Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Biram et ses compagnons sont des détenus d’opinion (collectif de défense)

BIRAMANI: Les avocats du collectif de défense de Biram Ould Abeid et ses compagnons ont déclaré, dimanche au siège du FONADH, au cours d’un point de presse, que Biram Ould Dah et ses codétenus sont des prisonniers d’opinion. Il le sont parce que, a souligné, Me Mohamed Ould Bilal « il s´agit de militants de droits humains qui se sont adressés à qui de droit pour dénoncer un cas avéré de pratique d’esclavage dont le victimes sont deux mineures. Me Ould Bilal a ajouté : « Je voudrai souligner ici que, jusqu’à présent, Biram n’a pas été consulté par un médecin, comme l’aurait dit certains ». Nous soulignons, a-t-il poursuivi, que le centre de cette affaire est la pratique de l’esclavage, mais il y a eu une campagne médiatique qui abouti à a déformation des faits, jusqu’à en cacher les mobiles réels.Pour sa part Me El-Id Ould Mihameden, a indiqué : « Il s’agit d’un cas d’esclavage que Biram et ses compagnons on dénoncé. C’est un crime que chaque citoyen a le devoir de dénoncer devant les autorités, notamment quand les victimes son des mineures. Vouloir le cacher ou ne pas en rendre compte est passible de poursuite judicaire ». Aussi a-t-il précisé, la femme « esclavagiste » est aujourd’hui soumise à une procédure judiciaire.

Intervenant à cette occasion, Me Mohamed Ould Ahmed Miské a mentionné qu’il ya eu déformation des faits dés le début de cette affaire, du moment a-t-il dit que notre client est jeté en prison pour « flagrant délit », à un moment où il n’ya pas eu la réunion des conditions permettant cette qualification des faits.

« Biram a été accusé et emprisonné à tort et nous espérons qu’il ne subisse pas l’arbitraire au cours du procès. Nous avons toute la confiance en la cour qui va le juger ».
Bilal Ould Dick avocat de ce collectif a pris la parole pour mentionner que son client (Biram) a été inculpé sur le fondement de « flagrant délit », alors qu’il n’en a pas été question.
Biram e ses compagnons ont dénoncé les faits devant le hakem, lequel a commissionné la police pour les accompagner et en aire le constat, mais les fait ont été bouleversées de façon spectaculaire, pour que ces derniers se retrouvent en prison.

Par ailleurs les avocats ont évoqué la nécessité de respecter la présomption d’innocence dans le cas de leur client qui, aujourd’hui, selon eux, n’a droit qu’à de rares visite d sa famille de laquelle il est séparée par une grille.

Prennat la parole a cours de ce point de presse, Boubacar Ould Messaoud a souligné que cette affaire « consacre le retour du déni de l’esclavage ». Certes a-t-il dit « Biram est un provocateur dont les propos dérangeants, parfois violents, auquel on prépare un linceul depuis deux ans, mais il n’a jamais porté la main sur quiconque ».

Ould Messaoud a ajouté que de nombreuses organisations internationales soutiennent la cause de Biram et de ses compagnons et Amnesty International considère qu’ils sont des détenus d’opinion.

ANI

 

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