée contre l’anéantissement  et le bannissement communautaire.
Kane Hamidou Baba, c’est la constance dans le combat  pour une Mauritanie libérée de la myopie politique pour un développement harmonieux d’une Nation qui se cherche mais aussi un intellectuel tolérant au verbe légendaire.
Samaba Thiam ou le FLAM qui pèse et continue à peser sur l’échiquier politique, la constance et la détermination  du politique du refus  de la compromission. Samba, c’est toute une histoire ; histoire de combat contre l’épuration ethnique. Un idéal pour la justice et l’égalité citoyenne.
Ce sont ces Hommes dignes et courageux qu’un  politicien (un hurluberlu, dirais-je) de la nouvelle génération des parti-politico-alimentaires  vilipende. Un hurluberlu sorti de nulle part, un diable sorti d’on ne sait quelle boîte. C’est ahurissant
Malheureusement, ici et là en Mauritanie,  pour arriver à ses fins, on se permet tout et son contraire. On se fout de la mémoire, on se fiche volontairement de notre miroir collectif ; un miroir qui nous renseigne sans mentir.
On peut  être bas, trop bas et être lassé de sa situation économique ; mais de là à dénaturer notre histoire politique, c’est impardonnable. Oui, on ne peut pardonner ces pêcheurs en eau trouble qui ternissent l’image de ceux qui ont fait mieux qu’eux ; on ne peut accepter la volonté affichée de ces canailles qui veulent déconstruire l’histoire du pays, qui applaudissent les tenants de l’hégémonie raciale qui plombe la Mauritanie, notre Mauritanie.

Camara seydi Moussa

http://nouvelleexpression.org

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Mauritanie : Samba Thiam initie des mesures concrètes pour la réconciliation nationale

altLa tentative du gouvernement de régler le passif humanitaire par des indemnisations des veuves et orphelins des 28 soldats noirs assassinés en 91 à Inal suscite des réactions au sein de la classe politique mauritanienne. Parmi les les plus pertinentes figurent celles du chef historique des FPCex-Flam qui prône des mesures pour une réconciliation nationale durable.

Pour Samba Thiam la cause profonde de la difficile cohabitation est politique et réside dans la rupture de l’équilibre des différentes communautés. L’ancien prisonnier politique de Ould Taya pointe ainsi la politique d’exclusion depuis l’indépendance jusqu’à nos jours de plus de la moitié des mauritaniens dans les affaires de l’Etat.Et à juste titre c’est une grave erreur pour le régime de Ould Aziz de croire que solder le passif humanitaire suffirait à réconcilier tous les mauritaniens insiste le président des FPC qui conclut dans une déclaration à la presse nationale cette semaine à Nouakchott que la réconciliation nationale passe par l’apaisement et la refondation du pays.

Le président des FPC passe à l’offensive cette semaine à Nouakchott dans une déclaration à la presse nationale sur la question nationale.L’occasion pour Samba Thiam de recadrer les intentions politiques du régime de Ould Aziz qui tente de résoudre le passif humanitaire par des indemnisations des veuves et orphelins des 28 soldats noirs assassinés en 91 à Inal. Cette réouverture du dossier par le ministre de la défense cette semaine après l’échec du 28 novembre à Kaédi est considérée par les observateurs comme une fuite en avant pour retarder les poursuites contre tous les criminels officiers de l’armée.

En réaction à cette politique négationniste le leader négro-mauritanien refuse la fatalité et l’impunité et ouvre ainsi de nouvelles perspectives sur la difficile cohabitation piétinée par les différents locataires du palais de Nouakchott depuis 1960. Ancien prisonnier politique de Ould Taya il est le mieux placé pour jeter un regard sur le blocage du passif humanitaire. L’arrivée au pouvoir de Ould Aziz en 2009 n’a rien changé mais au contraire l’exclusion systématique des noirs dans les affaires de l’Etat s’est empirée avec le durcissement du régime par la répression policière des militants anti-esclavagistes de militants de mouvements citoyens voire des leaders de l’opposition .Par nature cette question nationale est très sensible.Sa solution est dictée par l’impératif de justice et d’équité.Pour Samba Thiam la cause profonde du passif humanitaire est politique et réside dans la rupture de l’équilibre du mieux vivre ensemble.Le président des FPC avertit que c’est une grave erreur pour Ould Aziz de croire que solder le passif humanitaire suffirait à réconcilier tous les mauritaniens.

Dans la perspective de bonnes résolutions le charismatique opposant prône une commission « Vérité et Réconciliation » sur toutes les violations commmises par les régimes de 86 à 91 contre la communauté noire.Cette instance nationale devra être indépendante avec une mission principale de procéder à des enquêtes et d’entendre les victimes et les présumés criminels.Cet apaisement passe par un devoir de vérité, de justice de réparation et de mémoire pour une véritable cohésion sociale.Pour Samba Thiam il s’agira également de refonder le pays pour une nouvelle identité mauritanienne arabo-africaine avec en toile de fond une charte fondamentale pour le respect de toutes les communautés.C’est un long processus.D’autres pays comme l’Afrique du Sud, le Rwanda etc…l’ont réussi.Il a fallu plus d’un siècle pour certains et plus de 50 ans pour d’autres.

Bakala Kane

(Reçu à Kassataya le 14 décembre 2017)

Kassataya

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