Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Religion/ Ould Mkhaitir, l’espoir est permis

Religion/ Ould Mkhaitir, l’espoir est permisLe jeune « mouhalème » (celui qui sait), Mohamed Mkhaitir, condamné pour apostasie est-il plus « criminel » que ceux qui ont fait quinze fois pire que lui, en plein mois de miséricorde (ramadan) ? Nos oulémas qui veulent se donner de la contenance, ne toucheront pas un seul cheveu de ce garçon, bien au contraire, son dossier semble être devenu une patate chaude pour eux. A écouter certains jeunes imams dans les mosquées le vendredi, c’est bien Le Saint-Coran qui met en garde contre « ceux qui spéculent sur les versets de Dieu » (XL, 35). Et c’est à ce travail de sape que se livrent ceux dont les élucubrations enflammées, cherchent à étouffer les vaines paroles du Livre.Le Saint Livre est revenu sur une batterie de mesures, contre toute dérive : « Il n’y a pas de contrainte en religion » (1,256), « que celui qui veut croire croie, que celui qui ne veut pas croire, reste incroyant » (XVIII, 29). « Ne traitez pas en infidèle, celui qui vous dit paix » (IV, 84). Le pauvre gosse en voyant qu’il n’avait été compris, l’a dit. Alors que veut-on ?

« Celui qui tue un innocent, est considéré comme avoir tué tous les hommes » (IV, 82), « ne tuez aucun être humain, c’est une chose sacrée » (VI, 151) etc. S’il y a une dérive que l’Islam condamne sans rémission, c’est celle qui consiste à trouver des associés à Dieu (IV 48, 116), à faire croire que quelqu’un peut détenir une parcelle de son pouvoir.

Aussi, l’espoir est permis, pour un pauvre innocent qui a rencontré des gens qui ne savent pas lire entre les lignes, et dont le peuple a retenu qu’ils ont la fâcheuse habitude de ne voir et juger les choses et les phénomènes de la société, qu’à partir du prisme déformant de leurs intérêts étroits.

ADN

Source : Rédaction Cridem

Commentaire :

La justice mauritanienne pourrait rectifier ses dysfonctionnements si elle décide d’annuler sa décision de peine de mort contre une personne innocente, dont le seul « délit » a été celui de faire usage de sa liberté d’expression, garantie par la Constitution de la Mauritanie.
Mariella Villasante
 
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