Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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Aziz persiste et signe

La police chargée des crimes économiques et financiers a tenu dans la soirée du dimanche 27 septembre une série de réunions pour des séances de confrontation entre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et un certain nombre de ses plus grands collaborateurs au cours des deux mandats passés au pouvoir entre 2009 et 2019. Selon les sources d’Al Akhbar, Ould Abdel Aziz, qui a été reconvoqué par la police pour la quatrième fois ce dimanche avant de le relaxer, a refusé de répondre dans le cadre de la confrontation avec ses anciens collaborateurs préférant répéter à qui veut l’écouter: ” En vertu de l’article 93 de la constitution,  je refuse de répondre à vos questions “. La police des crimes économiques a réservé les audiences du dimanche soir aux dossiers :
1. Dossier de la Sonimex dans lequel Aziz a été confronté à Bemba Ould Daramane (ancien ministre du commerce),  Merteiji Ould El wavi (ancien DG de la Sonimex), Sid’Ahmed Ould Raiss (ancien gouverneur de la BCM). La confrontation entre ces personnalités tournait autour d’une garantie financière accordée pour faire venir un investisseur étranger qui a fait perdre à la société 120 millions d’anciennes ouguiyas après la fuite de l’intermédiaire .
2. Marché de l’ancien aéroport :
Dans ce dossier,  la confrontation a eu lieu entre Ould Abdel Aziz et l’homme d’affaires Mohyedine Ould Ahmed Salek,  l’ancien ministre des transports, Yahya Ould Hademine sur les conditions et raisons ayant motivé la construction de l’aéroport,  Moktar Ould Diay sur la convention d’octroi d’un prêt au profit de la société Ennejah,  Mohamed Salem Ould Béchir ancien ADG de la Snim,  Mohamed Abdallahi Ould Oudaa,  ancien ADG,  tous deux interrogés sur les modalités de ce prêt de 50 millions de dollars.
3. Dossier de l’ENER : confrontation entre Mohamed Ould Abdel Aziz, Yahya Ould Hademine et Mohamed Salem Ould Béchir
4. Fondation de la Snim : La confrontation a eu lieu entre Mohamed Ould Abdel Aziz et Ahmedou Ould Jelvoune,  ancien ministre de la santé autour de la construction par la Fondation de l’hôpital des maladies virales,  Yahya Ould Hademine et Mohamed Abdallahi Ould Oudaa sur la construction d’une maison au profit de l’ancien président en Inchiri, Sid’Ahmed Ould Babe,  ancien commissaire à la sécurité alimentaire sur l’acceptation et la distribution des aliments de bétail achetés par la Fondation de la Snim auprès du groupe Ghadda préalablement refusés par le CSA,  Hassena Ould Ely,  ancien ADG de la Snim et Mohyedin Ould Ahmed Salek sur le marché de la vente du gisement de F’derik.

le calame

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Aziz persiste et signe

La police chargée des crimes économiques et financiers a tenu dans la soirée du dimanche 27 septembre une série de réunions pour des séances de confrontation entre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et un certain nombre de ses plus grands collaborateurs au cours des deux mandats passés au pouvoir entre 2009 et 2019. Selon les sources d’Al Akhbar, Ould Abdel Aziz, qui a été reconvoqué par la police pour la quatrième fois ce dimanche avant de le relaxer, a refusé de répondre dans le cadre de la confrontation avec ses anciens collaborateurs préférant répéter à qui veut l’écouter: ” En vertu de l’article 93 de la constitution,  je refuse de répondre à vos questions “. La police des crimes économiques a réservé les audiences du dimanche soir aux dossiers :
1. Dossier de la Sonimex dans lequel Aziz a été confronté à Bemba Ould Daramane (ancien ministre du commerce),  Merteiji Ould El wavi (ancien DG de la Sonimex), Sid’Ahmed Ould Raiss (ancien gouverneur de la BCM). La confrontation entre ces personnalités tournait autour d’une garantie financière accordée pour faire venir un investisseur étranger qui a fait perdre à la société 120 millions d’anciennes ouguiyas après la fuite de l’intermédiaire .
2. Marché de l’ancien aéroport :
Dans ce dossier,  la confrontation a eu lieu entre Ould Abdel Aziz et l’homme d’affaires Mohyedine Ould Ahmed Salek,  l’ancien ministre des transports, Yahya Ould Hademine sur les conditions et raisons ayant motivé la construction de l’aéroport,  Moktar Ould Diay sur la convention d’octroi d’un prêt au profit de la société Ennejah,  Mohamed Salem Ould Béchir ancien ADG de la Snim,  Mohamed Abdallahi Ould Oudaa,  ancien ADG,  tous deux interrogés sur les modalités de ce prêt de 50 millions de dollars.
3. Dossier de l’ENER : confrontation entre Mohamed Ould Abdel Aziz, Yahya Ould Hademine et Mohamed Salem Ould Béchir
4. Fondation de la Snim : La confrontation a eu lieu entre Mohamed Ould Abdel Aziz et Ahmedou Ould Jelvoune,  ancien ministre de la santé autour de la construction par la Fondation de l’hôpital des maladies virales,  Yahya Ould Hademine et Mohamed Abdallahi Ould Oudaa sur la construction d’une maison au profit de l’ancien président en Inchiri, Sid’Ahmed Ould Babe,  ancien commissaire à la sécurité alimentaire sur l’acceptation et la distribution des aliments de bétail achetés par la Fondation de la Snim auprès du groupe Ghadda préalablement refusés par le CSA,  Hassena Ould Ely,  ancien ADG de la Snim et Mohyedin Ould Ahmed Salek sur le marché de la vente du gisement de F’derik.

le calame

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Mauritanie: les victimes des exactions du passé ne renoncent pas à demander justice

Mauritanie: les victimes des exactions du passé ne renoncent pas à demander justiceLe360afrique – Plus de 30 ans après les faits, des Mauritaniens ayant souffert d’exactions ou d’atteinte à leurs droits humains fondamentaux, ou leurs ayants droit, ne renoncent pas à obtenir réparation et continuent leur lutte, malgré de nombreux obstacles.

