Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Mauritanie : septembre 86 début de la répression des FLAM à Nouakchott

Mauritanie : septembre 86 début de la répression des FLAM à NouakchottLes mauritaniens se souviennent encore de ce septembre noir en 86 qui symbolise la répression des militants des FLAM ( Forces de Libération Africaines de Mauritanie) par le régime de Ould Taya pour avoir publié le « Manifeste du négro mauritanien opprimé ».Les Flamistes dénonçaient la politique d’exclusion des Noirs dans le pays et le caractère raciste de ce régime. Les combattants de la liberté proposaient aussi des solutions à la difficile cohabitation écornée depuis l’indépendance par les différents locataires du palais de Nouakchott. Beaucoup d’entre eux connaîtront les affres des geôles de Oualata et quatre martyrs tomberont sur le champ d’honneur. Les FPC n’oublient pas et nous invitent à commémorer leur mémoire.Il y’a 29 ans, les FLAM étaient l’épicentre de la politique raciste du régime de Ould Taya quand le mouvement de libération de Mauritanie à peine né publia le « Manifeste du négro mauritanien opprimé ».La suite une répression la plus odieuse contre les militants et notamment les cerveaux qui vont être arrêtés avant d’être transférés à Oualata. Quatre d’entre eux y trouveront la mort sans aucune réaction de l’opinion nationale et internationale. Il s’agit de l’écrivain Tène Youssouph Guèye de l’ancien ministre Tafsir Djigo du lieutenant Abdoul Khoudous Ba et du Maréchal de logis Alassane Oumar. Cette page la plus sombre de l’histoire contemporaine du pays est rappelée aujourd’hui par les FPC ex-FLAM qui entendent alerter l’opinion sur la nécessaire unité nationale et à faire de ce septembre noir un temps fort de réflexion et d’action pour résoudre la cohabitation. Un devoir de mémoire et de justice pour une véritable réconciliation nationale. Le Manifeste de 86 est aujourd’hui d’actualité dans un contexte d’un régime qui suit les traces d’un régime qui n’a apporté que désolation et exclusion au sein de la communauté noire et déporté en 89 plus de 60 000 mauritaniens vers le Sénégal et le Mali. Le régime de Ould Aziz a initié depuis juillet 2009 un génocide biométrique qui continue de « dénégrifier » la Mauritanie. La répression des combattants des droits de l’homme est au cœur de cette politique avec les emprisonnements du président de l’IRA et de son numéro deux et du président de l’Association Kawtal en liberté provisoire pour des raisons de santé. En miroir Ould Aziz nourrit les mêmes méthodes que ses prédécesseurs. Dans ce contexte la Mauritanie déjà affaiblie par des décennies de dictature militaire voit son rôle amoindri de tampon entre le monde arabe et africain. Les FPC le savent aujourd’hui. L’émergence d’une convergence de lutte avec tous les autres mouvements mauritaniens est souhaitable pour résoudre la question nationale.CHERIF KANE-JOURNALISTE.ROUEN-FRANCE.Les mauritaniens se souviennent encore de ce septembre noir en 86 qui symbolise la répression des militants des FLAM ( Forces de Libération Africaines de Mauritanie) par le régime de Ould Taya pour avoir publié le « Manifeste du négro mauritanien opprimé ».

Les Flamistes dénonçaient la politique d’exclusion des Noirs dans le pays et le caractère raciste de ce régime. Les combattants de la liberté proposaient aussi des solutions à la difficile cohabitation écornée depuis l’indépendance par les différents locataires du palais de Nouakchott. Beaucoup d’entre eux connaîtront les affres des geôles de Oualata et quatre martyrs tomberont sur le champ d’honneur. Les FPC n’oublient pas et nous invitent à commémorer leur mémoire.

 

Il y’a 29 ans, les FLAM étaient l’épicentre de la politique raciste du régime de Ould Taya quand le mouvement de libération de Mauritanie à peine né publia le « Manifeste du négro mauritanien opprimé ».La suite une répression la plus odieuse contre les militants et notamment les cerveaux qui vont être arrêtés avant d’être transférés à Oualata. Quatre d’entre eux y trouveront la mort sans aucune réaction de l’opinion nationale et internationale. Il s’agit de l’écrivain Tène Youssouph Guèye de l’ancien ministre Tafsir Djigo du lieutenant Abdoul Khoudous Ba et du Maréchal de logis Alassane Oumar. Cette page la plus sombre de l’histoire contemporaine du pays est rappelée aujourd’hui par les FPC ex-FLAM qui entendent alerter l’opinion sur la nécessaire unité nationale et à faire de ce septembre noir un temps fort de réflexion et d’action pour résoudre la cohabitation. Un devoir de mémoire et de justice pour une véritable réconciliation nationale. Le Manifeste de 86 est aujourd’hui d’actualité dans un contexte d’un régime qui suit les traces d’un régime qui n’a apporté que désolation et exclusion au sein de la communauté noire et déporté en 89 plus de 60 000 mauritaniens vers le Sénégal et le Mali. Le régime de Ould Aziz a initié depuis juillet 2009 un génocide biométrique qui continue de « dénégrifier » la Mauritanie. La répression des combattants des droits de l’homme est au cœur de cette politique avec les emprisonnements du président de l’IRA et de son numéro deux et du président de l’Association Kawtal en liberté provisoire pour des raisons de santé. En miroir Ould Aziz nourrit les mêmes méthodes que ses prédécesseurs. Dans ce contexte la Mauritanie déjà affaiblie par des décennies de dictature militaire voit son rôle amoindri de tampon entre le monde arabe et africain. Les FPC le savent aujourd’hui. L’émergence d’une convergence de lutte avec tous les autres mouvements mauritaniens est souhaitable pour résoudre la question nationale.

 

CHERIF KANE-JOURNALISTE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 CHERIF KANE-JOURNALISTE.

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