Mauritanie: torture de détenus mineurs
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Certaines images montrent les traces de torture sur les bras d’un détenu mineur. D’autre laissent voir un mineur, ligotés et accroché sur un poteau.
Contactée par Alakhbar, une source au sein de la “Direction mauritanienne des prisons et des affaires pénitentiaires” a démenti la pratique de torture, ajoutant que les gardes pénitentiaires n’osent plus faire correctement leur travail de peur d’être accusés de pratiquer de la torture.
Quelques 80 mineurs sont détenus à la prison centrale de Nouakchott. Certains ont entamé une grève de la faim depuis plusieurs jours protestant contre la mort d’un des leurs après une intervention chirurgicale.
Voir images (les visages sont floutés après consultation d’experts juridiques)
Un rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme-Mauritanie, avait fait était de l’envoi en prison de huit (8) gardes pénitentiaires pour avoir torturé des détenus à la prison civile de Dar Naim. Ils ont été condamnés à quatre et six ans de prison.
Le rapport avait aussi constaté «insalubrité » et « surpopulation carcérale» dans cette prison de Dar Naïm où résident 800 détenues dépassant ainsi sa capacité d’accueil qui est de 300 détenus.
Le rapport avait aussi déploré des conditions de détention qui ne répondent pas aux normes internationales et des manquements sur le plan sanitaire.
Les prisonniers, dont certains souffrent de détention préventive abusive, n’ont droit qu’à une allocution de nourriture de 300 UM, soit moins d’un Euro par jour.
Recemment, un détenu à la prison civile de Dar Naïm s’est plaint auprès d’Alakhbar d’avoir été «à plusieurs reprises » «victime d’agressions sexuelles » de la part de ses codétenus.
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