Une importante délégation du Cadre de concertation des victimes des événements de 1989-1992 (CC/VE), conduite par son président, Sylla Samba Demba, s’est rendue en audience à Nouakchott auprès du président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), maître Ahmed Salem ould Bouhoubeini.

L’entretien avec le président de la CNDH, organe consultatif, qui conseille le gouvernement et le parlement dans le domaine des droits humains, a porté sur ce passé, qui, plus près de trois décennies après les faits, est encore ressenti comme “douloureux” par ses victimes, annonce un communiqué de la CC/VE, rendu public, mercredi 23 septembre 2020.

Les exactions et atteintes aux droits humains dénoncés par la CC/VE ont eu lieu sous le régime du colonel Maaouya ould Sid’Ahmed Taya.

Au cours de cette période, qui aura duré trois années, des déportations, des expropriations arbitraires, de multiples violations des droits humains ont été commises, ainsi que des exécutions extrajudiciaires qui ont ciblé plusieurs centaines de militaires issus de la communauté négro-africaine, entre septembre 1990 et février 1991.

«Les échanges ont tourné autour du passif humanitaire, notamment des voies et moyens pour régler ce problème, qui reste une épine au pied de la Mauritanie. La délégation a trouvé une oreille attentive auprès du président de la CNDH. Ce qui a permis de rappeler les morts, les handicapés à vie, la situation des veuves et orphelins, qui reste d’actualité, malgré une amorce timide de règlement», indique un communiqué de la CC/VE.

Comptant dans ses rangs de nombreuses victimes des événements de 1989-1992, la CC/VE est une coalition composée de plusieurs associations les regroupant, dont le Collectif des rescapés militaires (COREMI), l’association Mooyto Koota, l’Union des hommes d’affaires (UHA), l’ONG REVE civile et militaire…

La délégation a sollicité l’implication du président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dans la recherche d’une solution juste et équitable, fondée sur “quatre devoirs”: le “devoir de vérité”, le “devoir de justice”, le “devoir de réparation” et le “devoir de mémoire”.

Le président de la CNDH a exprimé la disponibilité de l’institution qu’il dirige pour la recherche d’une solution, et indiqué des pistes à celle-ci.

Il a tenu à rappeler que cette organisation était au service des Mauritaniens, et ne ménagera aucun effort pour contribuer au respect des droits humains et à leur sensibilisation.

De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck

cridem

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CVE/VR: Déclaration sur la situation politique de notre pays.

La CVE/VR suit avec intérêt les derniers développements de l’actualité politique nationale faisant

suite au rapport de la commission d’enquête parlementaire sur certains crimes économiques commis
pendant les deux mandats du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. S’il faut se féliciter du fait que,
pour la première fois dans notre pays, le parlement assume son rôle de contrôle de l’action
gouvernementale et des suites judiciaires relatives à ce dossier, il convient de s’interroger sur la
volonté du pouvoir de Mohamed Ould Cheikh Ghazouani de s’attaquer à la question autrement plus
vitale et centrale de la cohabitation entre nos différentes composantes nationales et des tares qui la
plombent.

En effet, si en si peu de temps l’on a pu diligenter une telle enquête qui a abouti à l’interpellation
d’un ancien chef de l’état, comment comprendre que l’on ne puisse initier une enquête pour mettre
la lumière sur le génocide des années de braises, en arrêter les responsables et les exécutants, et
mettre fin ainsi à la suspicion entretenue qui mine, depuis plus de 30 ans, les relations
intercommunautaires dans notre pays.

La CVE/VR :
– ose espérer que le processus entamé suite à l’enquête parlementaire sera mené à bout dans
le strict respect de la loi
– Appelle le régime du Président Ghazouani à prendre à bras le corps la problématique de
l’unité nationale en appelant à un dialogue inclusif pour rediscuter du contrat national et
mettre fin à toutes les formes de discrimination.

Nouakchott, le 21 août 2020

La Cellule de Communication

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Arrestations de 7 présumés trafiquants de drogue et saisie de 700 kilos

Une patrouille de l’armée mauritanienne a arrêté une bande composée de 7 trafiquants présumés qui se déplaçait sur la frontière avec le Mali, rapporte dimanche l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), un organe du gouvernement.
« Après avoir surveillé un groupe de trafiquants se déplaçant le long de la frontière avec la République du Mali, à la date du 10 avril, l’armée nationale a mis en œuvre une opération conjointe entre les forces terrestres et aériennes, qui a permis l’interception de trafiquants, la destruction de leurs véhicules, ainsi que la saisie d’équipements et d’une importante quantité de drogue. Ainsi que l’arrestation de 7 trafiquants, la destruction de 2 voitures (Toyota Land Cruiser), la confiscation d’une Toyota Land Cruiser, la saisie d’une arme, de 4 chargeurs kalachnikov munis de munitions, d’un téléphone Thuraya, de 3 téléphones portables et la saisie 700 kilogrammes de drogue, alors qu’une cargaison de 1800 kilogrammes a été brûlée avec les voitures qui la transportaient ».

le calame

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